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Lecture linéaire : Le piège d’Araminte. Acte II scène 13, Les fausses Confidences, Marivaux

Publié le 16/05/2022

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« Lecture linéaire : Le piège d’Araminte.

Acte II scène 13, Les fausses Confidences, Marivaux. 1Araminte, poursuivant. Êtes-vous prêt à écrire ? Elle ne perd pas de temps et veut tout de suite commencer à écrire la lettre « poursuivant ».

On voit qu’elle s’impose face à Dorante.

Sa question rhétorique n’attend pas de Dorante une réponse orale mais qu’il lui obéisse, c’est un rappel des rôles. 2Dorante. Madame, je ne trouve point de papier.

Il donne l’air d’être perdu, n’a pas l’air de vouloir écrire la lettre et n’a aucune volonté. 3Araminte, allant elle-même. Vous n’en trouvez point ! En voilà devant vous.

« En voilà devant vous.

» Ca confirme que Dorante ne veut pas écrire la lettre et l’exclamation « ! » d’Araminte donne l’air d’être énervé et impatiente.

Les didascalies d’Araminte pourrait montrer une certaine agitation de sa part, la ponctuation peut nous informer du fait qu’elle soit agacée devant le comportement de Dorante. 4Dorante. Il est vrai.

Dorante parle très peu, on voit qu’il n’écoute pas Araminte car l’idée de la lettre ne lui plait pas.

Mais cette courte réplique montre sa soumission et le fait qu’il n’est rien à redire. 5Araminte. Écrivez.

« Hâtez-vous de venir, monsieur ; votre mariage est sûr… » Avez-vous écrit ? Elle utilise l’impératif « écrivez », elle essaie de manipuler Dorante par son autorité mais est toujours impatiente « Avez-vous écrit ? » Elle met une pression en usant du verbe hâter « hâtez-vous de venir » qui montre son empressement.

Pour accentuer cette pression, elle ajoute « votre mariage est sûr » en utilisant l’adjectif possessif « votre » qui pourrait laisser sous-entendre que même si c’est un piège elle ne veut pas être associer au comte. 6Dorante. Comment, madame ? Dorante n’écoute toujours pas mais commence à écouter Araminte en lui demandant de répéter « Comment, Madame ? » Mais sa réplique fait penser qu’il ne réalise pas ce qu’il vient d’entendre. 7Araminte. Vous ne m’écoutez donc pas ? « Votre mariage est sûr ; madame veut que je vous l’écrive, et vous attend pour vous le dire.

» (À part.) Il souffre, mais il ne dit mot ; est-ce qu’il ne parlera pas ? « N’attribuez point cette résolution à la crainte que madame pourrait avoir des suites d’un procès douteux.

» Sa question « Vous ne m’écoutez donc pas » nous informe qu’Araminte se met en colère à Dorante, faute de ne pas l’écouter mais elle remarque qu’il ne peut pas trop en demander car Dorante est mal en point « il souffre, mais il ne dit mot » et s’inquiète pour lui.

Elle veut avouer au comte et à Dorante qu’elle veut épouser le Comte car elle ne peut pas gagner le procès « Des suites d’un procès douteux ».

Elle utilise la répétition du mariage pour bien faire comprendre à Dorante qu’elle va épouser le Comte et qu’il a bien entendu. 8Dorante. Je vous ai assuré que vous le gagneriez, madame.

Douteux ! il ne l’est point.

Dorante est certain que Araminte gagnerait le procès « Douteux ! il ne l’est point » et il l’en avait même informé « je vous ai assuré », preuve que le procès n’est pas la cause que Araminte veuille. »

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