Devoir de Philosophie

Vocabulaire: MONADE.

Publié le 31/07/2009

Extrait du document

Pour les Pythagoriciens, c'est l'un des deux principes des nombres. —  Pour Platon, ce sont les Idées. — Pour les néo-platoniciens de l'ère chrétienne, c'est Dieu. —Pour Leibniz, c'est une substance simple ou atome métaphysique, inétendue, indivisible, active, qui possède la perception (variété dans l'unité) et l'appétition (changement d'une perception à une autre). (Voir Leibniz).

« Une histoire de monade La continuité de la matière La continuité garantit l'invariance d'un état à un autre, l'identité des êtres, l'individualité.

Cette évolution sans discontinuité permet de fonder la théorie de la connaissance.

Dans cette logique, Leibniz pense la monade et la série. La monade de Leibniz Leibniz emprunte le terme à Plotin, mais dans un sens différent (non pas « l'Un absolu »).

Il l'emploie pour la première fois en 1695 pour désigner les éléments réels de toutes choses, les substances simples qui entrent dans les composés et donnent ainsi naissance au monde phénoménal. Une réalité spirituelle La monade est une réalité spirituelle, une unité spirituelle et dynamique comparable à une âme ; elle est un point métaphysique propre à exprimer la dimension spirituelle des pierres, des animaux, des plantes… « Elle n'a point de fenêtres, par lesquelles quelque chose y puisse entrer ou sortir » ; elle n'est déterminée par rien d'extérieur sinon Dieu.

Elle est expression de la multiplicité dans l'unité.

La monade est sans étendue, non divisible et sans figure, sans début ni fi n, non corruptible, elle ne peut être défi nie sans une théorie de l'expression et donc des rapports. La série La série gère quant à elle l'harmonie sur le plan logique ; une série est la continuelle métamorphose par degrés progressifs de ce qui fait la variété, à savoir le passage d'un état à un autre. Voilà pourquoi, l'espace et le temps sont des ordres de passage. « Je tiens l'espace pour quelque chose de purement relatif, comme le temps ; pour un ordre de coexistences, comme le temps est un ordre de successions ».

Lettre à Arnaud. La perception La perception dépend d'un bon « ajustement », d'une bonne « perspective », parce que la vérité n'est concevable que sous l'angle du rapport : « Elle entrecroise les ordres par où peut se percevoir la variété des phénomènes.

La raison elle-même est un faisceau de raisons, elle est elle-même multiple.»30 La totalité du monde « Tout corps se ressent de tout ce qui se passe dans l'univers ;. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles