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Vocabulaire: CONTINGENCE.

Publié le 06/07/2009

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Caractère de ce qui peut être ou n'être pas. — Boutroux parle de la « contingence des lois de la nature «. —  Pour Sartre, c'est la gratuité : « L'être est sans raison, sans cause et nécessité ; la définition même de l'être nous livre sa contingence originelle. « — Preuve par la contingence: preuve de l'existence de Dieu par le fait que le monde n'a pas en lui-même de raison d'exister. — PSYCHO. : Contingence des réponses : marge imprévisible de la variabilité des réactions à une stimulation donnée.

« Est contingent ce qui peut être ou non, sans impliquer contradiction.

Inversement, ce qui est nécessaire ne peutpas ne pas être.

Par exemple, il est contingent que Descartes soit né en France, parce qu'il pouvait fort bien naîtredans un autre pays.

En revanche, il était nécessaire qu'il naisse à un endroit seulement puisqu'il serait contradictoired'affirmer qu'il soit venu au monde à la fois en Hollande et en Touraine. Appliquée à l'avenir, la contingence a posé un problème d'ordre logique auquel Aristote a apporté une solutionmagistrale (De l'interprétation).

C'est ce que l'on appelle la question des futurs contingents.

Lorsqu'il s'agit depenser le principe de non-contradiction pour des événements futurs, on prend le risque de ruiner leurindétermination et, par suite, la liberté humaine.

En effet, si une chose ne peut être à la fois vraie et fausse, on esttenté de considérer que les événements eux-mêmes se produisent nécessairement, comme s'ils étaient écrits àl'avance.

En analysant la proposition : Il y aura une bataille navale demain ou il n'y en aura pas, il peut semblernécessaire que l'un des événements arrive de préférence à l'autre, puisqu'ils s'excluent mutuellement.

Autrement dit,puisque c'est l'un des deux événements qui doit forcément se produire, peut-être est-il prédéterminé que ce soitl'un plutôt que l'autre.

En fait, ce qui est exclu, c'est seulement que les affirmations de l'alternative soient vraies etfausses en même temps et non que l'une soit comme programmée au détriment de l'autre.

Ce qui est nécessaire, cen'est donc ni la bataille navale, ni son absence mais seulement l'alternative entière déterminée par le « ou » de laproposition.

Les principes de la logique se trouvent ainsi sauvegardés sans pour autant remettre en cause lacontingence des futurs, laissant ainsi les hommes responsables de leurs actions.. »

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