Devoir de Philosophie

Arias Sánchez, Óscar

Publié le 06/04/2013

Extrait du document

 

1   PRÉSENTATION

Arias Sánchez, Óscar (1941- ), homme d’État costaricain, président du Costa Rica (1986-1990 ; 2006- ).

2   LE MILITANT DU PLN

Né à Heredia, au nord de San José, Óscar Arias appartient à une famille aisée de grands propriétaires terriens (exploitation de café). Après des études de droit et d’économie aux États-Unis et en Grande-Bretagne, il enseigne les sciences politiques à l’université du Costa Rica (1969-1972). Il milite dès sa jeunesse au sein du Parti de libération nationale (PLN), la formation social-démocrate qui, avec le Parti de l’unité sociale-chrétienne (PUSC), domine la vie politique costaricaine. Dans les années 1970, il se lance dans la politique comme assistant de l’ancien président José Figueres Ferrer (1953-1958). À la suite de la réélection de ce dernier, en 1972, il se voit confier le ministère du Planning national et de l’Économie politique. Il devient secrétaire général du PLN en 1979. Après avoir soutenu avec succès la candidature de Luis Alberto Monge Alvárez à l’élection présidentielle de 1982, il brigue lui-même la magistrature suprême en 1986. Il est élu président du Costa Rica avec 52,3 p. 100 des suffrages.

3   LE PRIX NOBEL DE LA PAIX

Le président Arias consacre son mandat à restaurer la paix en Amérique centrale et à assurer la stabilité politique de la région. Il relance le processus de paix de Contadora (1983) et, en août 1987, il parvient à faire adopter son propre plan de paix par les présidents des quatre autres États d’Amérique centrale (Guatemala, Honduras, Nicaragua et Salvador). Ses efforts lui valent de recevoir le prix Nobel de la paix en 1987.

En 1988, Óscar Arias crée la Fondation Arias pour la paix et le progrès humain. À la fin de son mandat présidentiel, il se consacre à la promotion de la démocratie et de la démilitarisation — l’armée est bannie au Costa Rica depuis 1948.

4   LE PARTISAN DU LIBRE-ÉCHANGISME

Óscar Arias revient sur le devant de la scène politique en 2005, comme candidat du PLN au scrutin présidentiel de février 2006. Alors que le parti social-démocrate a opéré un virage à droite à la fin des années 1990, Óscar Arias fait campagne en faveur de la ratification de l’accord de libre-échange entre les États-Unis et l’Amérique centrale (Central American Free Trade Agreement, CAFTA). Il entend également ouvrir à la concurrence les monopoles publics de l’énergie, des télécommunications et des assurances. Le 5 février 2006, il affronte notamment son ancien ministre de la Planification Otton Solis, candidat du Parti action citoyenne (PAC, centre-gauche). En raison de l’écart très serré entre les deux candidats, Óscar Arias n’est déclaré vainqueur que le 8 mars, avec 40,8 p. 100 des suffrages (contre 39,9 p. 100 des voix pour Otton Solis).

Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

 

Liens utiles