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Laval Pierre Homme politique français

Publié le 01/04/2019

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Laval Pierre

Homme politique français

 

* 28.6.1883, Châteldon, Puy-de-Dôme + 15.10.1945, Fresnes, Seine

 

Laval commence sa carrière politique comme député socialiste (1914-1919) mais quitte le parti dès 1920. Il est ensuite élu député socialiste indépendant (1924-1927) puis sénateur (1927-1940). Plusieurs fois ministre à partir de 1925, il est président du Conseil à deux reprises dans les années 30 (1931-1932,1935-1936), et prend en charge les Affaires étrangères en 1932 et de 1934 à 1936. Tout en mettant en oeuvre une politique d'apaisement - assez proche de la politique britannique - vis-à-vis de l'Allemagne nazie, il tente d'établir des relations étroites avec l'Italie fasciste (signature en 1935 du traité de Rome mettant fin aux rivalités coloniales franco-italiennes) et signe un pacte d'assistance mutuelle avec l'Union soviétique (1935). Après la défaite de la France face à l'Allemagne, il est l'artisan du vote du 10 juillet 1940 accordant les pleins pouvoirs à Philippe Pétain, met en place l'Etat français et devient vice-président du Conseil du gouvernement de Vichy. Renvoyé le 13 décembre 1940 et provisoirement emprisonné sur ordre du Maréchal, Laval revient au pouvoir en avril 1942, succédant à François Darlan au poste de président du Conseil. Il collabore alors étroitement avec les forces d'occupation allemandes, notamment en assurant la participation de la police française aux rafles de juifs et en instaurant le Service du travail obligatoire (STO). Arrêté après sa fuite en 1945, Laval est condamné à mort pour trahison et exécuté.

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« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)LAVAL, Pierre (28 juin 1883-15 octobre 1945) Homme politique Fils d’un aubergiste d’Auvergne, Pierre Laval se veut l’avocat des pauvres avant de commencer une carrière politique en tant que député socialiste pacifiste.

Lorsqu’il est réélu à la Chambre des députés en 1924, il porte l’étiquette de socialiste indépendant.

En 1927 il passe au Sénat.

Il occupe au sein de divers gouvernements plusieurs fonctions ministérielles.

Il est, à deux reprises dans la même période, président du Conseil.

L’anglophobie devient une ligne de force de sa politique après l’échec du rapprochement qu’il a tenté avec l’Italie fasciste et que l’Angleterre — que la politique de conquête de l’Italie en Afrique inquiète — n’a pas admis.

Laval ne revient au pouvoir qu’après la défaite de 1940 .

Il a recours autant à la persuasion qu’à l’intrigue, ou à la menace, pour convaincre la Chambre de voter les pleins pouvoirs au maréchal Pétain .

Celui-ci en fait, en tant que chef de l’Etat français, le vice-président du Conseil.

Favorable à la collaboration, il prépare l’entrevue de Montoire .

En 1941 la mésentente entre Laval et Pétain amène ce dernier à faire appel à Darlan .

C’est sous la pression allemande que le maréchal Pétain fait libérer Laval et le rappelle au gouvernement. Il cumule les ministère de l’Intérieur, des Informations et des Affaires étrangères, et met en œ uvre tous les aspects de la politique de collaboration, qui vont de l’ instauration du service du travail obligatoire , en 1943, à la création de la milice .

Celle-ci implique une lutte implacable contre la résistance intérieure, comme la déportation des Juifs de France . Arrêté par les Américains, qui le livrent à la France, Laval est condamné à mort pour haute trahison et fusillé à Fresnes en octobre 1945.. »

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