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HGGSP : ''Histoire et mémoires des conflits''

Publié le 12/12/2023

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« HGGSP : ''Histoire et mémoires des conflits'' La guerre d'Algérie se place dans le thème ''histoire et mémoires des conflits'' car les différents groupes qui ont vécu cet événement se sont construit leur propre vision du passé.

Cette guerre, qui a duré de 1954 à 1962, a été marquée par de nombreuses violences et atrocités commises des deux côtés.

Les souvenirs sont encore très présents dans la mémoire collective des deux pays, et l'interprétation de cette période diffère selon les points de vue.

C'est pour cela que nous allons nous demander : ''En quoi peut-on parler d'un conflit mémoriel à propos de la guerre d'Algérie ?’’ La guerre d'Algérie a été une période marquante de l'histoire des deux pays avec un bilan humain lourd surtout concernant les civils algériens.

Ils ont des mémoires contrastées de ce conflit. En effet, pendant longtemps, la France a minimisé et occulté cet affrontement. D'ailleurs, cette dernière refusait de désigner ce conflit comme une ''guerre'' mais plutôt comme ''des opérations en Afrique du Nord'' car elle rejetait la sécession de l'Algérie.

Il faudra attendre jusqu'en 1999 pour que la guerre d'Algérie soit reconnu comme une guerre à part entière et que les victimes civiles et militaires soient honorées, grâce à une loi dite mémorielle. Aussi, l'utilisation de la torture est un sujet qui est longtemps restait tabou en France.

Malgré les témoignages comme celui d'Henri Alleg, un militant communiste qui est arrêté avec Maurice Audin en 1957 et les livres, comme celui d'Yves Courrière, un écrivain qui raconte l'action du ''Commandant O'' en 1969 dans ''Le Temps des léopards'', les autorités et militaires français rejettent ces accusations.

Ça ne sera que dans les années 90 que les historiens se pencheront sur le sujet de la torture et trouveront des documents officiels la reconnaissant.

Ainsi que le témoignage du général Aussaresses, qui est le ''Commandant O'', et reconnaît l'utilisation systématique de la torture en 2000. Ces mémires divergentes peuvent procurer un manque de reconnaissance car en France, les rapatriés, les pieds-noirs et les harkis ont longtemps été marginalisés, voire stigmatisés, alors qu'ils ont vécu des événements dramatiques.

En effet, les 1 million de pieds-noirs ont l'impression d'être mal accepté alors qu'ils comptaient sur la solidarité de leur compatriotes.

Quant au 200 000 harkis, il n'y en a que 60 000 qui ont pu rejoindre la France aux côtés des pieds-noirs malgré le refus de leur rapatriement dans le pays.

Ils voulait éviter les représailles en Algérie.

Entre 1976 et 1991, ces derniers manifestent à de nombreuses reprises pour obtenir la reconnaissance de leur drame et l'amélioration de leur condition car ils vivent dans une grande pauvreté.

Il faudra.... »

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