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Y a-t-il de bons préjugés?

Publié le 12/01/2014

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De nos jours le mot « préjugé » est mal vu par de nombreuses populations nourries depuis leur plus jeune âge, par le biais de l’éducation, de la répercussion qu’ont pu avoir des idées fausses, provenant d’un manque de réflexion, dans l’histoire mondiale. Je fais ici allusion aux cas abusifs du sexisme, du racisme ou même de l’homophobie qui est assez marqué encore aujourd’hui. En énonçant cela il devient clair que « préjugé » ne semble pas avoir des liens bénéficiant d’évidence avec « bon ». L’existence d’un bon préjugé équivoquerait-elle à la contradiction de ce que l’histoire nous apprend? Ou peut-être c’est l’histoire même qui nous inciterait à avoir des préjugés contre la signification réelle de ce mot? En s’accrochant sur cette dernière question puis en analysant particulièrement le préjugé qui rend négatif tout préjugé : est-ce qu’on pourrait ici parler de bon préjugé? Un préjugé nous protégeant de tout autre préjugé ne peut être bon qu’à condition que tous les préjugés sont mauvais, mais ici se présente le paradoxe suivant : si tous les préjugés sont mauvais comment ce dernier pourrait-il être  considéré comme bon? Ceci pourrait être une démonstration très brève pour prouver qu’en effet il existe de bons préjugés, cependant le problème de la véracité ce présente ici : est-ce qu’un préjugé bon est toujours vraie? On peut donc s’interroger sur tout cela et notamment sur le sens du sujet : comment interroger une personne vivant dans des milliers de préjugés, en parti ayant une relation avec sa vie personnelle, qui se forment et s’éliment chaque jour, si il existe vraiment des bons préjugés?               « Les personnes noires sont malfaiteurs » est considéré comme un mauvais préjugé car il est évident que ...

« « Les personnes noires sont bienfaiteurs » voici un autre préjugé visant la même population, mais cette fois en la liant avec un adjectif positif car il est en adéquation avec la morale.

On remarque que les propos racistes ne sont plus présents et on peut maintenant parler d'un bon préjugé.

Mais ce dernier n'est pas toujours vrai car toutes les personnes noires ne peuvent pas être bienfaiteurs.

C'est ici qu'on retrouve un lien entre ce bon préjugé et le mauvais préjugé qu'on a cité au-dessus : aucun des deux n'est toujours vrai.

Cela dit l'un est classé comme étant bon grâce à l'intervention de la morale qui nous prête son jugement à propos des deux mots suivant : malfaiteur et bienfaiteur.

Mais est-ce que le jugement de la morale peut réellement substituer notre propre jugement? On va à présent examiner l'éventualité de l'existence de préjugé visant les mots mêmes qui nous permettra de répondre à cela.             L'exemple de la croyance se présente ici très pertinent : « Toute personne croyante est aimable » est une affirmation qu'on pourrait rencontrer assez souvent en Europe, mes grands-parents sont les premiers à m'avoir introduit à celle-là.

Ces derniers vivent dans un petit village, on peut observer que les petites sociétés aboutissent souvent à la formation de telles affirmations car dépourvu d'une éducation élevée les simples messages transmit à travers le christianisme réussissent à les séduire « Aimer son prochain comme soi-même ».

Ces personnes, comme mes grands-parents, ont tous un préjugé gravé profondément dans leur conscience concernant le mot « croyance » c'est pour cette raison que pour eux l'affirmation énoncée au début du paragraphe ne peut-être qu'un bon préjugé.

Mais cela n'est pas toujours le cas.             En superposant la même phrase dans un contexte différent, elle peut se transformer en mauvais préjugé.

D'atroces combats ont eu lieu au nom de la croyance durant l'histoire mondiale mais on va plutôt analyser un thème qui revient très souvent dans l'actualité : le terrorisme islamiste.

Les islamistes dérive de la religion musulmane, cependant tous les musulmans ne sont pas islamistes au contraire certains sont bien contre les islamistes.

« Toute personne croyante, aux idées islamiste, est aimable » pourrait être une dérivée de la première affirmation.

Une personne vivant dans une société anti-islamiste va involontairement induire ses pensées à former des préjugés négatives envers la « croyance » excessive et donc une affirmation comme celle-là proférée par un islamiste serait mal vue et serait considéré comme un mauvais préjugé.

Mauvais car si « toute personne croyante, aux idées islamiste, est aimable » signifierait que les musulmans n'adhérant pas aux. »

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