Etoiles variables

« l'étoile se contracterait, augmentant sa température c.en­ trale, _ce qui accélérerait à nouveau les réactions nucléai­ res, et ainsi de suite.

On divise ces étoiles en régulières, Irrégulières et aaml-régullères.

Chacun de ces types est loi-même subdivisé en de nombreux sous-groupes, dont les céphéides, du nom de l'étoile delta de la constellation de Céphée, constitue_nt le plus important.

En effet, con­ naissant la périodicité de leur éclat et leur luminosité moyenne, on sait calculer leur distance.

C'est par ce moyen que l'on a·pu connattre la distance des galaxies oil ont été trouvées des céphéides.

4 Les variables · éruptives peuvent être récurrentes ou non.

Les premières manifestent des variations d'éclat en · quelques minutes, à intervalles plus ou moins réguliers de quelques jours à des années.

Ces manifestations pour­ raient être de même nature que les éruptions du Soleil.

Toutefois l'énergie émise dans le spectr" radio est relati­ vement beaucoup plus importante.

Quant aux étoiles éruptives non récùrrentes, elles se manifestent par des explosions ~·éclat éo'ossales, témoignaAt d'un remanie· ment internè important : ce sont les novae et les supeJ'o novae.

Lorsqu'une supernova apparaft dans notre Galaxie (environ une fois tous les 400 ans), elle devient pour quelque temps visible en plein )our.

5 De nouvelles techniques astronomiques (caméra élec­ tronique) ont montré que beaucoup d'étoiles manifestaient de faibles fluctuations -d'éclat, irrégulières et rapides (ce sont les étoiles à flares).

Selon les théories modernes, fa majorité des étoiles passeraient au cours de leur évo­ lution à l'état de variable pulsante ou bien redlsperse­ raient presque toute leur matière dans l'espace lors d'une explosion, comme les novae ou les supernovae.. »