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Sommes-nous maître de nous-mêmes ?

Publié le 13/05/2012

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            La notion de conscience peut se définir comme la connaissance que l’homme a de ses pensées, de ses actes et de ses sentiments. Ce phénomène de conscience a été étudié par de nombreux philosophes dans le but d’en donner une définition universelle, tels que Descartes, Husserl ou encore Auguste Comte. Ainsi dans l’Esthétique, Hegel dit que l’homme acquiert cette conscience de lui-même de deux manières : d’une manière théorique en « prenant conscience de ce qu’il est intérieurement « mais aussi en agissant sur le monde, pour se prouver qu’il existe. La conscience est donc une capacité propre à l’homme et bien qu’elle fasse sa misère elle est aussi sa grandeur ; comme Pascal l’a dit dans les Pensées « L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature : mais c’est un roseau pensant «.

            Mais peut-on dire que le fait d’être maître de nous-mêmes s’apparente à la conscience de soi ?

            Tout d’abord nous verrons que oui la conscience de soi d’apparente au fait d’être maître de nous-mêmes, puis nous étudierons les limites de cette affirmation.

« Mais la conscience de soi à ses limites et par association la maîtrise de soi en a aussi.

Ainsi une personne élevée dans une f amille de catholique très croyante n’aura pas les mêmes opinions et préjugés qu’une personne élevée par une famille de hippies.

On peut donc en déduire que d’une certaine façon nos pensées sont influencées par notre entourage.

Il en va de même pour des personnes vivant dans des pays différents où les coutumes, le mode de vie, les habitudes alimentaires différent.

De plus lorsque nous dormons ou que nous sommes sous l’emprise de certaines substances, nous n’avons pas la pleine maîtrise de nous même puisque nous sommes dans un état de non conscience c'est-à-dire d’inconscience.

Freud est le premier a réellement émettre l’idée de l’inconscient remettant en cause la théorie de Descartes qui disait : « Par le mot de penser, j’entends tout ce qui se fait en nous de telle sort que nous l’apercevons immédiatement par nous- mêmes » réfutant d’emblée l’idée d’inconscience.

Or si nous ne sommes pas conscients cela signifie que nous ne sommes pas maîtres de nous- mêmes.

Ensuite nous n’agissons pas toujours de notre propre chef.

C’est le cas lorsque nous sommes sous la direction de quelqu’un hiérarchiquement supérieur à nous ; dans ce cas nous n’avons d’autres choix que de suivre la directive imposé et même si je pense que je ne veut pas le faire, j’y suis obligé.

C’est également le cas lors de certains phénomènes qui s’exercent sur notre corps comme les réflexes.

En effet un réflex est un mécanisme de réaction involontaire et automatique à une stimulation.

Un réflex est donc un acte non contrôlé, qu’on ne peut maîtriser.

Spinoza, dans l’Ethique a écrit que la conscience peut-être considérée comme une source d’illusions car elle laisse une zone d’ombre sur les causes qui nous pousse à désirer quelque chose.

Or si la conscience est considérée comme étant une simple illusion, la maîtrise de soi ne peut pas se faire.

Des facteurs extérieurs peuvent donc intervenir et empêcher une totale maîtrise de soi.

Dans la première partie nous avons vu que la maîtrise de soi était possible puisqu’elle correspond à une conscience de soi.

La maîtrise de soi serait donc possible grâce à la connaissance que l’on a de nos actes et pensées.

Puis nous avons vu que cette hypothèse avaient des limites puisque certains états même à l’inconscience.

La conscience étant la définition de la maîtrise de soi, s’il y a inconscience il n’y a pas maîtrise de soi.

On ne peut affirmer avec certitude que l’homme est maître de lui -même en toute circonstance.

En effet on a vu que certains éléments extérieurs pouvait intervenir en défaveur de la thèse selon laquelle être maître de soi équivaut à la conscience de soi.

Mais il est possible de rester maître de soi avec une certaine volonté, et dans des conditions favorables, ne nécessitant pas d’obéir à autre chose que nous -mêmes.

Rousseau a écrit « La conscience ne trompe jamais; elle est le vrai guide de l'homme.».. »

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