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La Corée Du Nord Et L'Arme Nucléaire

Publié le 11/11/2012

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L’opportunisme qui lie coups de force et opérations militaires à faux semblant d’ouverture et excuses

diplomatiques est ainsi la marque de fabrique des relations extérieures de la RPDC. Toutefois si ce

comportement est toléré par les puissances qui l’entourent c’est avant tout parce que chaque parti y

trouve ses intérêts. Entre justification du réarmement ou mise en échec de la réunification le Japon, la

Corée du Sud, la Chine et les Etats Unis ne peuvent se permettre d’agir. Et au final c’est bien à la Corée

du nord que cela est le plus néfaste. En 2009 elle n’est toujours pas reconnue par les Etats Unis, le

Japon, la France et d’autres pays ce qui oblige à voir dans cette

politique une volonté égoïste des tenants du régime de se maintenir au pouvoir davantage qu’une

véritable politique impériale voulant assurer la puissance d’un pays où selon les estimations des ONG la

moitié de la population souffre de malnutrition.

Conclusion : Comme il a été souligné la Corée réunifiée constituerait un ensemble de 70 millions

d’habitants dont la puissance serait néfaste aux intérêts des différents acteurs en présence dans la

région. D’autant que le coût d’une telle réunification ne pourrait être assumé par la seule Corée du Sud,

et ni le Japon ni les Etats Unis ne sont prêt à en porter totalement la charge.

« soviétique mais également un risque que la situation dégénère durant cette période d’instabilité.

En effet avec la disparition de l’URSS la protection de Moscou se fait ténue et si la Russie continue d’avoir une influence dans la région, cette dernière n’est plus décisive.

D’autant que le dirigeant Coréen agaçait dès avant ses autres homologues à l’Est par sa farouche et instable volonté d’indépendance.

Durant presque un an la Corée se trouve l’objet de nombreuses pressions et Bill Clinton affirme qu’il n’hésitera pas à utiliser l’intervention militaire si le pays ne se plie pas aux exigences de l’ONU.

En juin 1994 dans une position défavorable et mourant Kim Il Sung reçoit Jimmy Carter envoyé en mission par l’administration démocrate, un accord cadre est proposé à la Corée, l’installation de centrales civiles à eau légère ainsi qu’une aide alimentaire sont conditionnées par l’arrêt totale du programme militaire.

En juillet le « grand leader » meurt et l’accord est signé en octobre.

D’une manière tout d’abord informelle, puis plus franchement son fils Kim Jong Il lui succède, le poste de Suryong ne lui est toutefois pas attribué etpendant trois ans, un deuil national est décrété.

S’il dirige le pays son emprise n’est en rien comparable à celle de son géniteur, à 52 ans il est touché par des problèmes de santé et l’aura de résistant qui avait fait de Kim il Sung un chef incontesté lui manque.

Cette relative accalmie permise par la succession à la tête du régime voit également apparaître un certains nombres d’acteurs nouveaux.

Les Géants asiatiques, entre volonté d’implication et apathie embarrassée : La Corée du nord se trouve en effet coincée entre les deux géants asiatiques dont les aspirations oscillent entre nécessaire rapprochement et inéluctable rivalité.

A ce titre la position de chaque parti résulte des mêmes tensions qui rendent impossible une position tranchée.

L’unification de la Corée est en effet considérée d’une manière similaire par le Japon qui verrait naître une puissance politique capable de revendications plus durs notamment sur les litiges territoriaux et tout simplement un rival économique en Asie.

Toutefois écarté longtemps du jeu le Japon a à cœur de peser dans les négociations c’est pourquoi en 2002 le premier Ministre Koizumi se rend à Pyongyang en vue d’engager la normalisation sans conditions des relations avec la Corée du nord et qu’il s’engage avec réticence à assurer une partie de la charge économique de la réunification si les conditions favorables pour qu’elle soit engagée étaient réunies.

Un nouvel accord est signé en février 2007 afin de finaliser la normalisation mais les tirs de fusée interrompent le processus.

Pour le Japon en plus des avantages militaires et technologiques la situation facilite le remplacement des forces navales américaines en Asie par des forces Japonaise, même si ce processus reste minime.

Le plus important reste le débat que cela suscite autour de l’article 9 qui interdit pour les Japonais la guerre et la possession d’une armée.

Toutefois ces positions respectives ne limitent pas la RPDC dans un rôle de pion et à nouveau le caractère imprévisible de sa politique étrangère se manifeste.

L’illusion de la soumission à la légalité internationale : Duplicité des déclarations de confiance : De 1992 à 2000 la Corée est considérée, sur foi des déclarations des services secrets américains posséder 1 à 3 armes nucléaires.

Depuis 2000 et particulièrement juillet 2001 ces soupçons sont mués en certitudes sous le gouvernement Bush.

Malgré tout, le caractère toujours opaque des déclarations Coréenne permet d’ignorer cet état de fait en attendant un moment plus propice.

James Kelly en 2002 se rend à Pyongyang pour reprendre le dialogue mais révèle publiquement la connaissance par les Etats-Unis du programme nucléaire secret visant à poursuivre celui officiellement démantelé en 1994.

Le 16 octobre 2002 la diplomatie nord coréenne admet effectivement la poursuite d’un processus de production d’armes nucléaires.

En quelques mois la Corée du nord renvoie les inspecteurs de l’AIEA et en janvier 2003 quitte le TNP.

En pleine crise Irakienne les Etats Unis ne peuvent se permettre d’intervenir trop directement.

D’une part les. »

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