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France-Afrique : mutation ou évolution de façade ?

Publié le 04/12/2018

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Son rôle sulfureux au Rwanda puis son soutien au régime agonisant du président Mobutu, au Zaïre, ont jeté une lumière particulièrement crue sur les errements de sa politique africaine. Au point que, en 1997, beaucoup d’observateurs estimaient son influence sur la scène africaine durablement remise cause, du moins en Afrique centrale, au profit des Etats-Unis qui s'intéressent désormais beaucoup plus à cette partie du monde. En clair, de profonds changements s’imposaient si Paris voulait continuer à y tenir son rang.

 

Et de fait, le gouvernement français a entamé des réformes qui marquent la fin d’une époque. La première, et la plus symbolique, étant celle qui aboutit à la disparition officielle du ministère de la Coopération, le 1er janvier 1999. Depuis de longues années, la «rue Monsieur» matérialisait la relation privilégiée de Paris avec ses anciennes colonies d’Afrique noire, depuis les indépendances. La suppression de ce ministère et l’absorption de ses services et de ses crédits par le ministère des Affaires étrangères sont censées marquer la banalisation des relations franco-africaines 

Après des années d’immobilisme, les relations franco-africaines sont-elles en train d’évoluer ? C’est en tout cas le souhait affiché du gouvernement, qui a entrepris de réformer sa politique africaine à la lumière de ses échecs passés sur le continent noir et des changements économiques en cours dans cette partie du monde. Mais les vieilles habitudes ont la vie dure.

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