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sécurité sociale (politique & socièté).

Publié le 20/05/2013

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sécurité sociale (politique & socièté). 1 PRÉSENTATION sécurité sociale, ensemble des institutions garantissant aux travailleurs et à leurs familles un revenu de remplacement et des prestations sociales en cas de maladie, de maternité, d'invalidité, d'accident du travail ou de décès. 2 HISTORIQUE Le système actuel de sécurité sociale est relativement récent -- il a été institué par les ordonnances d'octobre 1945 --, mais il est également le fruit d'une longue évolution. Les étapes du passage à une protection généralisée et universelle s'expliquent par les bouleversements économiques et sociaux provoqués par l'avènement de la société industrielle. La délitescence des solidarités anciennes (villageoises ou familiales) au XIXe siècle rendit impératif l'élaboration d'un système garantissant une certaine sécurité face aux risques sociaux. Les sociétés de secours mutuels furent, au XIXe siècle, la forme privilégiée prise par cette quête. Le mouvement mutualiste, soupçonné de positions partisanes, ne parvint cependant à s'inscrire dans la France républicaine et napoléonienne qu'à condition de neutralité politique, alors que le libéralisme ne laissa place qu'à un système d'assistance publique insuffisant. La levée des restrictions freinant le développement des mutuelles par la loi de 1898 permit leur épanouissement : elles regroupaient en 1939 plus de 9 millions de membres. La même année, la législation concernant les accidents du travail fut modifiée : le risque fut mutualisé et, ainsi, le salarié n'avait plus à prouver que son patron avait commis une faute pour être indemnisé. C'est dans l'Allemagne de Bismarck qu'il faut rechercher la naissance des assurances sociales (assurances maladie, accident, invalidité et vieillesse) dans les années 1880. Acte politique visant à rallier les socialistes, l'institution d'assurances obligatoires marqua aussi pour l'État l'acception d'un rôle de promoteur du bien-être social. Ces premières assurances sociales fonctionnaient grâce aux cotisations sociales et patronales. La France montra quelques velléités de transposer le système allemand à travers la loi du 5 avril 1910 sur les retraites ouvrières et paysannes, mais il fallut attendre les années 1920 pour qu'un projet ambitieux et cohérent soit élaboré. Le système concrétisé par la loi du 30 avril 1930 est toutefois très en retrait de ce qui avait ét&ea...

« Les quatre caisses du régime général sont des établissements publics nationaux, les autres caisses nationales, régionales ou locales étant de droit privé.

Ce statut de droitprivé confère aux différents organismes une certaine autonomie qui reste incomplète puisque l’État garde un rôle de tutelle et de contrôle.

Les litiges individuels relèventdes tribunaux des affaires de sécurité sociale (TASS), qui sont des juridictions civiles, mais une partie du contentieux peut revenir aux juridictions administratives, dans lamesure où ces organismes prennent des décisions qui ont un caractère réglementaire, dans l'exécution du service public. La responsabilité de la gestion des caisses a été modifiée à plusieurs reprises.

Au départ, les syndicats désignaient les membres des conseils d’administration ; le choix futensuite confié aux assurés, qui élurent leurs représentants parmi ceux qui étaient proposés par les syndicats jusqu’en 1967.

L’ordonnance de 1967 instaura un mode degestion paritaire entre représentants des assurés et des employeurs tandis que, en 1982, le principe de l’élection fut rétabli et la majorité des sièges réservée aux syndicats.Une dernière modification est intervenue en juin 1996, qui a rétabli la parité entre représentants des assurés sociaux et des employeurs, et représentants désignés par lesorganisations syndicales.

Les directeurs des caisses locales sont choisis par le conseil administratif des caisses nationales.

Les directeurs des organismes nationaux sontquant à eux nommés par l’État. Une nouvelle répartition des présidences des caisses a eu lieu en juin 1996.

Force ouvrière (FO), qui présidait la CNAMTS depuis 1967, s’est vu exclue de toute présidence.Les présidences appartiennent désormais à la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) pour la CNAF, la Confédération française démocratique du travail(CFDT) pour la CNAMTS, la Confédération française de l’encadrement de la Confédération générale des cadres (CFE-CGC) pour la CNAV et le Mouvement des entreprises deFrance (Medef) pour l’ACOSS.

Cette diminution du poids des syndicats a été interprétée comme la marque d’une volonté d’étatiser la Sécurité sociale, étatisation préalable àune réforme de son fonctionnement. La Sécurité sociale est en effet déficitaire du fait de l’évolution divergente des recettes et des dépenses.

Sous ce constat global se cache la situation particulière de chaquebranche : la branche assurance maladie est créditrice alors que les autres sont plus ou moins déficitaires.

Les dépenses de santé, en particulier, contribuent à un déficit quidevrait être de 12,9 milliards de francs en 1998, en réduction par rapport aux années antérieures.

Pour poursuivre cette amélioration, diverses mesures sont appliquées ouà l’étude : l’augmentation des cotisations ou des impôts et taxes affectés comme le RDS (Remboursement de la dette sociale), la baisse du niveau de protection par le non-remboursement de certains soins ou le recul de l’âge de la retraite — ce qui pourrait provoquer l’apparition d’un secteur privé de la protection sociale — ou encore unemaîtrise des dépenses de santé par un encadrement plus rigoureux de la gestion des établissements de soins ou des actes médicaux. Voir Handicap, politique du ; Mutualiste, mouvement ; Personnes âgées, politique des ; État-providence. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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