Devoir de Philosophie

Voir le Bien et faire le Mal, comment est-ce possible ?

Publié le 27/12/2011

Extrait du document

          Dieu créa l’Homme dans les Jardins d’Eden que celui-ci quitta aussitôt suite à sa désobéissance. Dieu lui avait interdit la consommation du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, une interdiction que l’Homme transgressa par l’influence du Serpent. L’Homme a donc transgressé le bien au profit du mal mais pourquoi a-t-il fait cela ? N’est-ce pas le cas également aujourd‘hui, après deux milles ans qui nous sépare du Christianisme, le mal est toujours au rendez-vous et parfois domine encore. Faire le mal est-il un bien en soi ? Ou l’Homme fait-il le mal aveuglément, en voyant le bien où uniquement par plaisir, par jouissance et donc en ayant conscience de ses actes ? Voir le Bien et faire le mal, comment est-ce possible ? C’Est-ce que je montrerais premièrement par le fait que faire le mal est possible par intérêt, puis que le mal peut se faire inconsciemment, indépendamment de l’individu même et enfin nous verrons comment lutter contre ce que nous définissons tous comme « mauvais « ou « mal « à travers la morale qui constitue les mœurs et se perçoit différemment au sein de l’univers.

« c’est un refus de liberté, une soumission à laquelle l’Homme se rabaisse.

L’Homme est également aveuglé par lasociété qui selon des philosophes comme Marx et Nietzsche, l’origine des maux de l’Homme.

Quand l’Homme devient« malade de lui-même » telle est la parole de Nietzsche évoquant les persécutions que les instincts de l’Hommesubissent par la société, par autrui.

Ces instincts « s’intériorisent », se retourne contre l’Homme lui-même, il serenferme et devient malade, cela constitue un mal être de l’être lui-même.

La société aveugle l’Homme avec sesnormes, ses mœurs et a pour but de manipuler l’Homme, de supprimer l’animal que est en nous.

L’Homme seretourne contre lui car il est persécuté par ses instincts, il essaye de bien faire, a constamment à faire àl’introspection de sa conscience afin de savoir si ce qu’il fait est bien ou mal.

L’Homme devient féroce, cruelle enverslui-même du fait qu’il s’acharne sans cesse à s’autocritiquer, de voir les points les plus négatifs de s a conscience.

Ilest condamné en focalisant ses sentiments négatifs en lui-même car il n’osera plus aller vers autrui.

L’Homme est àla recherche d’une perfection, d’un idéal qui respecte les mœurs le « Surmoi » le « Surhomme » qu’aucun n’individune peut atteindre. Nietzsche insiste sur le fait que la société dont l’éducation modifie, conditionne l’Homme avec cette citation : « Si tuécoutes tel ou tel jugement, comme la voix de ta conscience, en sorte que tu considères quelque chose commejuste, c\'est peut-être parce que tu n\'as jamais réfléchi sur toi-même et que tu as accepté aveuglément ce qui,depuis ton enfance, t\'a été désigné comme juste.

».

Celle-ci montre que l’Homme se fait sa propre morale enpensant que celle-ci est juste or ce n’est que l’éducation qui est le fruit de ce qu’il a apprit, il est une fois de plusborné et limité d’esprit car la société ne fait que le manipuler.

Selon Marx, la société aveugle également l’individu carla conscience devient un « produit social » dont l’Homme possède un « instinct conscient » qui le distingue del’animal.

L’Homme a donc une conscience aveuglée, manipulée « conscience grégaire » et limitée « bornée ».

Il suituniquement le troupeau, qui est ici le peuple, sans se questionner ou autre.

L’Homme est une fois de plus manipulépar la société, pris par le travail manuel, par sa profession, il n’a pas le temps de s’émanciper à traversl’épanouissement intellectuel ce qui renforce son ignorance et son aveuglément au sein de la société, celle-cipouvant le manipuler aisément.

L’Homme peut mal agir inconsciemment, en étant manipulé car « nul n’est méchantvolontairement » comme le prétend Socrate.

Mais l’Homme peut essayer de lutter contre le mal, faire le bien tout enpensant le bien.

Les mœurs, la morale sont les mêmes au sein du monde, de l’univers et pourtant, il existe plusieurs façon devoir, d’agir en faveur du bien.

L’Homme qui agit en faisant le mal mais pensant le bien peut lutter contre ce mal quiinfluence, qui nous trompe, ce mal qui se maquille en bien.

Plusieurs philosophes se sont intéressés à la morale, à lalutte contre le mal, à cette fameuse opposition manichéenne qu’oppose « Bien » et « Mal ».

Selon Rousseau, laconscience morale est simple et surtout « innée ».

Elle est propre à l’Homme et le fait que celui-ci écoute saconscience, il ne peut se tromper car elle est pure, facile à découvrir par l’introspection or la raison, qui nous donneune définition parfois de la morale, du bien et du mal peut nous égarer, nous tromper.

Elle est différente de laconscience car elle ne trompe pas or la raison trompe.

Rousseau par sa morale illustre bien le proverbe « écoute toncœur », il faut écouter ce que sa conscience nous dit, et non des normes, des mœurs sociaux qui persécutentl’Homme et l’égare.

C’est la conscience qui fonde la morale, la notion de justice, vertu pour Rousseau, elle estimportante « elle ne trompe jamais, elle est le guide de l’homme ; elle est à l’âme ce que l’instinct est au corps ».

Siles idées d’un individu sont claires il peut agir en tout simplicité comme le dit Boileau dans son Art Poétique « Ce quise conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent clairement ».

L’Homme est donc bon parnature, ce n’est que la société qui pervertie la conscience, une société que Rousseau remet en cause, renversemême dans le Discours sur l\'origine et les fondements de l\'inégalité parmi les Hommes.

Pour Kant, la morale sedéfinit par ce qu’il appelle « l’utilitarisme », dans ce mot nous entendons « utilité » et cette conception permet dejuger l’action bonne lorsqu’elle est telle qu’elle pour le plus grand nombre, pour une majorité.

Cet utilitarisme prendforme également de « conséquentialisme » soit que nos actions dépendent de nos conséquence de réalisation, lesmoyens afin de parvenir à ses fins.

L’utilitarisme est un « conséquentialisme eudémoniste » une conception altruistequi vise le bonheur de tous et non le bonheur d’un seul être, qui peut être l’agent acteur, un individu égoïste.

Cetterecherche du bonheur est donc quantitative, car on recherche le maximum ainsi que qualitative car on la rechercheet pour tous.

Or cette conception qui a l’air alléchante cache une part de négativité et ce par « l’utilitarismehédoniste » qui vise à la quête du bonheur pour soi, ses proches en ne se souciant pas d’autrui.

Cette conceptionest purement égoïste, on préfère la qualité à la quantité, des minorités sont donc réprimés, mises de coté au profitdu bonheur de certain.

« Le malheur des uns font le bonheur des autres » telle est la vision de cette conception.

Deplus le bonheur est une source purement subjective dont on ne peut définir et le rendre objectif afin de faire lebonheur d’autrui pourrait empiéter sur sa propre définition du bonheur, c’est faire leur bonheur sans eux, contre euxce qui est contradictoire.

Pour Kant également, les choses biens se font telles qu’elles par volonté, les actionsvalent uniquement, les actions valent par leurs intentions tel l‘empirisme de Hume.

L’Homme peut agir par devoir, ce« tu dois » qui l’oblige à agir correctement au profit de la morale, l’intérêt en soi et non du principe du bonheur« hédoniste/égoïste », l‘intérêt pour soi.

Le devoir s’autoffit.

Pour la philosophie stoïcienne, le bien se fait au profitde la raison car les passions sont à l’origine du malheur des Hommes.

Elle les égare, les pervertie car elle esttoujours poussée vers l’excès or la raison les ramène à la morale, à ce qui est juste.

Sénèque, l’un des plus grandsphilosophes antiques, a démontré cette opposition entre la raison et la passion dans de nombreuses œuvres commela tragédie Médée.

Lutter contre le mal c’est aussi le combattre par le biais de la religion.

Celle-ci a pour but deconditionner l’Homme, de le faire agir pour le bien afin d’obtenir une récompense « le Salut », le paradis éternelopposé à l’enfer, la fournaise, la punition pour les infidèles et les malfaiteurs.

Or cette conception peut être critiquéepunir pur bien agir, c’est vaincre l’injustice par l’injustice, le mal pour le mal.

La punition comme mode decompréhension, d’agissement est parfois discutable car une fois de plus on voit le bien à travers celle-ci, punir pourbien agir mais on fait le mal tout de même.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles