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Jules Ferry expose les raisons de l’expansion française

Publié le 11/11/2012

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ferry

Jules Ferry est celle du fleuve rouge. Ce fleuve est aujourd’hui le Yuan Jiang qui traverse le Viêt Nam

pour aboutir dans la mer de Chine. Le delta de ce fleuve est le Tonkin. Le Tonkin et la Cochinchine, parti

également du Viêt Nam, passent comme colonies françaises dans les années 1860-1880. Toutes ces

positions sont stratégiques économiquement et politiquement.

Une justification plus pratique est ensuite décrite par Jules Ferry. Ligne 68 et suivantes « à savoir qu’une

marine comme la nôtre ne peut pas se passer, sur la surface des mers, d’abris solides, de défense, de

centre de ravitaillement… « Il nous explique en effet que la France a une nécessité d’avoir différents pied

à terre sur les routes maritimes. En effet, les bateaux de XIXème sont à vapeurs pour la plus grande part.

Lors des longs voyages, comme les expéditions, les comptoirs stratégiques sont indispensables pour

ferry

« de produits dans l’espace métropolitain et essaye donc de trouver de nouvelles débouchées.

En effet, Jules Ferry nous dit même que ligne 18-19 « La question coloniale, c’est pour les pays voués par la nature même de leur industrie à une grande exportation.» Les colonies sont donc un instrument pour faire repartir l’économie française. Cependant, la plus notable des utilisations économiques des colonies est celle qui offre de nouveaux placements de capitaux particulièrement face à la montée des rivaux allemands à la course aux colonies. L’Europe et notamment les grands colonisateurs comme la France investissent beaucoup pour un meilleur commerce avec ces nouveaux marchés.

Ce fut le cas avec la France, sous la direction de Ferdinand Lesseps, construit le canal de suez entre 1859 et 1869.

Les plus grandes contestations de l’expansion coloniale notamment par Clemenceau sont le coût de ces nombreux travaux.

Mais ces nouvelles colonies regorgent encore de matières premières et les investissements deviennent rentables pour les commerces métropolitains.

Par ailleurs, la frénésie coloniale s’empare petit à petit de toute l’Europe et bien que la France soit l’un des précurseurs, l’Allemagne unifié se lance dans la course.

Ligne 25 : « Le gouvernement allemand a compris qu’il devait se préoccuper, dans l’état du monde, de la question des débouchés.

» En effet les Allemands, sous Guillaume II, voient la diffusion d’un fort nationalisme et de plus l’impulsion d’un «deutschtum » c’est-à-dire que les allemand ont une mission qui est d’arrêter le déclin de l’occident, leurs permet d’obtenir de nouvelles colonie comme le Togo dès 1884.

La conférence de Berlin qui débute en novembre 1884 donne le départ de la course aux clochers.

Une concurrence accrue pousse la France a redoublé d’effort dans la colonisation. D’autre part, un deuxiéme argument permet de justifier l’expansion coloniale française.

Ligne 32 « c’est le côté humanitaire et civilisateur ».

Cette expansion coloniale se traduit alors comme une aide « humanitaire » des pays supérieur sur les pays inférieurs.

Une référence claire aux anglais avec « le fardeau de l’homme blanc » qui doit civiliser les populations colonisées.

Les thèses raciales se diffuse largement durant ce XIXème et se développe l’idée que la race indo-européenne est supérieure.

C’est alors, sous ce principe que la France a un droit et même un devoir de civiliser.

Le cas de l’Afrique de Nord et plus précisément de l’Algérie nous est évoqué par Jules Ferry ligne 39 et suivantes.

En effet, l’Algérie est une possession française depuis déjà 1830.

La France justifie son implantation par la protection du commerce en méditerranée.

En effet, Charles X bat les barbaresques musulmans qui sévissaient en Méditerranée.

La France installe donc de nombreux protectorats en Afrique du Nord.

Le protectorat est une forme de colonie où le gouvernement local est sous domination de la métropole mais reste en place. Dans un deuxième temps, nous allons traiter de la dimension politique c’est-à-dire l’expansion coloniale ou la prise de points stratégique.

Ligne 46 et suivantes, Jules Ferry nous dit « c’est le côté politique de la question ». Tout d’abord, nous allons nous attarder sur les différents pieds à terre colonial français.

Jules Ferry répond à Camille Pelletan, homme politique, journaliste et écrivain français né en 1815 et mort en 1946. Ce dernier était farouchement opposé à lui sur la question coloniale.

En effet, le député des Bouches-du- Rhône Pelletan explique que les nations européennes se lancent dans la colonisation à cause des différentes frustrations en Europe.

Jules ferry répond à cela ligne 53 et suivantes « est-ce que le recueillement qui s’impose aux nations éprouvées par de grands malheurs […] se condamneront à ne plus avoir aucune politique européenne ».

En effet, il réplique et nous dit que la France doit tout de même s’investir dans cette expansion coloniale et ne pas tenir compte du passé.

Depuis déjà plusieurs décennies, la France a multiplié les colonies.

La Tunisie est colonisée en 1881 et passe donc sous protectorat de la France après le traité de Bardo daté du 12 mai de la même année.

L’autre colonie que nous évoque. »

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