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Rabin Yitzhak

Publié le 05/04/2019

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Rabin Yitzhak Officier et homme politique israélien * 1.3.1922, Jérusalem + 4.11.1995, Tel Aviv

 

Après une longue carrière militaire, qui le mène de l'unité d'élite de la milice juive Palmach au commandement de l'état-major lors de la guerre des Six-Jours (1967), Rabin devient ambassadeur à Washington (1968-1973). En 1974, il est le premier chef du gouvernement israélien né dans le pays. Se comportant tel un \"faucon\" dans ses relations avec les Palestiniens et ses voisins arabes, il entre comme ministre de la Défense (1984-1990) dans les cabinets de coalition de Yitzhak Shamir et de Shimon Peres et conduit alors une politique sévère, notamment face à l'insurrection palestinienne, l'Intifada. De nouveau Premier ministre et ministre de la Défense à partir de 1992, il signe en 1993 les accords de Gaza-Jericho qui, par la reconnaissance mutuelle de l'Organisation de la libération de la Palestine (OLP) et d'Israël, garantissent une autonomie partielle aux Palestiniens et constituent le premier pas vers un règlement durable du conflit. Rabin reçoit en 1994 le prix Nobel de la paix avec Shimon Peres et Yasser Arafat, et met un terme la même année à l'état de guerre avec la Jordanie du roi Hussein II. En novembre 1995, il est assassiné par un représentant de la tendance conservatrice, qui vise la création d'un grand État d'Israël et voit dans la politique d'entente avec les Palestiniens un risque vital pour les intérêts du pays.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)15 novembre 1967 Série D-3 Fiche N• 2079 Rabin (Yitzhak) 1.

Lorsqu'il fut nommé chef d'état-major des forces armées d'Israël en 1964, le général Yitzhak Rabin était le symbole même, par sa personnalité, sa formation et sa carrière militaire, de la jeune génération juive de Palestine qui a porté sur ses épaules le poids de la guerre d'indépendance d'Israël (1948-1949).

En gagnant la «guerre de Six Jours» de juin 1967, il est entré dans la légende israélienne.

2.

Né en 1922 à Jérusalem, Yitzhak Rabin fait ses études secondaires à l'école d'agriculture « Kadouri "• dans la vallée de Jezréel, qui fut une pépinière d'officiers supérieurs israéliens.

Son esprit pionnier de tendance socialiste le conduit ensuite à devenir membre d'un kibouts de la région de Haïfa.

A ce titre, il entre dans le Palmakh, troupes de choc de la Haganah (organisme défensif de la population juive de Pales­ tine) formées par les Britanniques pour faire face à une éventuelle invasion allemande.

3.

En 1941, il participe avec son unité à l'offensive anglaise en Syrie.

Il se spécialise cependant dans les actions de sabotage derrière les lignes françaises vichystes, comme son ainé, le général Moshé Dayan.

Il a 22 ans lorsqu'il est nommé chef de bataillon adjoint et qu'il prend part à une opération caractéristique de l'époque et du pays: l'attaque du camp de détention d'Atlit, entre Tei-Aviv et Haïfa, où des immi­ grants illégaux juifs étaient détenus par les autorités du Mandat britannique.

Ces der­ nières l'arrêtent en 1946 et l'incarcèrent pendant six mois.

4.

Commandant de la brigade ..

Har-el "-à 26 ans, il est responsable du ravltàlllement de Jérusalem dont le quartier juif est investi par la Légion arabe transjordanienne et les troupes irrégulières arabes.

Devenu l'adjoint du général Ygal Alon, Yitzhak Rabin commande avec lui la prise de Lod (Lydda) et de Ramleh dans la plaine côtière.

Ils descendent ensemble vers le front sud et c'est en tant que chef des opérations que Rabin est associé à la campagne du Néguev et à la prise d'Eilat sur la mer Rouge.

En 1949, il fait partie de la délégation d'Israël aux pourparlers d'armistice avec I'Egypte, à Rhodes.

5.

Comme la plupart des officiers de carrière israéliens, Rabin ne parfait sa forma­ tion qu'après son entrée dans les cadres supérieurs de l'armée.

Il a été l'un des pre­ miers Israéliens à suivre, en 1953, des cours de stratégie moderne, d'abord en Grande­ Bretagne, puis à Fort-Biiss (Etats-Unis).

Nommé "alouf" (général de brigade) et chef du département Formation et Entraînement au quartier général, c'est à ce titre et jusqu'à sa nomination de " rav-alouf" (général en chef) qu'il effectue plusieurs visites en Europe et en Afrique.

Au Congo-Léo, il conclut des accords pour l'entraînement de parachutistes congolais en Israël.

6.

Nommé chef d'état-major général pour la période de trois ans habituelle (qui devait se terminer le 1er janvier 1967), il a vu son mandat prolongé d'un an par décision gouvernementale.

Il occupera le poste le plus important de la diplomatie israélienne, ambassadeur à Washington.

si les événements n'amènent pas le gouvernement à le maintenir exceptionnellement dans ses fonctions militaires actives.. »

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