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Dissertation HGGSP : Mers et Océans

Publié le 04/04/2022

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« Dissertation : Mers et océans Les mers et océans ne sont plus de simples milieux naturels, ils sont perçus comme des espaces riches et à fort potentiel, ils représentent 71% de la surface du globe.

La maitrise des mers et des océans suscite la convoitise des Etats.

La concurrence est farouche pour exploiter les richesses de la mer et contrôler ces espaces.

Les contentieux autour de la maitrise de ces ressources se multiplient. Le contrôle des mers est un levier de la puissance.

Les plus grandes puissances ont donc l’ambition de dominer les espaces maritimes.

Les richesses de la mer sont nombreuses (matières premières, ressources énergétiques et halieutiques) et convoitées notamment en haute mer.

Aujourd’hui, la maîtrise des mers et océans demeure donc, plus que jamais, un enjeu géostratégique majeur pour les Etats susceptible de faire apparaitre des tensions entre eux, que ce soit pour leur possession, leur exploitation, voire leur préservation.

Nous allons nous donc nous intéresser à la problématique suivante : Comment les rivalités entre Etats s’étendent-elles sur les mers et les océans, mettant en échec les volontés de coopération ? Dans un premier temps, nous verrons la coopération limitée pour gérer des richesses communes, puis nous allons voir les rivalités stratégiques et militaires pour assurer le commerce et l’exploitation des ressources des mers et des océans.

Et enfin, nous verrons les rivalités économiques fortes. Les espaces maritimes sont au cœur d’un processus complexe de rivalités et de coopération pour l’exploitation et la préservation des ressources naturelles qu’ils recèlent.

Jusqu’au XXème siècle, la doctrine de la liberté de la mer prévalait à travers le monde.

Cette doctrine limitait la juridiction et les droits nationaux sur les mers et les océans à une étroite bande côtière le long du littoral.

Cependant, la troisième conférence des Nations Unies sur le droit de la mer, confrontée à des querelles entre Etats autour de la question de l’exploitation des ressources offshore, a radicalement remis en cause ce principe de liberté de la mer.

Elle s’est conclue par la signature de la convention de Montego Bay en Jamaïque en 1982.

Cette convention, ratifiée par 157 Etats et entrée en vigueur en 1994, définit un nouveau droit de la mer.

Trois grands types d’espaces maritimes sont ainsi crées et délimités.

Les eaux territoriales qui s’étendent sur 12 milles marins (22km) depuis les côtes d’un Etat et sur lesquelles ce dernier exerce une totale souveraineté.

Les zones contiguës et les zones économiques exclusives (ZEE), s’étendant respectivement sur 24 milles marins et 200 milles marins (370km) depuis les côtes et sur lesquelles l’Etat exerce des droits souverains en matière d’exploitation et d’usage des ressources. La haute mer quant à elle, représente 64% des espaces maritimes et offre une grande liberté d’usages et de circulation excluant la piraterie (toujours présente à notre époque, notamment dans le détroit de Malacca, au large de la Somalie…). La haute mer se compose des eaux dites internationales, c’est-à-dire des mers et des océans qui ne sont placées sous l’autorité directe d’aucun pays.

Cependant,. »

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