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Wittgenstein Ludwig Joseph

Publié le 05/04/2019

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Le monde, soutenait-il, se composait d’un ensemble d’objets simples comparables à la structure formelle du langage, qui portaient logiquement des noms agencés de manière à constituer des faits sensibles, indépendants de la volonté individuelle. Lorsqu’il revint à Cambridge en 1929, il modifia la philosophie de ses premiers travaux, en arrivant à la conclusion qu’il n’y avait pas d’essence unique du langage et que le sens dépendait de l’usage réel du langage, tel que les hommes l’utilisait pour communiquer. Rompu à la vie universitaire qu’il avait pris en aversion, il démissionna en 1947 de la chaire de Cambridge dont il était titulaire depuis 1939. L’ouvrage majeure de sa “ seconde philosophie ”, les Investigations métaphysiques fut publié en 1953, après qu’il soit décédé d’un cancer.

Wittgenstein Ludwig Joseph Philosophe et logicien britannique d'origine autrichienne * 26.4.1889, Vienne

 

+ 29.4.1951, Cambridge

 

Principal représentant de la philosophie analytique et du pragmatisme, cet Autrichien issu de l'aristocratie viennoise arrive en 1908 en Grande-Bretagne, où il étudie les mathématiques et la philosophie avec Bertrand Russell. Une fois achevée sa première oeuvre majeure, le \"Tractatus logico-philosophicus\" (1921), il se détourne de la philosophie, fait don de toute sa fortune et s'installe comme instituteur dans un village, puis comme jardinier dans un couvent, avant de retourner à Cambridge en 1929. Devenu citoyen britannique, il est nommé professeur d'université, mais n'abandonne pas cependant son humble mode de vie. Engagé volontaire dans une infirmerie durant la Seconde Guerre mondiale, il retourne ensuite à Cambridge, renonce à sa chaire au bout de quelques années et se retire en Irlande afin de se consacrer exclusivement à ses recherches.

 

Le \"Tractatus\", seule oeuvre publiée du vivant de Wittgenstein, est considéré comme l'un des textes philosophiques les plus importants du XXe siècle. Son auteur y traite la question de la nature du réel. Le réel, à savoir le monde, serait composé d'un ensemble de \"faits\" ou d'\"états de fait\" de nature simple ou complexe, ces derniers pouvant être appréhendés comme résultant de la combinaison des premiers. Le langage obéirait, idéalement, à la même structure, et cette structure commune serait celle définie par les principes de la logique. En conséquence, seule la construction d'un langage idéal rendrait possible la compréhension du monde. Pendant les années qui suivent, Wittgenstein émet néanmoins des réserves à l'encontre de sa propre théorie, qui oblige à considérer qu'il est possible de réduire réalité et langage à des éléments simples et univoques. Dans son ouvrage de maturité \"Investigations philosophiques\" (posthume, 1952), ce n'est plus la phrase comme expression de la logique qui occupe le premier plan, mais au contraire le langage dans son utilisation courante, naturellement équivoque. Wittgenstein forge le concept de \"jeux de langage\", désignant les divers contextes dans lesquels les mots ou expressions apparaissent avec une signification ou une autre. Le rôle de la philosophie est alors de décrire ces \"jeux de langage\", c'est-à-dire d'expliciter l'utilisation des mots. Plusieurs autres ouvrages de Wittgenstein sont publiés après sa mort, parmi lesquels \"Remarques sur les fondements des mathématiques\" (1956), \"Le Cahier bleu et le Cahier brun\" (1958), \"De la certitude\" (1970).

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