Devoir de Philosophie

Grande-Bretagne : la cuisante défaite des conservateurs

Publié le 04/12/2018

Extrait du document

Le rejet du parti de John Major ne s’est d’ailleurs pas limité aux régions du royaume soucieuses d’affirmer leur identité. Les grandes conurbations qui ne l’avaient pas déjà fait ont rompu avec les derniers députés conservateurs qui les représentaient encore : Birmingham, Sheffield, Leeds, centres urbains majeurs des Midlands, ont ainsi totalement basculé dans le camp travailliste, comme l’avaient fait, avant eux, Leicester, Manchester et Nottingham. Circonscription symbole entre toutes, Finchley, longtemps représentée par Margaret Thatcher, a été perdue par les conservateurs au profit des travaillistes. Plus marginale dans ses effets

La victoire des travaillistes, le 1er mai 1997, après dix-huit ans passés dans l’opposition a confirmé les prévisions des instituts de sondage. En effet, dès le lendemain des élections de 1992, remportées presque miraculeusement par les conservateurs, le parti de John Major était distancé dans les intentions de vote.

 

La désaffection à l'égard de l’équipe dirigeante avait pris une telle ampleur qu’en octobre 1996 certains sondages créditaient le « New Labour » d’un score électoral deux fois supérieur à celui des conservateurs (58 % contre 26 % des voix). En d’autres termes, l’issue du scrutin ne faisait aucun doute, seule l’ampleur du résultat restait à vérifier

Liens utiles