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Si l'on comprend les obligations que l'on a vis-à-vis des autres, qu'el¬les soient imposées par la loi sociale ou par la loi morale, comment comprendre qu'on ait une dette envers soi-même ? Qu'est-ce qui fon¬derait l'obligation de se respecter soi-même ?

Publié le 15/09/2014

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morale

Examiner d'une façon critique cette dernière réponse. Il con­vient de reposer la question : quelle est l'origine de l'obligation ? Deux réponses peuvent y être apportées. L'une, proposée par les sociolo­gues, Auguste Comte ou Durkheim, fait de la société le principe trans­cendant l'individu qui, par l'éducation, forme en lui la conscience de ses devoirs. La société est condition suffisante de la moralité, et ce qu'on appelle "morale" n'a d'autre source que l'exigence sociale qui est intériorisée par l'individu.

morale

« en premier lieu les devoirs civiques prescrits par les lois sociales et que la réflexion morale entérine.

Justifier.

En effet la vie sociale ne va sans règles qui définissent les droits de chacun, et le premier de­ voir est le respect de ces droits.

Nous sommes devant une dette, débi­ teurs en face des autres qui font figure de créanciers.

Justifier.

Cette dette vient de ce que l'autre doit pouvoir exercer sa liberté dans les limites des règles établies.

On le comprend d'autant mieux que l'on est toujours prêt à revendiquer pour soi-même cet espace de libre ini­ tiative.

"Ma liberté s'arrête où commence celle des autres", dit-on.

Tirer les conséquences par rapport au sujet.

S'il en est ainsi on comprend mal quelle dette nous aurions vis-à-vis de nous-mêmes.

Au contraire la loi prescrit aux autres de respecter mes droits, l'espace de mes initiatives privées.

Qu'importe la qualité de mes actes tant qu'ils ne portent pas atteinte à ce qui leur est dû.

En ce sens que je me · fasse mal dans ma vie privée ne regarde en rien les autres, cela ne concerne que moi.

Dans cette optique les seuls devoirs que j'aurais envers moi-même seraient ceux que je dois m'imposer du fait de leur répercussion possible sur la vie sociale.

En effet il y a des comporte­ ments qui appartiennent à la sphère privée mais qui ont des consé­ quences sociales.

Ainsi le fait de négliger ma santé, faute de préven­ tion, peut avoir des répercussions sur les dépenses sociales de santé.

Prendre du recul par rapport à la conception précédente pour la critiquer en examinant ses fondements.

Ce qui apparaît dans cette conception des devoirs, c'est que leurs seules justification et fi­ nalité sont l'harmonie de la vie en société.

S'il en est ainsi qu'est-ce que cela suppose quant à l'origine de l'obligation ? Quelle en est la source ? La réponse, semble-t-il, est aisée : il n'y a pas d'autre origine à l'obligation que la société.

Examiner d'une façon critique cette dernière réponse.

Il con­ vient de reposer la question : quelle est l'origine de l'obligation? Deux réponses peuvent y être apportées.

L'une, proposée par les sociolo­ gues, Auguste Comte ou Durkheim, fait de la société le principe trans­ cendant l'individu qui, par l'éducation, forme en lui la conscience de ses devoirs.

La société est condition suffisante de la moralité, et ce qu'on appelle "morale" n'a d'autre source que l'exigence sociale qui est intériorisée par l'individu.

Lire : R.

Aron, Emile Durkheim in Les étapes de la pensée sociologi­ que.

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