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Stanislas LEPINE: MONTMARTRE, RUE SAINT-VINCENT

Publié le 26/02/2010

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Stanislas LEPINE 1835-1892  • Montmartre, rue Saint-Vincent  • Huile sur toile 67,5 cm x 48,5 cm  • Signé en bas, à gauche «S. Lépine«  • Peint vers 1878  • Localisation : Paris, musée d'Orsay    A la fin du siècle dernier, Montmartre est un village plein de verdure où règne la joie de vivre. Le paradis des peintres...    « Ce sont les petits maîtres de transition qui, discrets, font l'histoire du paysage français, comme Daubigny ou Lépine...« C'est ainsi que Raymond Coignat, critique et historien, rendait nommage à Stanislas Lépine.   

« « Ce sont les petits maîtres de transition qui, discrets, font l'histoire du paysage français, comme Daubigny ouLépine...» C'est ainsi que Raymond Coignat, critique et historien, rendait nommage à Stanislas Lépine. LE CONTEXTE Le Montmartre que nous présente ici Lépine est celui de la fin du siècle dernier, paradis des peintres, des artistestout autant que des vagabonds, des sans-logis et des bourgeois cherchant à s'encanailler.

Tout un monde assuréde trouver dans ce faubourg de Paris une cabane pour s'abriter, un cabaret -comme celui du «Lapin Agile», qui seravingt ans plus tard le quartier général de Picasso -peu regardant pour se faire offrir à boire et où trouver des damespeu farouches. LE LIEU La rue Saint-Vincent est la plus prisée des peintres.

Cette artère était d'autant plus populaire au siècle dernierqu'elle longeait le fameux «maquis», terrain vague planté de bicoques qui abritait vagabonds et artistes attendant lagloire.

Elle inspirera tous les peintres montmartrois, de Lépine à Utrillo en passant par Quizet, Leprin, Heuzé ouMaclet, et leurs toiles rendront ce quartier de Paris célèbre dans le monde entier.

Lépine, considéré très injustementcomme un petit maître impressionniste, donne ici une leçon aux plus grands.

Traité dans la manière de.

Corot,l'endroit est saisi par un après-midi ensoleillé.

Les immeubles bas, les arbres, les habitants devisant sur le pas de leurporte et la nonchalance de cette femme revenant du marché ou du lavoir reflètent la douceur de vivre de la«Butte».

Les choses ont bien changé... LA CRITIQUE Peintre sans succès, Lépine ne souffrit pourtant pas des attaques d'une critique virulente.

On lui reconnaissait dutalent...

mais pas de génie: « Nous citerons rapidement, écrivait d'Hervilly, parmi les noms inscrits sur des tableauxremarquables, celui de M.

Lépine...

». L'HISTOIRE Acheté par Fauvel Rigolos, le tableau partit pour Buenos-Aires.

Revenu en Europe, il intégra, à Paris, la collectionEduardo Mollard, lequel le légua à l'Etat.

Placé au musée du Jeu de paume, il entra à Orsay en 1 986. LA COTE La cote de Lépine n'a rien de commun avec celle des grands impressionnistes.

De ce peintre plaisant, on peutacheter un beau tableau représentant Paris de 200000 F à 1 million de francs (Paris, le pont des Arts a atteint280000 F à Londres, en 1989) et un paysage pour un peu moins.

Un simple dessin au crayon vaut de...

1000 à 3000francs!. »

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