coups d'état au Guatemala

« Présentation du texte : Ce document est un extrait du discours du secrétaire d’état des états-unis, prononcé devant le congrès le 30 juin 1954, pour justifier le coup d’état récent au Guatemala, soutenu par les états-unis. Il rend compte des accusations de John F.

Dulles à l’encontre du gouvernement guatémaltèque, comme quoi celui-ci serait devenu d’influence communiste.

Le secrétaire d’état rappelle également au congrès le devoir du gouvernement des états-unis d’empêcher l’avancée du communisme dans le monde, et particulièrement sur le continent américain( doctrine Truman). Un pays menacé par le péril rouge : Dans ce discours, John F.

Dulles accuse le gouvernement du Guatemala de dissimuler son appartenance au bloc soviétique en se présentant comme des « réformateurs » et d’unir les ouvriers et paysans sous allégeance communiste.

Les actions qui ont menés à ces accusation ? Des réformes agraires au bénéfice des paysans, un droit du travail plus favorable aux salariés et l’autorisation du parti du travail, d'obédience communiste.

Le tout mené par Jacobo Árbenz Guzmán, l’actuel président du Guatemala, ayant récemment renversé la dictature militaire de Jorge Ubico Castañeda. Des réformes progressistes donc, qui font peur aux états-unis d’Amérique, qui craignent une infiltration communiste sur le continent.

Dans les faits, les réformes d’Arbenz sont plutôt des plans de stimulation du capitalisme guatémaltèque et une très faible portion des ministres étaient véritablement communistes. Les États-Unis, défenseur du contient Américain : Selon le discours de John F.

Dulles devant le congrès en juin 1954, les EU se considèrent comme défenseur du continent américain contre ce qu’ils perçoivent comme une menace du communisme international.

Dulles justifie le soutien au coup d’État contre le gouvernement Arbenz au.... »