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Grand oral du bac : PIERRE ET MARIE CURIE

Publié le 01/02/2019

Extrait du document

DATES CLÉS

 

1896

 

Le physicien français Henri Becquerel découvre la radioactivité au cours de ses travaux sur la fluorescence.

 

1898

 

Les physiciens français Pierre et Marie Curie découvrent le polonium ; le physicien britannique Ernest Rutherford découvre les émissions radioactives correspondant aux rayons alpha et bêta.

 

1900

 

Le physicien français Paul Villard découvre l'émission gamma et l’identifie comme un rayonnement électromagnétique.

 

1932

 

Le physicien britannique sir James Chadwick découvre le neutron, l’une des particules fondamentales de la matière, qui permet ultérieurement d’envisager la fission nucléaire.

 

1932-1934

 

Le physicien américain Wolfgang Pauli et le physicien italien Enrico Fermi montrent que la radioactivité bêta met en jeu l’émission du neutrino, particule neutre très pénétrante.

 

1934

 

Les physiciens français Irène et Frédéric Joliot-Curie découvrent la radioactivité artificielle et l’émission bêta plus.

 

1935

 

Le physicien japonais Yukawa Hideki introduit le méson, particule élémentaire théorique.

 

1938

 

Les physiciens allemands Otto Hahn et Fritz Strassmann découvrent la fission nucléaire de l’uranium.

 

années 1970

 

Les accélérateurs d’ions lourds permettent de découvrir de nouveaux noyaux.

Marie Curie, prix Nobel de physique en 1903 conjointement à Pierre Curie et Henri Becquerel. Marie Curie reçoit également le prix Nobel de chimie en 1911. Elle ne sera jamais membre de /'Académie des sciences parce que elle est... une femme.

Réception de

 

Marie Curie à la Sorbonne, où elle a été la première femme nommée professeur.

pechblende un élément chimique quelle appelle le polonium, du nom de sa patrie, la Pologne. La même année, elle isole un autre élément radioactif, le radium. Le gouvernement autrichien lui offre une tonne de résidus de pechblende, ce qui lui permet de préparer quelques décigrammes de radium. En 1903, Marie Curie soutient enfin sa thèse de doctorat. La même année, elle obtient le prix Nobel de physique conjointement à Henri Becquerel et Pierre Curie. Après la mort accidentelle de son mari, en 1906, Marie Curie reprend sa chaire de physique à l’École de physique et de chimie de Paris, et poursuit ses travaux. En 1910, elle prépare du radium métallique pur, encolla-boration avec le chimiste français André Louis Debierne (1874-1949). Un an plus tard, Marie Curie reçoit le prix Nobel de chimie. Pendant la Première Guerre mondiale, elle s’investit dans la mise en place d’un service de radiologie mobile. La maladie qui l’emporte en 1934 aurait été provoquée par une exposition prolongée aux rayonnements radioactifs lors de ses expériences.

 

Marie Curie acquiert très tôt une célébrité mondiale. Outre deux prix Nobel, elle reçoit honneurs et distinctions. Mais elle ne peut devenir membre de l’Académie des sciences. Il faudra en effet attendre près de cinquante ans pour qu’une femme, Marguerite Perey (1909-1975), qui a d’ailleurs été son élève, soit élue à l’Aca-démie des sciences, en 1962.

 

Pierre Curie

 

Pierre Curie naît en 1859 à Paris. En physique, ses premiers travaux concernent les rayonnements infrarouges. Il mène des recherches sur les cristaux, avec la collaboration de son frère Paul Jacques Curie (1855-1941), avec lequel il découvre la piézo-électricité en 1880. La piézo-électricité est l’apparition de phénomènes électriques à la surface de certains cristaux lorsqu’ils sont soumis à des contraintes. Pierre Curie imagine une application de la piézo-électricité : la mesure de faibles courants électriques. Avec son frère, il met au point des dispositifs dans ce sens.

« Pierre et Marie Curie pechblende, minerai à haute teneur en uranium.

Elle découvre que le minerai produit une plus grande quantité de rayonnements radioactifs que l'uranium pur.

Elle en conclut que le composé doit contenir des éléments encore plus radioac­ tifs que l'uranium.

En 1897, Marie Curie décèle les rayonnements radioactifs émis par l'élément thorium.

Un an plus tard, avec son mari, elle découvre dans la , DATES CLES 1896 Le physicien français Henri Becquerel découvre la radioactivité au cours de ses travaux sur la fluorescence.

1898 Les physiciens français Pierre et Marie Curie découvrent le polonium; le physicien britannique Ernest Rutherford découvre les émissions radioactives correspondant aux rayons alpha et bêta.

1900 Le physicien français Paul Villard découvre l'émission gamma et l'identifie comme un rayonnement électromagnétique.

1932 Le physicien britannique sir James Chadwick découvre le neutron, l'une des particules fondamentales de la matière, qui permet ultérieurement d'envisager la fission nucléaire.

1932-1934 Le physicien américain Wolfgang Pauli et le physicien italien Enrico Fermi montrent que la radioactivité bêta met en jeu l'émission du neutrino, particule neutre très pénétrante.

1934 Les physiciens français Irène et Frédéric Joliet­ Curie découvrent la radioactivité artificielle et l'émission bêta plus.

1935 Le physicien japonais Yukawa Hideki introduit le méson, particule élémentaire théorique.

1938 Les physiciens allemands Otto Hahn et Fritz Strassmann découvrent la fission nucléaire de l'uranium.

années 1970 Les accélérateurs d'ions lourds permettent de découvrir de nouveaux noyaux.

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Marle Curie, prix Nobel de physique en 1903 conjointement à Pierre Curie et Henri Becquerel.

Marle Curie reçoit également le prix Nobel de chimie en 1911.

Elle ne sera jamais membre de l'Académie des sciences parce que elle est ...

une femme.

Réception de � Marle Curie à la Sorbonne, où elle a été la première femme nommée professeur.

� pechblende un élément chimique qu'elle appelle } le polonium, du nom de sa patrie, la Pologne.

La même année, elle isole un autre élément radioac­ tif, le radium.

Le gouvernement autrichien lui offre une tonne de résidus de pechblende, ce qui lui permet de préparer quelques décigrammes de radium.

En 1903, Marie Curie soutient enfin sa thèse de doctorat.

La même année, elle obtient le prix Nobel de physique conjointement à Henri Becquerel et Pierre Curie.

Après la mort acciden­ telle de son mari, en 1906, Marie Curie reprend sa chaire de physique à l'École de physique et de chimie de Paris, et poursuit ses travaux.

En 1910, elle prépare du radium métallique pur, encolla­ boration avec le chimiste français André Louis Debierne (1874-1949).

Un an plus tard, Marie Curie reçoit le prix Nobel de chimie.

Pendant la Première Guerre mondiale, elle s'investit dans la mise en place d'un service de radiologie mo­ bile.

La maladie qui l'emporte en 1934 aurait été provoquée par une exposition prolongée aux rayonnements radioactifs lors de ses expériences.

Marie Curie acquiert très tôt une célébrité mondiale.

Outre deux prix Nobel, elle reçoit honneurs et distinctions.

Mais elle ne peut deve­ nir membre de l'Académie des sciences.

Il fau­ dra en effet attendre près de cinquante ans pour qu'une femme, Marguerite Perey (1909-1975), qui a d'ailleurs été son élève, soit élue à l'Aca­ démie des sciences, en 1962.

Pierre Curie Pierre Curie naît en 1859 à Paris.

En physique, ses premiers travaux concernent les rayonnements infrarouges.

Il mène des recherches sur les cris­ taux, avec la collaboration de son frère Paul Ja cques Curie (1855-1941), avec lequel il découvre la piézo-électricité en 1880.

La piézo­ électricité est l'apparition de phénomènes élec­ triques à la surface de certains cristaux lorsqu'ils sont soumis à des contraintes.

Pierre Curie ima­ gine une application de la piézo-électric ité: la mesure de faibles courants électriques.

Avec son frère, il met au point des dispositifs dans ce sens.

Pierre Curie s'intéresse également au magné­ tisme des corps en relation avec la température.

On lui doit le point Curie, température au-delà de laquelle certains matériaux ferromagnétiques deviennent paramagnétiques.

En 1894, Pierre Curie énonce le principe de symétrie en phy­ sique, à la suite de ses travaux sur les cristaux.

Selon ce principe, les éléments de symétrie des causes se retrouvent dans les effets produits.

En 1895, il est nommé professeur de physique à l'École de physique et de chimie de Paris.

À partir de 1896, il se consacre, avec sa femme, à l'étude de la radioactivité.

En 1904, Pierre Curie devient professeur de physique à la Sorbonne.

L'année suivante, il est admis à l'Académie des sciences.

Il meurt un an plus tard, renversé par un camion.

Essentielles, les recherches qu'il a mené avec sa femme ont permis l'étude du rayonnement et ont aboutit à la définition du modèle actuel de l'atome.

La radioactivité La radioactivité, phénomène découvert en 1896 par Henri Becquerel, est la propriété de certains éléments lourds -qui prés entent un grand nombre de particules subatomiques -dont le noyau se désintègre spontanément en émettant des particules subatomiques et/ou un rayonne­ ment électromagnétique.

Au cours de ce proces­ sus énergétique, l'élément chimique initial se transforme en un autre élément (transmutation).

La recherche des éléments chimiques radioactifs a été amorcée au début du xx• siècle; de nom­ breux éléments ont été identifiés par les équipes françaises et étrangères.

La désintégration radioactive d'un noyau peut s'accompagner des émissions suivantes, toutes nocives: particules alpha, particules bêta et rayons gamma.

En 1898, Ernest Rutherford découve la nature des deux premiers rayonne­ ments: les particules alpha (particules a) sont des noyaux d'hélium présentant deux charges positives; les particules bêta (particules b) sont des électrons.

Quelques années plus tard, le phy­ sicien français Paul Villard (1860-1934) découvre et identifie un rayonnement non dévié par un champ magnétique, l'émission gamma (g), de nature électromagnétique, et donc dépour vu de charge et de masse.

Les particules alpha et bêta sont émises des noyaux avec une vitesse considé­ rable; les rayons gamma accompagnent généra­ lement leur production.

Dans un corps radioactif, les noyaux atomiques ne se désintègrent pas tous en même temps.

L'activité radioactive d'une substance se mesure en nombre de désintégrations par seconde.

La demi-vie, ou période radioactive, est le temps mis par la moitié des noyaux initiaux pour se désintégrer .

Caractéristique du radio­ isotope, elle varie de quelques secondes à plusieurs millions d'années d'un isotope à l'autre.. »

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