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enfant, psychologie de l' - psychologie & psychanalyse.

Publié le 19/05/2013

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enfant, psychologie de l' - psychologie & psychanalyse. 1 PRÉSENTATION enfant, psychologie de l', étude de l'enfant comme être spécifique, de la naissance à l'adolescence, portant notamment sur ses caractéristiques physiologiques et affectives, ainsi que sur ses facultés cognitives, linguistiques et perceptives. La psychologie de l'enfant s'attache à comprendre l'évolution et les modes d'expression des diverses composantes de la vie intellectuelle, affective et sociale de l'enfant. Par l'observation et la méthode expérimentale, elle cherche à déterminer dans quelle mesure les variables environnementales (comme les attitudes des parents) et biologiques (comme les structures cérébrales et la maturation physiologique) se combinent pour influencer le comportement. L'une des principales interrogations au coeur de la recherche porte sur les interrelations entre les différentes modifications comportementales et intellectuelles. 2 HISTORIQUE Platon comme Aristote ont traité des questions relatives à l'enfance. Pour Platon, les enfants sont dotés à la naissance de certains talents, que leur éducation doit chercher à développer. Aristote a proposé à son tour des méthodes d'étude du comportement des enfants. Par la suite, et jusqu'à une période récente, les enfants restent perçus comme des adultes en miniature, peu dignes d'attention en tant qu'individus. Au XVIIIe siècle, le philosophe français Jean-Jacques Rousseau semble faire écho à Platon en affirmant que l'éducation doit être la moins contraignante possible. 2.1 L'étude scientifique Alfred Binet Psychologue français, Alfred Binet est chargé en 1904 par le ministre de l'Instruction publique de développer un moyen pour repérer les enfants retardés. L'Échelle métrique de l'intelligence, élaborée en 1905 avec Théodore Simon, comporte une série de 30 épreuves permettant d'évaluer l'« âge mental « d'enfants de 3 à 13 ans, c'est-à-dire l'âge auquel un enfant, normalement développé intellectuellement, fournit habituellement la réponse donnée par l'enfant testé. Les enfants retardés peuvent ainsi être orientés vers un enseignement adapté. René Zazzo, fondateur de la psychologie scolaire en France, a révisé l'échelle Binet-Simon en 1966 (Nouvelle Échelle métrique de l'intelligence, NEMI). Culver Pictures Au XIXe siècle, la théorie de l'évolution de Charles Darwin stimule l'étude scientifique du développement de l'enfant. L'observation du comportement de survie de différentes espèces animales favorise les recherches sur les moyens d'adaptation au réel des enfants ainsi que sur la transmission, innée ou acquise, des comportements humains. L'étude du développement de l'enfant prend son essor au début du xxe siècle. Elle doit beaucoup au test d'intelligence élaboré en 1905 par le psychologue Alfred Binet et son collaborateur Théodore Simon dans le but d'évaluer les retards de développement d'enfants susceptibles de nécessiter un enseignement spécial. Le test Binet-Simon, qui repose sur des épreuves de comparaison de boîtes de poids différent, de copie de figure géométrique, etc., permet de calculer un quotient intellectuel, qui sera par la suite autant utilisé que décrié. Dans les années 1920, le psychologue américain Arnold Gesell crée à l'université Yale un institut de recherche entièrement con...
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« Schèmes de conservationLa conservation est un principe selon lequel les propriétés physiques d'un objet demeurent les mêmes en dépit d'un changement deleur apparence.

Dans ce test, il est d'abord demandé à l'enfant de comparer des quantités identiques de liquide contenues dans lesdeux petits verres.

Ensuite le liquide du verre du milieu est versé dans le grand verre étroit.

L'enfant indique alors que les quantitésde liquide dans les deux verres sont toujours les mêmes, manifestant ainsi sa compréhension des schèmes de conservation.

Lepsychologue suisse Jean Piaget considérait que l'apparition des schèmes de conservation marquait une étape importante dudéveloppement de l'enfant, parvenu au stade des opérations concrètes, étape qu'il situe vers 11-12 ans pour la conservation duvolume.Laura Dwight/Corbis Les théories du développement les plus influentes sont celle de Sigmund Freud, psychanalytique et centrée sur l’évolution de la personnalité, et celle du psychologue JeanPiaget, axée sur les stades de développement cognitif. La théorie de Freud pose comme principe que la satisfaction des pulsions dans le cadre social est un élément nécessaire au développement de la personnalité.

Les objetsphysiques de la libido, c’est-à-dire l’énergie sexuelle, évoluent avec l’âge et les périodes relatives à chacun de ces objets forment des stades.

Les enfants passent par quatrestades (oral, anal, phallique et génital), jusqu’à leur sexualité d’adulte.

La théorie de Freud intègre les données environnementales et biologiques. Pour Jean Piaget, les hommes sont tous des apprenants actifs dès leur naissance.

Il établit quatre phases du développement : leur succession est constante, mais leurchronologie peut être variable d’un enfant à l’autre.

Chacun des stades se caractérise par une structure d’ensemble, et la structure d’un stade devient partie intégrante dusuivant.

Le premier stade, dit d’« intelligence sensori-motrice » (de la naissance à la fin de la deuxième année), voit l’enfant passer de mouvements réflexes désordonnés àun comportement qui montre l’intériorisation et la combinaison des schèmes, c’est-à-dire des mouvements, des réflexes et des perceptions, associés et coordonnés.

Ledeuxième stade, celui de la « pensée préopératoire », intervient entre deux ans et sept ans ; elle recourt de plus en plus à des symboles abstraits.

Le troisième stade, celuide la « pensée opérationnelle concrète », entre sept ans et onze ans, marque l’apparition de la fonction sémiotique et met en jeu des comportements évolués de résolutionde problèmes ; il se termine par l’apparition des opérations complexes mettant en jeu espace et temps.

Le quatrième stade commence vers douze ans ; l’enfant acquiertalors une « pensée opérationnelle formelle » qui lui permet de développer des hypothèses et de déduire de nouveaux concepts. 4 LE DÉVELOPPEMENT DE L’ENFANT Les différents aspects du développement affectif et intellectuel de l’enfant sont analysés par les psychologues en tenant compte des phénomènes liés à la croissancephysique et aux modifications émotionnelles, psychologiques et sociales qui les accompagnent. 4.1 L’hérédité et l’environnement On s’accorde à penser que les modèles du développement de l’enfant sont déterminés par l’action conjointe et réciproque de la génétique et de l’environnement, bien queles recherches ne permettent pas de définir le rôle exact du patrimoine génétique.

L’investigation dans ce domaine porte sur des vrais jumeaux (ou homozygotes), élevésséparément.

Leurs comportements sont comparés en termes de ressemblances et de différences, ces résultats étant alors mis en parallèle avec ceux des jumeaux élevésensemble.

Cependant, les conclusions de ces études n’ont pas été validées.

Entre les années 1960 et 1980, le psychologue français René Zazzo analyse le paradoxe desvrais jumeaux élevés ensemble, qu’il résume d’une formule restée célèbre : « Même hérédité, même milieu, et pourtant deux êtres différents.

» 4.2 Le langage Noam ChomskyArchive Photos La capacité à communiquer et à comprendre un langage se développe tout au long de l’enfance.

La vitesse d’acquisition du langage est spectaculaire : le premier mot estémis vers douze mois ; la plupart des enfants disposent à deux ans d’un vocabulaire de 200 à 300 mots, qui passent à 2 600 mots à l’âge de six ans.

Les enfants de troisans forment des phrases correctes et, à l’âge de cinq ans, ils commencent à utiliser des constructions très élaborées.

Après cinq ans, ils continuent d’acquérir unegrammaire complexe et apprennent au cours de leur scolarité les règles qui régissent l’orthographe et la conjugaison.

Au-delà de ces résultats aujourd’hui bien connus, lesrecherches récentes (surtout depuis les années 1990) montrent que le développement du langage ne commence pas avec l’apparition des premiers mots.

Dès le sixièmemois de la vie intra-utérine, le fœtus consacre un temps considérable à se familiariser avec les sonorités de sa langue maternelle et la voix de sa mère.

Des étudess’intéressent également aujourd’hui au rôle du babillage dans l’adaptation du système articulatoire de l’enfant aux particularités de sa langue. La seule théorie de l’apprentissage ne paraît cependant pas suffisante pour expliquer le phénomène de l’acquisition du langage.

La question de son caractère inné estlongtemps restée centrale dans les débats sur le développement du langage.

Si, dans les années 1960, le linguiste américain Noam Chomsky soutenait l’hypothèse que le. »

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