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comment préparer grand oral physique chimie

Publié le 01/06/2024

Extrait du document

« Grand oral : premier contact 1.

Spécialité Physique-Chimie : quelques précisions sur l’épreuve orale terminale 1.1.

En quoi consiste le « Grand oral » ? La note de service n°2020-037 du 11-2-2020 publiée au B.

O.

spécial n°2 du 13 février 2021 précise les objectifs, la finalité, l’évaluation, le format et le déroulement de l’épreuve orale dite « Grand oral » de la classe de terminale de la voie générale à compter de la session 2021 de l’examen du baccalauréat. Finalité de l’épreuve : « L’épreuve permet au candidat de montrer sa capacité à prendre la parole en public de façon claire et convaincante.

Elle lui permet aussi de mettre les savoirs qu’il a acquis, particulièrement dans ses enseignements de spécialité, au service d’une argumentation, et de montrer comment ces savoirs ont nourri son projet de poursuite d’études, voire son projet professionnel.

» Mise à jour Grand Oral 2024 : • épreuve se déroulant du 24 juin au 3 juillet 2024 ; • le troisième temps (orientation) a été supprimé.

Désormais, déroulement en deux temps (une phase de préparation de 20 minutes précédant ces trois temps) : • Premier temps : présentation d’une question (10 minutes, candidat debout) ; • Deuxième temps : échanges avec le candidat (10 minutes, candidat debout ou assis selon son choix). 1.2.

Quels sont les contours de « la question » ? Dans la note de service relative à l’épreuve orale terminale dite « Grand oral », on peut lire : « Au début de l’épreuve, le candidat présente au jury deux questions.

Ces questions portent sur les deux enseignements de spécialité soit pris isolément, soit abordés de manière transversale.

Elles mettent en lumière un des grands enjeux du ou des programmes de ces enseignements.

Elles sont adossées à tout ou partie du programme du cycle terminal.

Pour les candidats scolarisés, elles ont été élaborées et préparées par le candidat avec ses professeurs et, s’il le souhaite, avec d’autres élèves.

» Dans le programme de l’enseignement de spécialité de physique-chimie de terminale de la voie générale : « Dans le cadre de la préparation de l’épreuve orale terminale et du projet associé, une attention particulière peut être portée à la dimension expérimentale avec notamment le recours à des données authentiques, à l’activité de modélisation, à la simulation et à l’ouverture sur le monde scientifique, économique et industriel.

Ce projet peut prendre appui sur des manipulations réalisées par les élèves, des résultats expérimentaux publiés, des articles scientifiques et des activités de programmation.

L’oral permet notamment de présenter la cohérence de la démarche scientifique suivie.

» « Comme tous les enseignements, cette spécialité contribue au développement des compétences orales à travers notamment la pratique de l’argumentation.

Celle-ci conduit à préciser sa pensée et à expliciter son raisonnement de manière à convaincre.

Elle permet à chacun de faire évoluer sa pensée, jusqu’à la remettre en cause si nécessaire, pour accéder progressivement à la vérité par la preuve.

Elle prend un relief particulier pour ceux qui choisiront de préparer l’épreuve orale terminale du baccalauréat en l’adossant à cet enseignement de spécialité.

» SD – Terminale Spé PC – Grand Oral – Page 1/4 « La question » doit permettre à la fois de répondre aux exigences de l’épreuve orale terminale, tout en s’appuyant sur les spécificités de la discipline physique-chimie.

Le développement et la réponse à la question, ainsi que l’argumentation, doivent contenir de vrais marqueurs disciplinaires. Les contours de la question peuvent être définis par quelques caractéristiques : • La question doit se terminer par un point d’interrogation. • La possibilité de répondre par « oui » ou par « non » à la question est à éviter.

Il est donc souhaitable que la question commence, par exemple, par « En quoi… ? », « Comment… ? », « Dans quelle mesure… ? », « Combien… ? »… • La durée de présentation de la question est de 10 minutes.

Pour pouvoir l’aborder en profondeur, il est préférable que la question ne soit pas trop ouverte, ou le problème trop complexe.

Dans le cas contraire, il pourra être envisagé d’aborder un des aspects du problème ou une sous-question qui en découlerait. • Le développement de la réponse peut prendre appui sur des manipulations réalisées par les élèves, des résultats expérimentaux publiés, des articles scientifiques et des activités de programmation, l’élève pouvant en rendre compte lors de l’épreuve.

Un travail sur les ordres de grandeur peut s’avérer pertinent.

Un regard critique peut être demandé. • Il faudra veiller au niveau attendu (niveau terminale/ enseignement de spécialité) pour le développement et la réponse à la question et ne pas être trop dans la « vulgarisation », par exemple s’appuyer sur une modélisation ou des éléments quantitatifs.

Il s’agira pour le candidat de mettre à portée la réponse à sa question pour un auditeur qui ne serait pas spécialiste, mais que cette mise à portée reste correcte du point de vue scientifique. L’élève qui suit l’enseignement de spécialité physique-chimie aura donc deux questions à élaborer en collaboration avec son professeur, dont l’une au moins s’appuiera : → totalement sur le programme de l’enseignement de spécialité physique-chimie (fortement conseillé) → ou partiellement (si elle est transversale à l’autre enseignement de spécialité).

Je déconseille les questions transversales. Son choix pourra tenir compte de son appétence particulière pour une des thématiques ou un point du ou des programmes d’enseignement de spécialité, et dans la mesure du possible de son projet d’orientation, puisque le troisième temps de l’épreuve consiste à échanger sur le choix d’orientation du candidat :« Le candidat explique en quoi la question traitée éclaire son projet de poursuite d’études, voire son projet professionnel ». Quelques exemples de questions en relation avec le programme d’enseignement : • Pile lithium-ion ou pile à hydrogène : laquelle choisir pour les véhicules à propulsion électrique ? • Quels avantages et inconvénients présentent les différents protocoles de synthèse de la vanilline ? • Du béton ou du bois pour isoler ma maison ? 1.3.

À quoi peut servir le support ? « Le jury choisit une des deux questions.

Le candidat dispose de 20 minutes de préparation pour mettre en ordre ses idées et réaliser, s’il le souhaite, un support qu’il remettra au jury sur une feuille qui lui est fournie.

Ce support ne fait pas l’objet d’une évaluation.

» Le jury ne peut pas conserver le support à l’issue de l’épreuve. Le support est un document qui peut être très utile, bien sélectionné par le candidat pour étayer son propos (image, schéma, graphe, données chiffrées ou cartographiques, etc.).

Il ne s’agit pas de son plan ou d’extraits de son propos. Si le sujet s’y prête, lors de l’oral terminal impliquant l’enseignement de la physique-chimie, il serait logique que les deux dimensions spécifiques de cet enseignement soient présentes ; l’une expérimentale et l’autre théorique.

Il peut s’avérer particulièrement utile d’utiliser un support pour tout ce qui ne peut se traduire simplement à l’oral (schémas d’expériences, tableaux de résultats, tracés de courbes, diagrammes, relations littérales entre grandeurs physiques, lignes SD – Terminale Spé PC – Grand Oral – Page 2/4 de code, etc.), mais tout « l’art oratoire » de l’élève devra alors s’exercer pour rendre intelligible ce support à un auditoire qui n’est pas forcément expert. 1.4.

Quelle est la composition du jury et quelle conséquence (ou point de vigilance) ? « Le jury est composé de deux professeurs de disciplines différentes, dont l’un représente l’un des deux enseignements de spécialité du candidat et l’autre représente l’autre enseignement de spécialité ou l’un des enseignements communs, ou est professeur-documentaliste.

» L’oral relatif à.... »

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