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LA BANLIEUE ET LES POLITIQUES SOCIALES

Publié le 16/08/2012

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De même, la mise en place de maison culturelle et de différentes activités culturelles expriment bien la volonté les villes de banlieue de s’impliquer socialement. Les politiques sociales se retrouvent donc dans différents secteurs, preuve que la banlieue est un véritable vivier social. Il se mêle diffèrent aspect de la société. Ce sont donc des villes a part entière parfois autonomes, nombreux sont les enfants qui grandissent sans avoir quittés leurs quartiers preuve que la diversité des activités culturelles leurs suffisaient pour ne pas avoir à se déplacer.  Les bibliothèques fleurissent ainsi et le nombre d’ouvrages acquis ne cessent d’augmenter. La musique joue aussi un rôle important comme à Bobigny qui fondent une harmonie municipale dès 1921. Les kermesses organisaient par l’école sont un lieu de rencontre privilégié entre les parents et le corps enseignant, l’école s’invite ainsi dans la rue.  La culture est donc une forme de politique sociale très importante dans les banlieues. Elle revêt différents aspects et différentes formes.

« Pour cette partie de l'étude, prendre appui sur le texte de d'Annie Fourcault sur Bobigny parait extrêmement pertinent.

En effet, les villes communistes se sonttoujours démarquées par leurs soucis de l'enfance.

C'est un bastion de la politique municipale et sociale.

De plus, les municipalités ont dues faire face aux carences del'état.

Le canton de Noisy le Sec abrite des écoles surpeuplés 42 élèves par classe en moyenne.

Les municipalités doivent aussi jouer avec les contraintes spatio-temporelles.

A Bobigny, par exemple, certains lotissements sont extrêmement éloignés les uns des autres, ce qui oblige parfois les élèves à aller étudier dans les villeslimitrophes.

Les écoles vont dans un premier temps être agrandies mais très vite les contraintes d'espaces vont pousser les communes à ouvrir de nouvelles écolesparfois sans l'aide de l'état.

L'enfance va donc jouer un rôle prépondérant pour la plupart des communes, qu'elles soient rouges ou bleues.

Les écoles deviennent unsymbole de l'efficacité des municipalités principalement ouvrières.

On le voit d'ailleurs au budget alloué au centre de loisirs.

Une ville comme Colombes y engagentun budget parfois double à une ville comme Levallois-Perret.L'enfance par son caractère centrale est donc le foyer des toutes les attentions.

Atelier d'aide scolaire, création de maison de la jeunesse, de centre social et culturel.Les banlieues mettent en place de nombreuses infrastructures en faveur des enfants.

L'intérêt pour la ville est nombreux.

D'une part occuper une jeunesse dans uncontexte socio-culturel propice aux débordements.

Mais aussi favoriser l'épanouissement des futurs électeurs, et de leurs parents.La mise en place de Caisses des écoles mais aussi les colonies de vacances.

La ville de Colombes va par exemple, acquérir un fort sur l'ile de Groix pour y créer uncentre d'accueil de vacances.

Les colonies jouent un rôle porteur.

Elles promeuvent la santé physique et morale ainsi que l'éducation des enfants d'ouvriers à Bobigny.La ville va aussi pousser la jeunesse par l'intermédiaire du sport.

Le sport est en banlieue une véritable politique sociale.

Les associations sportives créées par la villesont de véritable champ d'expression et apprentissage de la citoyenneté par le leitmotiv et l'idéal du sportif.

De nombreux athlètes médaillés sont issue des banlieues,et cela est encore plus fort aujourd'hui.Les enfants deviennent donc une cible centrale des politiques sociales des banlieues.

Ils sont le fer de lance de la ville mais aussi ses poumons.

Il n'est pas idiotd'ailleurs qu'aujourd'hui encore la banlieue et la gestion de l'enfance soient toujours étroitement associées.Mais l'enfance n'est pas la seule cible des municipalités la culture devient un pôle centrale des politiques sociales. La culture présente divers obstacles.

Elles sont souvent le fait et l'initiative d'agents multiples qui rendent difficile l'interprétation en tant que politique sociale.

Pourrépondre donc à ce problème, les initiatives culturelles ne seront pas définies par leurs instigateurs mais par le public qu'elles visent.Prenons comme première exemple la création de l'université.

En effet, certaines universités sont créées dans un but culturel pour amener la culture proche desbanlieues.

C'est le cas à Nanterre, mais aussi à Villetaneuse par exemple.

Le but de l'état est de désenclaver ce bastion de l'Elite pour promouvoir l'ascenseur social.Cette mesure culturelle permet ainsi un accès à la culture plus rapide et plus proche.

De même que la création de théâtre de quartier, représentant des pièces locales.Ils permettent une diffusion d'un savoir souvent associé à la bourgeoisie mais aussi un moyen d'expression des problèmes que peuvent ressentir telle ou tellecommunauté.Parfois les distractions des habitants n'ont pas l'aval des municipalités qui tentent de les interdire pour les moraliser.

Des bals ou des fêtes foraines sont ainsi fermés.Mais là ou la ville et l'état va démontrer vraiment une poussée envers les banlieues c'est dans le développement des infrastructures de loisirs.

Ces mesures peuventêtre qualifiées de politiques sociales dans le fait même qu'elles sont créées pour le bien des populations.

Les banlieues vont vite mettre en œuvre des constructionsd'espaces sociaux collectifs.

La prolifération des gymnases, des infrastructures de sport comme les stades, mais aussi des piscines et des patinoires, démontre bien lavolonté de fournir aux populations un plus grand choix.

Elles permettent ainsi aux personnes modestes d'accéder à des loisirs plus varié.De même, la mise en place de maison culturelle et de différentes activités culturelles expriment bien la volonté les villes de banlieue de s'impliquer socialement.

Lespolitiques sociales se retrouvent donc dans différents secteurs, preuve que la banlieue est un véritable vivier social.

Il se mêle diffèrent aspect de la société.

Ce sontdonc des villes a part entière parfois autonomes, nombreux sont les enfants qui grandissent sans avoir quittés leurs quartiers preuve que la diversité des activitésculturelles leurs suffisaient pour ne pas avoir à se déplacer.Les bibliothèques fleurissent ainsi et le nombre d'ouvrages acquis ne cessent d'augmenter.

La musique joue aussi un rôle important comme à Bobigny qui fondent uneharmonie municipale dès 1921.

Les kermesses organisaient par l'école sont un lieu de rencontre privilégié entre les parents et le corps enseignant, l'école s'invite ainsidans la rue.La culture est donc une forme de politique sociale très importante dans les banlieues.

Elle revêt différents aspects et différentes formes. En conclusion, la banlieue revêt différente forme et diffèrent but.

Les politiques sociales ont fleuries à son encontre, tellement qu'il est difficile pour l'historien de lesquantifier.

Le terme de politique sociale a lui-même eu un effet trompeur.

En effet, que peut-on qualifier de politique sociale ? Le terme est tellement large etgénérique limite « fourre-tout » qu'il devient difficile de cerner les actions qui en découlent.Il est indéniable que la banlieue est un véritable vivier social et un laboratoire d'expérimentation des mesures prisent par l'état providence.

Cette étude aurait voulus'appuyer sur les solidarités « formelles » et « informelles » mais cela sortirait du cadre du sujet.L'état et les municipalités vont donc trouver des réponses inédites dans la gestion et la vie des banlieues.

Tout d'abord dans l'urbanisation puis ensuite dans la gestioninterne telle que l'enfance ou encore la culture.Cette étude a voulu démontrer une volonté de l'état de gérer les populations tout en ayant conscience du caractère précaire du à certaines populations.

Uneconstellation de population et d'ethnie vont s'y retrouver ce qui va enclencher des mesures diverses et adaptés à ce type de population.

La crise de la ville et dulogement à surtout forcée l'état à agir pour règlementer les flux de populations ainsi que l'extension des habitations précaires.Les banlieues véritables « melting pot » populaires vont répondre aux craintes des sociologues des années 1960, devenant de véritables bombes à retardement etcréant les conflits sociaux que nous connaissons actuellement. Bibliographie : Annie Fourcault, Bobigny, banlieue rouge, 20ème siècle, revue d'histoire, Paris, 1988Annie Fourcault, Le monde des grands ensembles, Créaphis, Paris, 2004Annie Fourcault, Emmanuel Bellanger, Mathieu Flonneau, Paris/banlieues, conflits et solidarités, Créaphis, Paris, 2007.Marec Yannick, Villes en crise ? Les politiques municipales face aux pathologies urbaines (fin XVIIIe-finXXe siècle), Creaphis, Paris, 2005 Y.

Maury, Les Hlm.

L'Etat Providence vu d'en bas, L'Harmattan, 2001.. »

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