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Le piège des régionales

Publié le 04/12/2018

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Face à une droite déboussolée, la «gauche plurielle», qui allie socialistes, communistes et VertsÇaffiche. à la veille du printemps 1998, une santé insolente. Elle bénéficie, dix mois après son arrivée au pouvoir, d’un état de grâce lui assurant une popularité importante. Sans faire de faux triomphalisme, cette gauche est sereine. Son redressement est prévisible après le score catastrophique de 1992. Par ailleurs, cette élection se produit trop peu de temps après son arrivée aux affaires. On ne peut pas encore la juger sur son bilan. L’opinion a plus en tête celui d’Alain Juppé qu’elle juge globalement négatif.

Le piège des régionales

 

Avec 851 listes, dont 797 dans l’Hexagone, l’offre électorale pour les élections régionales du 15 mars 1998 reste stable par rapport à la précédente consultation de 1992. Mais la donne politique a radicalement changé. Lors de la précédente échéance, qui intervenait dans un climat de fort rejet de la gauche au pouvoir, lequel avait profité aux écologistes et au Front national, le RPR et l’UDF avaient pu conserver 20 des 22 Régions métropolitaines. Cette fois, moins d’un an après la dissolution ratée de 1997, c’est à la droite républicaine de connaître ce désamour avec l’opinion.

 

Au-delà de ces évolutions, les élections de mars 1998 posent une nouvelle fois la question du mode de scrutin à la proportionnelle. Un mode de scrutin qui empêche de dégager de véritables majorités. Et qui va provoquer un véritable séisme dans la vie politique, une partie de la droite faisant alliance avec le Front national.

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