Eau ordinaire (nucléaire)

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Dans quelques assemblages, un certain nombre de crayons de combustible sont remplaces par des materiaux capteurs de neutrons qui assurent le contrble du rose- tour.

Le combustible est renouvele par fractions (ordinai- rement 1/3), le r6acteur etant arrete. 4 Aprbs avoir mist!) sur Ia fillere graphite-gaz, Ia France s'est engages dans la vole des reacteurs a eau ordinaire, auxquels elle s'interessait depuis 1969.

Le programme d'EDF, qui comprenait a l'origine des BWR et des PWR, n'a finalement retenu que les PWR, dans Ia formule mise au point aux Etats-Unis par Westinghouse.

Le rendement thermique de l'installatlon est de l'ordre de 0,33, Ia puis- sance specifique moyenne de l'ordre de 11 MW6 par tonne de combustible.

La temperature de l'oxyde d'ura- nium est de 1 500° maximum.

Cette fillere se pride a une extrapolation economique aux grandes pussances.

Tout en utilisant lalicence Westinghouse, EDF se propose d'adapter ce type de reacteurs aux specifications des electriciens francals. 5 La centrale PWR franco-beige de Chooz, dans les Ardennes, (EDF : 50 p.

100), de 310 MW6, est entrée en service en 1967.Une autre centralefranco-beige, Tlhange (Belgique), de 870 MWO, a 6t6 couplee aux rOseaux en mars 1975.

Puis sont entrées en fonctionnement, dans le Haut-Rhin, Fessenheim 1 (janvier 1977) et Feseenhelm 2 (juillet 1977), de 890 MW6 chacune.

Deux trenches de 925 MW6 et deux tranches de 905 MW6 sont prevues pour 1977-1978 a Bugey (Ain).

Plusieurs autres sites sont prevus pour les annees suivantes.

L'usine d'enrichissement d'Eu- rodif a Tricastin sera alimentee en energle par quatre tran- ches PWR de 925 MW6 chacune.

Les premiers reacteurs de 1 300 MW6 construits en France devraient etre implantes a partir de 1982 a Paluel (Seine-Maritime).

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