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vote des femmes (politique & socièté).

Publié le 20/05/2013

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vote des femmes (politique & socièté). 1 PRÉSENTATION Vote des femmes Après avoir obtenu le droit de vote en avril 1944, les femmes votent en France, pour la première fois, aux élections municipales de mars 1945. Le 5 mai 1946, des religieuses votent, à l'occasion du référendum constitutionnel, qui voit la victoire du " non " avec 53 p. 100 des suffrages exprimés. AFP (politique & socièté). vote des femmes, droit des femmes de participer au suffrage universel et de poser leur candidature à l'occasion d'une élection. L'accès au vote, qui conditionne l'égalité politique des femmes, a constitué un sujet de débat depuis l'Antiquité. Les modes autocratiques de gouvernement, fréquents dans l'Antiquité, et les régimes féodaux du Moyen Âge imposaient cependant de telles restrictions au droit de suffrage que son extension aux femmes n'avait jamais pu constituer un enjeu politique. La naissance de véritables mouvements en faveur du vote des femmes a été postérieure à l'extension du droit de suffrage pour les hommes, qui s'est développé dans les pays occidentaux à la faveur des révolutions démocratiques des XVIIIe et XIXe siècles. 2 AUX ÉTATS-UNIS Le mouvement moderne de revendication pour l'extension du droit de vote aux femmes s'est d'abord développé en Amérique. Avant la guerre de l'Indépendance, les femmes américaines participent à la vie publique plus librement que dans les pays occidentaux. Ainsi, entre 1691 et 1780, les femmes propriétaires votent dans l'État du Massachusetts. Le mouvement quaker ainsi que certains hommes politiques, tels que Thomas Paine, prennent position en faveur des droits politiques des femmes. Bien que ni la Déclaration d'indépendance ni la Constitution des États-Unis ne leur accordent le droit de suffrage, le Congrès continental débat longuement la question, pour décider finalement qu'il doit revenir à chaque État de définir les règles du vote. Au début du XIXe siècle les partisans du suffrage féminin, qui s'associent aux mouvements antiesclavagistes et aux ligues antialcooliques, n'obtiennent pas la satisfaction de leurs revendications. En 1848, exaspérées par le refus du Congrès antiesclavagiste de Londres d'accorder un siège aux femmes, les féministes Lucretia Coffin Mott et Elizabeth Cady Stanton lancent la campagne pour le suffrage f&ea...

« 3.2 Féminisme et socialisme Au XIXe siècle, la revendication en faveur du vote des femmes s’inscrit dans le cadre plus large du mouvement socialiste.

Malgré l’hostilité de nombreux socialistes à l’égard du suffrage féminin (en 1848, comme en 1793, l’Assemblée nationale refuse aux femmes les droits politiques), le socialisme révolutionnaire, par la voix de Friedrich Engelset de Flora Tristan, soutient les droits politiques et économiques des femmes.

Pour Friedrich Engels, on refuse le suffrage aux femmes comme on a longtemps refusé lesuffrage aux ouvriers.

Pour Flora Tristan, il peut y avoir alliance entre le féminisme et le socialisme révolutionnaire, mais les femmes doivent être les agents de leur proprelibération. 3.3 L’anticléricalisme, obstacle au droit de vote féminin En 1868, la liberté de réunion est rétablie et les féministes se réunissent de nouveau pour exiger la reconnaissance de leurs droits.

Beaucoup d’entre elles, comme LouiseMichel et André Léo, participent à la Commune de Paris, mais la répression qui suit ne permet pas la satisfaction des revendications exprimées.

Au XXe siècle, le mouvement en faveur du suffrage des femmes se heurte à l’opposition des sénateurs marqués par l’anticléricalisme, qui craignent l’influence du clergé sur l’électoratféminin. 3.4 Au-delà du droit de vote : le débat de la parité C’est Léon Blum qui ouvre la voie en faisant entrer des femmes dans le gouvernement du Front populaire.

Pourtant, le droit de vote ne leur est définitivement reconnu qu’en1944. Cependant, cette égalité de droits entre les hommes et les femmes ne se traduit pas par une égalité réelle dans la composition des assemblées élues.

Si, de 1991 à 1992,une femme, Édith Cresson, occupe pour la première fois en France le poste de Premier ministre, la sous-représentation des femmes dans la vie politique française est telleque, à partir du début des années 1990, certains et certaines, dont notamment Gisèle Halimi, revendiquent l’inscription, dans la Constitution française, de la notion deparité, afin que hommes et femmes représentent en nombre égal leurs concitoyens et concitoyennes.

Après avoir suscité de vifs débats au sein de l’opinion publique et desinstitutions, cette revendication aboutit à une révision de la Constitution et à la promulgation, le 6 juin 2000, de la loi sur la parité, « relative à l'égal accès des femmes etdes hommes aux mandats électoraux et aux fonctions électives ». 4 EN GRANDE-BRETAGNE Opie (John), Mary WollstonecraftL'écrivain anglais Mary Wollstonecraft — la mère de Mary Shelley, auteur du célèbre Frankenstein — est aujourd'hui considéréecomme l'auteur ayant fondé le mouvement féministe grâce à son ouvrage A Vindication of the Rights of Women (Défense des droitsde la femme) publié en 1792.John Opie, Mary Wollstonecraft (Mrs William Godwin), v.

1790-1791.

Huile sur toile, 75,9 × 63,8 cm.Tate Galleries, Tate Britain, Londres.Tate Gallery, London/Art Resource, NY Mary Wollstonecraft a été la première Britannique à revendiquer l’égalité politique des sexes dans son essai Défense des droits de la femme (A Vindication of the Rights of Woman, 1792).

Dès 1838, le mouvement chartiste, auquel les femmes sont étroitement associées, préconise le suffrage féminin et les libéraux John Bright et Richard Cobden appuient cette revendication.

En 1865, l’élection au Parlement du radical John Stuart Mill, qui apparaît comme un défenseur de la cause des femmes, donne unenouvelle impulsion à leurs revendications.

Des associations se fondent, mais se heurtent à la violente opposition de la reine Victoria et des Premiers ministres WilliamGladstone et Benjamin Disraeli. Emmeline PankhurstHulton Getty Picture Collection En 1897, plusieurs groupes féministes se réunissent au sein de la National Union of Woman Suffrage Societies (« Union nationale des sociétés pour le suffrage féminin »).Estimant le mouvement trop timide, Emmeline Pankhurst fonde en 1903 la Women’s Social and Political Union (« Union féminine sociale et politique, WSPU »).

Lessuffragettes de Pankhurst n’hésitent pas à utiliser des tactiques extrémistes : boycottage, bombes, bris de vitres, incendies, violentes manifestations, interruption demeetings parlementaires, grèves de la faim et même suicides.

Leur attitude provocatrice leur vaut de fréquents démêlés avec la police et de nombreuses arrestations.Pendant la Première Guerre mondiale, l’agitation cesse et les suffragettes apportent une contribution remarquée à l’effort de guerre, gagnant ainsi l’appui de l’opinion.

Ellesobtiennent partiellement satisfaction en 1918 lorsque le Parlement vote une loi accordant le droit de vote aux femmes de plus de trente ans, à condition qu’elles soientpropriétaires, veuves de propriétaire ou diplômées universitaires.

La loi du 2 juillet 1928 accorde sans restriction le droit de vote aux femmes.

En 1979, Margaret Thatcherest la première femme à être élue Premier ministre de Grande-Bretagne, fonction qu’elle occupe jusqu’en 1990. 5 DANS LES AUTRES PAYS C’est durant la première moitié du XXe siècle que, dans de nombreux pays, le suffrage a été accordé aux femmes : Nouvelle-Zélande (1893), Australie (1902), Finlande. »

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