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Comment vivre et surmonter un deuil ?

Publié le 28/08/2012

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Les émotions intenses éprouvées à la suite d'un deuil ne s'apaisent qu'avec le temps. Accepter la mort est l'un des plus grands défis proposés à chacun. Elle reste en effet une réalité révoltante pour l'homme qui as pire à l'immortalité. La mort révè le le sens même de la vie. Il n'est de religion ni de philosophie qui ne se soit préoccupée de ce sujet. La plupart d'entre elles en présentent des images rassurantes, comme la résurrection chez les catholiques, la réincarnation dans les philosophies extrême-orientales, l'accession à un monde meilleur, ou même une étape normale dans le cycle de la vie.

« profondément le comportement, ils nécessitent un t raiteme nt médical.

Quoi qu'il en soit , l'accep­ tation réelle de la perte d'un être cher peut prendre des mois, voire des années.

Des anniver­ saires, le re tour sur des lie ux du passé ravivent souvent des souvenirs et, avec eux , le chagr in.

La famille et les amis La plupart des gens , avec l'aide de leur famille et de leurs amis, se sortent relativement bien de cette épreuve .

L'instinct de conservation et la for ce vita le présents en chacun de nous vont jou er sur le long te rme .

Dans l'immédiat , ce sont l es proches qui ont le rô le le plus important à r emp lir en éco utant la personne affectée par un deuil , en la déchargeant des tâches quoti­ dienn es.

La tolé rance et l'éco ute affranc hie de t out jugement permettent à ceux qui souffrent d 'expr imer li brement le urs émotions , souvent contradicto ir es et irrationnelles.

Cette express ion d e la douleur , de la culpabilité, des griefs ou de la co l ère est infinim ent plus salutaire qu'une a tti­ tud e repliée.

Ne pas avoir à accomplir l es tâches .l Voir sa maison a disparaÎtre tors d'un incendie, et perdre ses biens et tes souvenirs qui s'y rattachent , est une épreuve qui peut mener à ta dépression.

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Lesjeunes femmes veuves qui ont un bébé doivent être l' objet d 'une attention toute particulière.

Elles peuvent en effet se montrer possessives avec leur enfant , mais aussi pleines de ressentiment à son égard.

quotidiennes le ur permet de trouv er l eur propre chemin au travers des émotions.

Ces principes de base étaien t connus longtemps avant l'époque mod erne: ils sont à la source d es règles prescrites par l es grandes re ligions monoth é istes concer­ nant les fun éra illes.

Dans certain es socié t és, elles sont pl us élaborées et permettent une expression libre des émot ions.

Au Moyen-Ori ent , les pleu­ reuses sont des professionnell es qui sont enga­ gées lors des enterrements , afin que le urs cr is, et leurs gémissements autorisent l es participants à pleurer eux-m êmes sans retenue.

Dans la religion jui ve, par exemp le , ce sont l es parents , les voisins e t l es amis qui, pendant les sept pr emi e rs jours , se chargent de faire l es courses , la cuisine et vei llent aux tâches quotidiennes.

Tous les rites de deuil ont pour but d 'aider ceux qui r esten t.

Ceux qui n'ont pas de famille ou d'amis pour l es aider cherchent parfois un recours dans la prièr e, et un interlocuteur compréhensif dans la personne d'un prêtr e, d 'un past e ur ou d 'un rabbin selon sa confess ion.

Version moderne et la ïqu e des confesseurs, l es psychologues re mplissent ce rô le a uprès de ceux qui ne cro i ent pas en Dieu.

Les enfants ont tout parti culiè re ment besoin d 'être écoutés.

En effet, devant le mystère et l'in­ justice de la mort et en l'absen ce de toute exp li­ cation , ils en invent eront un e.

La présence d'un adulte qui les aime , ou d'un psychothérapeute les rassure devant l'effrayante int ens ité de leurs émotio ns.

Pour les e nfants, on veill era en parti­ culier à maintenir inchang é le rythme d e la vie quotidienne ma lgré la disparition d'un père , d 'une mère, d'un fr ère ou d'une sœur.

Ce rythme constitue le rep ère qui le ur permet de n e pas se sentir complètement déstabilisés .

Le risque de suicide durant la prem ière année après un deu il ou une ruptur e sentime n­ tale est singu lièremen t augmenté, de même que celui de maladies.

Le tau x de morta lité est mu ltiplié par six durant cette première année.

Les religions et les philosophies face à la mort Les émotions intenses ép rou vées à la suite d'un deuil ne s 'apaisent qu'avec le temps.

Accepter la mort est l 'un des plus grands défis proposés à chacun.

Elle reste en effet u ne réa lité révo ltant e pour l'h omme qui aspire à l'immortalité.

La mort r évè le le sens mêm e de la vie.

Il n'es t de re ligion ni de philosophie qui ne se soit préoccupée de ce sujet.

La plupart d'e ntr e e ll es en présentent des images rassurantes , comme la résurrection c h ez les catho liqu es, la ré incarnation dans les philosophies extrême-ori entales , l'accession à un monde meilleur , ou même une é tape normale dans le cycle de la vie.

En Occident , malgré le paradis promis, la mort r este vécue avant tout comme une destruc­ tion et seule la foi permet de pactiser avec elle .

À l'inverse, l es boudd histes la voien t comme une lib érati on: quitter l'aspec t illusoir e des c hoses pour retrouver un Tout bien réel.

En Afrique , en revanch e, les morts r este nt parmi l es vivan ts sous la forme d'esprits .

Dans ces dive rses cultures , la mort n 'est jam ais conçue comme un anéa ntissement de l'êt r e, mais comme une transition qui doit lu i permettre, d'une maniè re ou d'une autre, de se survivre à lui-m ême.

Au-delà de l'a id e qu 'apportent l es croyances et les religions, l'expérience de la mort d'autrui const itue toujours, pour ceux qui reste nt , une remise en question du sens profond de la vie.. »

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