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La psychanalyse de l'enfant selon Anna Freud

Publié le 25/07/2012

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psychanalyse

Le travail analytique est une force thérapeutique, pouvant aboutir à une guérison d’un certain mal-être, de quelque nature qu’il soit. Ainsi, il peut y être traité des difficultés intérieures, mais pouvant être la conséquence de heurts avec le monde extérieurs. Il est difficile d’identifier une situation de travail analytique chez l’adulte, par rapport à celle d’un enfant. Effectivement, l’enfant n’est pas en mesure de comprendre et encore moins de savoir ce qui est bon pour lui. Il n’a pas conscience des certains troubles de sa personne, comme une certaine agressivité par exemple, il n’est pas capable de discerner la normalité dans son comportement. Ainsi, il n’aura pas l’idée d’aller à la rencontre d’un analyste comme l‘aurait peut-être fait un adulte, surtout que le psychanalyste n’est autre qu’un étranger, et que l’analyse est quelque chose d’inconnu pour lui. Or, pour un enfant, l’inconnu suscite la peur. Ce sera donc les parents qui feront les démarches nécessaires afin que leur enfant fasse un travail analytique.

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« trouvaient que leur enfant avait un comportement farouche qui aurait comme origine un retard du développement intellectuel ou qui serai dû à une très grandetimidité.

Anna Freud après une brève observation a pu vite diagnostiquer le problème, il ne suffisait plus alors qu'à provoquer chez l'enfant l'attitude adéquate pourpouvoir commencer l'analyse.

Cette phase a été simplifiée car la patiente connaissait d'autres enfants qu'elle analysait.

Elle a pu ainsi s'appuyer sur les autres enfantspour créer un lien et donner des exemples.

Cette dernière s'était avérée particulièrement lucide sur son comportement ce qui rendit la phase préparatoire plus rapidecar elle avait conscience qu'il fallait qu'elle trouve une solution pour résoudre ses problèmes aussi difficile et long que ce soit.Elle expose ensuite un deuxième cas pour prouver que cette phase est la même que la névrose soit importante (comme dans le premier cas) ou pas.

La patiente étaitcette fois âgée de 11 ans, ses parents appartenaient à la bourgeoisie mais elle était une enfant particulièrement difficile car il lui arrivait notamment de voler ou dementir.

Lors de leur premier rendez vous Anna Freud l'aborda très simplement en lui demandant si elle acceptait l'aide d'une étrangère.

L'enfant avait alors comprisqu'elle l'aiderait contre ses parents ce qui voulait donc dire qu'elle devait devenir son allié.

Dans cette situation Anna Freud du s'inspirer de la méthode d'AugustAichhorn, pédagogue qui s'est intéressé à la psychanalyse, il a été reconnu pour son travail auprès d'enfants et d'adolescents abandonnés, carencés et délinquants.

Ilconseillait de toujours de se mettre du coté de l'enfant.

Il dit alors qu'il faut travail « avec » et non pas « contre » l'enfant.

Cette position s'avérait plus compliqué carelle avait été contacté par les parents et cela provoqua un certain malaise lors des entretiens.

L'enfant ici accepta la psychanalyse car elle s'était rendu compte que sonmauvais comportement provenait de sa relation difficile avec son père et sa belle mère, donc l'enfant était apte à être analysé.

Il est important de remarquer cependantqu'ici l'analyse a échoué car Anne Freud a choisi la mauvaise méthode. On retrouve donc ici dans ces deux exemples les éléments essentiels pour pouvoir débuter une analyse qui sont : le sentiment de souffrance, la confiance, l'accord del'enfant et enfin la conscience de la difficulté. Conclusion En conclusion, on peut dire qu'à travers ce texte nous avons appris qu'une psychanalyse chez un enfant n'est pas à prendre à la légère.Anna Freud a tenté de nous montrer la démarche à adopter pour entreprendre une analyse avec un enfant.

On a ainsi compris que l'analyse avec un enfant se préparedifféremment qu'avec un adulte car se sont deux êtres qui fonctionnent différemment et qui n'appréhendent pas de la même façon une analyse avec un étranger, quiest l'analyste.

Pour débuter une analyse avec un enfant, nous avons compris que le sentiment de souffrance, la confiance en l'analyste et l'acception du traitementétaient nécessaires.

Ces trois aspects s'obtiennent avec une intervention efficace de l'analyste et de l'entourage de l'enfant.. »

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