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La souveraineté des États est-elle remise en cause par la puissance des firmes multinationales ?

Publié le 02/09/2012

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Les firmes multinationales bien qu'elles soient aujourd'hui un acteur essentiel sur la scène internationale, et si elles interfèrent parfois dans la souveraineté de l'État dans le domaine économique et financier, l'État garde la gestion et son pouvoir d'intervention dans les domaines principaux de l'action étatique : La recherche, l'éducation, les orientations budgétaires, la fiscalité, les politiques de commerce, d'investissement, et d'industrie. Le poids de l'État dans sur la scène économique n'a pas baissé, et il aurait même doublé selon un rapport de la banque mondiale datant de 1997, aussi bien dans les pays industrialisés que les pays en voie de développement entre 1960 et 1995. Cela se traduit concrètement par un rôle de redistribution fort de l'État avec, comme le souligne S. Cohen dans « Multinationales : une 'prise d'otages' réciproque «, l'augmentation dans les pays de l'OCDE des dépenses publiques de 2 points du produit intérieur brut. De plus, le constat semble établit que les pays qui pratiquent le plus l'ouverture de leurs frontières, et qui sont les plus ouverts aux marchés extérieurs, sont les pays consacrant la plus grande part de leur produit intérieur brut à leurs dépenses publiques. C'est notamment l'idée développée par D. Rodrik cité par P. Evans dans « The Eclipse of State ? «.

« intérieur brut.De plus, le constat semble établit que les pays qui pratiquent le plus l'ouverture de leurs frontières, et qui sont les plus ouverts aux marchés extérieurs, sont les paysconsacrant la plus grande part de leur produit intérieur brut à leurs dépenses publiques.

C'est notamment l'idée développée par D.

Rodrik cité par P.

Evans dans « TheEclipse of State ? ».

Cela s'explique par une pression forte des populations qui devant la crainte de l'ouverture des frontières causée par la mondialisation, vontréclamer des mesures sociales afin d'éviter tous risques sociaux liés à cette libéralisation.

La mondialisation de l'économie et le développement de l'économie libéraleest vu comme un danger pour leur situation craignant notamment le plus souvent une perte d'emploi, ou le risque de perdre des acquis sociaux. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Les États restent aujourd'hui encore et toujours souverain dans les principaux domaines d'actions de l'État.

Cela ne signifie pas pour autant qu'il n'est pas perméableaux pressions des firmes multinationales.

On peut observer un certain phénomène d'impuissance des États par la pression que les firmes peuvent exercer sur les États,voire parfois de chantage à la délocalisation.

Les États forts sont en mesures de pouvoir résister à la puissance de ces firmes, contrairement à certains États plusfaible, qui peuvent avoir du mal à résister à l'exigence de ces firmes.Toutefois, le poids prééminent des firmes multinationales dans l'économie mondiale met en évidence une « dépendance réciproque » entre les États et les firmesmultinationales.

Les uns ne pouvant se passer des autres.

Le summum de cela est illustré par l'impérialisme américain où politiques et multinationales font corps.

LesÉtats cherchent à attirer les multinationales afin de dynamiser leur économie et surtout créer de l'emploi.

Pour cela elles sont d'obliger de faire les yeux doux aumultinationales et de se rendre attractive.

Les multinationales ont besoins des États pour s'installer dans leurs pays dans de bonnes conditions, sont dépendantes desÉtats qui ont un certain pouvoir de régulation par la mise en place de normes juridiques, comme a pu l'illustrer la dernière crise économique et financière.. »

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