Les polymères naturels et synthétiques

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tissées, lavables et faciles à teindre.

Quant au papier, la cellulose qu'il contient lui assure ses qualités essentielles de durabilité, sa consistance et un pouvoir absorbant qui lui permet de fixer et de retenir l'encre.

Le premier polymère artificiel produit à l'échelle com­ merciale fut le celluloïd.

Ce dérivé de la cellulose fut fa­ briqué à la fin du XIXe siècle par l'imprimeur américain John Wesley Hyatt à partir de déchets de coton traités au camphre et aux acides nitrique et sulfurique.

Il se répan­ dit rapidement et fut utilisé dans de nombreux produits, parmi lesquels les pellicules photographiques.

Dans les années qui suivirent, d'autres plastiques de la première génération, constitués à partir de fibres végétales apparu­ rent: la cellophane et la première fibre artificielle, la rayonne.

Mais aucun n'était en fait un produit entière­ ment de synthèse.

Tous ces matériaux dérivaient de substances naturelles.

Le premier plastique qui fut réelle­ ment de synthèse fut fabriqué en 1907 par le chimiste d' o­ rigine belge Leo Baekeland, qui combina deux produits chimiques simples, le phénol et le formol, pour produire un plastique résistant qu'il appela bakélite.

Aujourd'hui, la plupart des polymères sont entièrement synthétiques, les chimistes étant même arrivés à copier la nature en pro­ duisant une forme artificielle de caoutchouc.

Les matériaux plastiques sont classés d'après la façon dont ils se comportent lorsqu'ils sont chauffés .

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Ci-dessus : Ou vrie r incisant un arbre dans une plantation de caoutchouc en Malaisie.

C'est Charles Goodyear qui, en 1832, découvrit la premiè­ re application pratique du caoutchouc.

De nos jours, il est de plus en plus remplacé par des matières synthétiques.

gue deux catégories fondamentales: les thermoplastiques et les thermodurcissables.

Les thermoplastiques se ramol­ lissent et fondent, lorsqu' ils sont chauffés; refroidis, ils redeviennent rigides.

Les thermodurcissables noircissent et se carbonisent en surface sous l'effet de la chaleur.

Les thermoplastiques sont les matériaux synthétiques les plus communs.

Un des plus fameux répond au nom commer­ cial de nylon.

Solides et souples, les premières fibres de nylon furent fabriquées en 19 34 par Wallace Hume Caro­ thers, chimiste de la société géante américaine Du P o nt de Nemours.

Les premiers articles en nylon produits en série furent des bas pour femme, d'un type no uveau et bon marché.

Lorsqu'ils furent commercialisés en Améri­ que, en mai 1940, les femmes attendaient en file pour les acheter.

Le nylon demeure la fibre synthétique la plus utilisée.

Le succès très large et presque instantané que connut le nylon ouvrit la voie à une gamme croissante de plastiques et de fibres synthétiques produits en série.

Une des plus importantes était l'Orlon, matéri au do nt les fi­ bres présentent un gaufrage permanent, qui lui donne une légèreté impalpable, gage de chaleur et de confort pour les couvertures et les chandails.

En outre, l'Orlon en tant que polymère de type acrylique, est solide et résistant à l'usure, ce qui le destine tout particulièrement aux pan­ talons et aux vestes lorsqu'il est filé dans une to ile solide­ ment tissée.

Parmi les autres thermoplastiques im- Ci-dessus: Réapparition des bas en nylon aux Etats-Unis après la Se­ conde Guerre mondiale.

Chaque molécule de nylon comporte une épine dorsale d'atomes de carbone et d'azote, sur laquelle viennent se fixer la­ téralement des atomes d'oxygène et d'hydrogène .. »