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1995: Le CNPF sur la voie des réformes

Publié le 05/12/2018

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dois de relancer le dialogue social et les quelques succès enregistrés (accords sur l'UNEDIC, le départ à la retraite pour les salariés ayant cotisé quarante ans, ainsi que l’aménagement du temps de travail) ne sont pas du goût de tous, ce retour en force des négociations interprofessionnelles ne faisant pas nécessairement l’affaire de secteurs jaloux de leurs prérogatives. C’est dans ce contexte tendu que, durant l’été 1995, une polémique s’est engagée, relative à l’affectation des fonds des entreprises destinés à la formation professionnelle. Une discorde qui a envenimé les rapports entre Jean Gandois et son vice-président chargé des affaires sociales, Arnaud Leenhardt, par ailleurs président de l'UIMM. 

L’accession de Jean Gandois à la tête du Conseil national

 

du patronat français (CNPF), en novembre 1994, n’est pas passée inaperçue.

 

Il a suffi de quelques déclarations fracassantes sur les salaires et l’emploi de la part de l’ancien P-DG de Péchiney, déterminé à réveiller une institution assoupie, pour raviver les anciennes querelles. Les syndicats n ’ont pas le monopole des divisions internes ou des crises d’identité; le CNPF connaît, lui aussi, des difficultés : rivalité entre fédérations professionnelles, opposition entre grandes et petites entreprises, désaccord quant au rôle de l’organisation patronale.

 

Convaincu de la nécessité de construire le CNPF de l’an 2000, Jean Gandois semble bien décidé à régler ces dissensions.

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