Devoir de Philosophie

Théorie du sujet

Publié le 06/07/2013

Extrait du document

LA THEORIE DU SUJET La conscience L'inconscient Le désir Autrui Perception La liberté Le devoir Le bonheur Les couples d'opposition : Objectif / subjectif Média / immédiat Particulier / singulier Transcendant / immanent Nous avons vu que la notion d'homme universel ne faisait pas parti de la pensée et de la culture Grec. L'homme au cours des siècles s'est aperçu de façon différentes et cela relativement à ses conceptions de l'univers de sa relation aux autres (sociétés / cultures) autrement dit l'homme ne cesse d'inventer et de modifier des conceptions qui se fait de sa propre nature, de la propre évidence c'est ainsi que la question : quel est l'homme des droits de l'homme s'inscrit dans un contexte historique culturel (de la philosophie occidental) voir idéologique. La conscience a toujours été Platon ou Aristote avait conscience d'eux même. Pour autant l'invention / l'idée que recouvre ce terme est une invention relativement récente (Europe fin 17eme siècle). L'invention de l'inconscient est récente. Il existe une histoire des conceptions que l'homme se fait de lui-même cette histoire recouvre un ensemble de théorie qui sont peut-être des modes de compréhension de l'homme. Dans quelle mesure les découvertes les plus récentes en matière de neuroscience ou d'intelligence artificielle ne modifient pas encore nos conceptions de l'homme ? On ne peut pas aborder les questions lié à la notion de sujet sans introduire une part d'histoire c'est-à-dire que les conquêtes évoluent dans l'histoire. En occident un philosophe a marqué l'histoire de la théorie du sujet et occupe une place particulière dans la mesure où à partir de lui de son oeuvre qu'une idée de la théorie du sujet va se constitué. C'est René DESCARTES (1597-1650) C'est à partir de ce qui est resté dans l'histoire des '' cogito '' ('' je pense donc je suis '' de René Descartes). La théorie du sujet va se constituer relativement à cet acte inaugurable. I la conscience une première certitude ? DESCARTES, discours de la méthode, chap IV, 1637 LOCKE, essai philosophique concernant l'entendement humain, 1690 chap XXVII, '' identifié et différence '' (commentaire : '' l'invention de la conscience '') HUME, anglais, traité de la nature humaine, 1739 KANT, critique de la raison pure, 1781-1788 II les illusions du sujet conscient. SHOPENHOWER, le monde comme volonté et comme représentation, 1818 PASCAL, les pensées, 1670 NIETSCHE, par de là bien et mal III les problèmes de l'inconscient psychique. FREUD, cinq leçons de psychanalyse, 1910 Métapsychologie, 1915 Au-delà du principe de plaisir, 1920 LACAN, Ecrits, 1966 SARTRE, l'Etre et le Néant, 1943 DELENZO, l'anti OEdipe, 1972 I la réflexion et l'immédiat Sujet 1983 : peut-on dire que la conscience ou dans le temps et le temps est dans la conscience ? Sujet de 1992 : est-ce que que l'attention est la caractéristique essentiel de la conscience ? Sujet de 1993 : l'inconscient permet-il à la conscience de définir l'homme ? Sujet susceptible tombé au bac 2013 : Suis-je être conscient d'être ? Peut-on échapper à sa conscience ? La conscience de soi suffit-elle pour se connaitre ? La conscience est-elle un objet de connaissance ? Quelque remarque sur le terme conscience Le terme conscience est formé à partir du latin ' sciencia '' qui désigne la connaisance du savoir '' com '' qui désigne l'idée d'un partage d'une communauté / '' consciencia '' : avec savoir. La conscience serait la faculté selon laquelle celui qui agit, qui pense, qui perçoit le sait. « je vis et je sais que je vie «. Dans tous les cas la conscience apparait comme un savoir curieux qui n'est pas un savoir objectif. La conscience apparait comme un dédoublement : c'est moi qui connait et qui me juge. Mais c'est aussi un dédoublement passif dans la conscience moral ; conscience au sens psycho / moral. La conscience accompagne l'action, la pensée. Elle est toujours liée à l'idée de réflexibilité : la conscience lié au réfléchi à la pensée. '' Et l'oeil était dans la tombe et regardait Kyle. '' La conscience accompagne l'action et elle consiste en un redoublement c'est à dire une réflexibilité du savoir de soi. b) l'immédiat : une forme d'aliénation. Nous avons vu avec Platon que les prisonniers de la caverne sont aliénés car incapable de saisir ou de ressaisir leur propre nature, ils ne se savent pas, ils n'ont pas conscience d'être là où ils sont, ils n'ont pas conscience d'eux-mêmes. Ils sont sidérés par la présence des ombres. Sidéré : sidéral, dérivé du terme astre. désir en latin : de sidéral -> être posséder -> perdre conscience Donc être sidéré, c'est être sous l'influence d'un astre (quelconque). L'immédiat nous renvoie à une dépossession de soi. Les prisonniers sont dans un rapport immédiat Aux choses qu'ils observent. Il ne connait pas le manque, il absorbe l'homme. L'homme qui est dans un rapport de sujet qui est en relation au rapport à la chose finit par s'oublier en tant qu'homme, il ne se s'est plus au temps. L'homme perd la conscience qu'il a du monde, il oublie qu'il est un homme dans le monde. Sartre, dans l'Être et le Néant, 1943, prend l'exemple du tramway et d'un homme qui est en retard. Sa conscience se condense sur le fait qu'il doit prendre le tramway, il est pressé, il suit l'objet alors qu'il traverse la route mais il ne s'en rend pas compte. Sartre explique en sangluant dans l'en soi (le monde choses). La pire aliénation est celle qui est éprouvé au terme de la disparition de toute conscience. La prise de conscience peut venir rompre le rapport de l'immédiat au monde : instant où le travailleur se rend compte de la routine de son travail, de l'aliénation : confrontation avec les problèmes. Avec l'apparition de la conscience : l'homme et le monde sont distant. Cette distance peut faire naître le désir de volonté et le choix ou passe alors à l'oubli de soi, de l'anglument à un face à face réflexif et de l'autre côté le monde objectif, cette prise de conscience peut être trouvée dans La nausée de Sartre, 1938. Cette situation de face à face outre la conscience et le monde est aussi un moment pour l'homme d'un face à face avec lui-même. La conscience est la prise de conscience, l'homme réalise qu'il est plus ou moins faible. Pascal, dans Les pensées, 1670. -> Dans ce texte, Pascal fait de la conscience le moment proprement humain qui permet à l'homme de situer la conscience de la faiblesse humaine et la force de l'excellence. La conscience caractérise la pensée, elle est synonyme de réflexion elle est aussi la source irradiante du mystère. L'image du roseau évoque l'agilité contrairement à la lourdeur ( réf chêne / roseau dans la fable de la Fontaine. ) c) la conscience ou la pensée réflexible.Le fait d'être conscient, de pouvoir mettre le monde à distance n'apporte aucune solution à quel problème que ce soit. Au contraire avec la conscience apparaissent les problèmes insolubles, l'angoisse. -> L'angoisse est sans solution. Peut-être que l'homme envie le destin de l'animal... Un monde de pure objet serait un monde privé d'existence, de ce savoir être, de se penser être. Ex : ile déserte -> noix de coco tombe du cocotier, sur une pierre. -> Il faut qu'il y est une conscience du bruit alors on se sait pas si la noix de coco fera du bruit en tombant sur la pierre; Le paradoxe de l'exemple, la conscience est toujours présente dès qu'il y a de l'être, ils sont le même ou équivalent entre la pensée et l'être. II Réflexion sur le rapport entre la pensée et l'être dans les méditations. Quelques remarques le trop fameux '' je pense donc je suis '' Nous avons pu distinguer deux directions quand on parle de la conscience : - la direction psychologique au sens strict  (discours sur l'esprit) - la direction morale (voix de la conscience) + perceptive critique avec certains philosophes tels que Marx, Nietzsch, Freud... L'oeuvre de Descartes (1596-1650) est convoqué dès qu'il s'agit de penser le rapport entre l'esprit et la conscience, en particularité le texte de 1637 extrait du Discours de la méthode. Dans ce texte, nous trouvons la formule célébrissime '' je pense donc je suis ''. Il y a plusieurs contre sens à éviter à ce propos. Il est préférable de lire les méditations métaphysique 1641 dans lesquelles Descartes réfléchi à la nature de l'esprit. Je pense donc je suis : il n'est pas fait état de la notion de conscience. Il ne suffit pas de dire je pense donc je suis pour comprendre de quoi il s'agit. En ce qui concerne la conscience, l'esprit ou l'âme, il n'y a pas de vérité définitives : il y a des tentatives d'explications. Quelques remarques sur René Descartes. Descartes a une oeuvre considérable qui touche un grand nombre de sujet, grand nombre de traité scientifique / physique / optique. Beaucoup de choses de mathématiques. Descartes a reçu une éducation à la fois scientifique et religieuse (= théologique) Il manifeste très tôt un goût prononcé pour les maths dans lesquelles il trouve un modèle de certitude. Il est par contre très critique et sceptique à l'égard de l'enseignement et du mélange entre la physique et la théologie (= la scolastique) En 1628 dans un texte écrit en latin intitulé Les règles pour la direction de l'esprit, Descartes fait un usage mathésis universetis (= mathématique universelle). Descartes va chercher à étendre le mode de certitudes mathématiques à d'autre domaine du savoir. Une des grandes préoccupations de Descartes sera de donner les moyens à l'esprit de ne pas se tromper, de se prémunir contre l'erreur. Il est très sensible à la critique des arguments d'autorité. En 1635, il écrit Le discours de la méthode ? plaidoyer en faveur du bon sens de la raison, d'un usage simple de la raison. Raison qui est présente chez tout homme saint d'esprit. Descartes est préoccupé par l'élaboration de règles qui permettent d'éviter les erreurs pour penser droit. Remarque : Descartes a été marqué par le caractère dogmatique de l'enseignement qu'il a reçu. En 1641 il rédige Les méditations métaphysiques. La seconde méditation insiste sur le problème de la certitude ainsi que son rapport au doute. En 1637, Descartes est plus préoccupé par le problème du savoir et de la certitude que de la question de la nature de l'esprit. Pour comprendre cette démarche il faut le situer dans un champ de la scolastique. Le doute question du je pense moi non plus. Texte de DESCARTES, discours de la méthode. ? résumé de quasiment tous les thèmes des méditations métaphysiques. Texte divisé en deux parties. Doute et certitude Considération de cette distinction entre l'âme et le corps Descartes dans le texte a une partie de doute. 1èr moment : l'essence, un doute lié à la perception. Descartes a un doute radical qui ne laisse aucune place au doute, qui ne cherche pas à savoir si c'est bon ou mal. L'essence, la perception ne peut pas tenir lieu de fondement et de savoir. Elle nous trompe trop souvent. 1 : Doute perceptif : mise en place du doute radical ? révocation de la connaissance sensible. 2 : Doute '' épistémologie '' et en particulier aux connaissance mathématiques ( paralogisme ) -> raisonnement qui parait vrai mais c'est un faux raisonnement. On peut douter des connaissances mathématiques et scientifiques car celle-ci reposent sur des présupposer qui ne sont pas forcément assuré (hypothèses sur laquelle repose l'édifice). Les plus grands scientifiques ont eu même fait des erreurs... 3 : Ce doute métaphysique : doute qui touche le réel ; '' réel est remis en doute '' Qu'est-ce que le réel si ce n'est la perception que nous en avons, perception qui transforme le rapport que nous avons à lui ? Le doute peut s'étendre au corps, à l'existence des corps, objets eux même de croyance. Descartes finit par douter de tout. Descartes doute, mais en même temps qu'il doute, il pourrait douter de ce qu'il doute ; c'est-à-dire que je peux penser, de façon assez raisonnable, que je suis un cerveau dans une cuve. Mais je ne peux pas penser que je ne pense pas quand je pense. DOUTE = PENSE Finalement il cherche la certitude première. Il ne la trouve pas du cô...

« III les problèmes de l’inconscient psychique. - FREUD, cinq leçons de psychanalyse , 1910 Métapsychologie , 1915 Au-delà du principe de plaisir , 1920 - LACAN, Ecrits , 1966 - SARTRE, l’Etre et le Néant , 1943 - DELENZO, l’anti Œdipe , 1972 I la réflexion et l’immédiat Sujet 1983 : peut-on dire que la conscience ou dans le temps et le temps est dans la conscience ? Sujet de 1992 : est-ce que que l’attention est la caractéristique essentiel de la conscience ? Sujet de 1993 : l’inconscient permet-il à la conscience de définir l’homme ? Sujet susceptible tombé au bac 2013 : Suis-je être conscient d’être ? Peut-on échapper à sa conscience ? La conscience de soi suffit-elle pour se connaitre ? La conscience est-elle un objet de connaissance ? a) Quelque remarque sur le terme conscience Le terme conscience est formé à partir du latin ‘ sciencia ‘’ qui désigne la connaisance du savoir ‘’ com ‘’ qui désigne l’idée d’un partage d’une communauté / ‘’ consciencia ‘’ : avec savoir. La conscience serait la faculté selon laquelle celui qui agit, qui pense, qui perçoit le sait.

« je vis et je sais que je vie ».

Dans tous les cas la conscience apparait comme un savoir curieux qui n’est pas un savoir objectif.

La conscience apparait comme un dédoublement : c’est moi qui connait et qui me juge.

Mais c’est aussi un dédoublement passif dans la conscience moral ; conscience au sens psycho / moral. La conscience accompagne l’action, la pensée.

Elle est toujours liée à l’idée de réflexibilité : la conscience lié au réfléchi à la pensée. ‘’ Et l’œil était dans la tombe et regardait Kyle.

‘’ La conscience accompagne l'action et elle consiste en un redoublement c'est à dire une réflexibilité du savoir de soi. b) l'immédiat : une forme d'aliénation. Nous avons vu avec Platon que les prisonniers de la caverne sont aliénés car incapable de saisir ou de ressaisir leur propre nature, ils ne se savent pas, ils n'ont pas conscience d'être là où ils sont, ils n'ont pas conscience d'eux-mêmes.

Ils sont sidérés par la présence des ombres. – Sidéré : sidéral, dérivé du terme astre. – désir en latin : de sidéral → être posséder → perdre conscience Donc être sidéré, c'est être sous l'influence d'un astre (quelconque). L’immédiat nous renvoie à une dépossession de soi.

Les prisonniers sont dans un rapport immédiat. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles