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Notions de Psychologie préliminaires

Publié le 12/11/2016

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5. — Les instincts sociaux (ou grégaires).

 

Existent dans maintes Espèces, sous une forme parfois même très complexe. A plus forte raison chez l’Humain, où, comme nous l’avons dit antérieurement, la néoténie (ou paedomorphose) oblige le « jeune » à vivre longtemps en contact avec les adultes. A ces instincts sociaux, nous ne voyons pas d'inconvénient à rattacher, comme le font plusieurs auteurs, l’imitation pure et simple (aussi simple que, par ex., l’aboiement de nombreux chiens quand l’un d’eux aboie ; ou quand des oiseaux s’envolent tous si un seul a pris peur, etc.) ; l’entraide ; les instincts de hiérarchie (visibles dans maintes Espèces : soumission-domination) ; brimades des plus forts envers les plus faibles (brimades contrastant, ou parfois alternant avec des instincts de protection rappelant les instincts parentaires). ..

Les tendances fondamentales sont manifestées par des besoins, liés eux-mêmes à des fonctions (ex. : respirer, se nourrir, etc.). Besoins qui s’extériorisent en des comportements spontanés, généralement bien adaptés à la fonction (ex. : mouvements de succion chez le nouveau-né, etc.)... Le psychisme ne se réduit pas, sans doute, à ces tendances. Mais nous les rencontrons au début de notre inventaire ». (R. P. Verdun, cf. lect.) conune des pièces maîtresses. C’est le primum movens, le ressort principal du vivant, faisceau de forces obscures, synthèse d’organes « prêts à l’action ».

 

Nous ne nous occuperons, pour le moment, que des tendances spontanées, et non des tendances acquises. ARISTOTE, le premier, a sagement établi cette distinction, énonçant, par surcroît, une vérité profonde : que toute tendance acquise peut devenir aussi impérieuse qu’une tendance innée. C’est à cela qu’il se réfère quand il dit que « l'habitude est une seconde nature »...

« 16 4 PHILOSOPHIE MORALE je unes, avec ferme douceur, une discipline de vie .

Ils pourraient dire, à ces jeunes, conune le grand moraliste Félix Pécaut : «V ous n'êtes pas bons naturellement ; vous avez à vous créer sans cesse ; vous avez à imposer à la nature une loi supérieure "· ..

Il.

-L ES TENDANCES INSTINCTIVES.

Les tendances fondamentales sont manif estées par des besoins, liés eux-mêmes à des fonctions (ex.

: respirer, se nourrir, etc.).

Besoins qui s'extériorisent en des comportements spontanés, généralement bien adaptés à la fonction (ex.

: mouvements de succion chez le nouveau -né, etc.) ...

Le psychisme ne se réduit pas, sans doute, à ces tendances.

Mais nous les rencontrons u au début de notre inventaire "· (R.

P.

Verdun, cf.

lect.) conune des pièces maîtresses.

C'est le primum movens, le ressort principal du viva nt, faisceau de forces obscures, synthèse d'organes «prêts à l'a ction ».

Nous ne nous occuperons, pour le moment, que des tendances spontanées, et non des tendances acquises.

ARISTOTE, le premier, a sagement établi cette distinction, énonçant, par surcroît, une vérité profonde : que tqute tendance acquise peut devenir aussi impérieuse qu'une tendance innée.

C'est à cela qu'il se réfère quand il dit que «l 'habitude est une seconde nature» ...

Dans l'« équipement » originel humain, il est relativement facile de discerner et d'é numérer les diverses tendance s, qui lui sont, d'ailleurs, con ununes avec d'autres vivants : instincts alimentaires ; instincts de défense ; curiosité ; instincts sexuels et instincts parentaires ; instincts sociaux (ou grégaires) ; instinct d'appropriation ; instincts de jeu.

I.

- Instincts alimentaires.

S'a ccompagnent d'instincts de chasse, de capture (l'enfant aime à dénicher des oiseaux, à capturer des lézards, des insectes ...

).

Chez l'adulte, ces instincts entrent pour beaucoup dans le plaisir de la chasse ou de la pêche ...

z.

- Instincts de défe nse.

Crainte et agressivité.

Les réact ions élémentaires de d�fense ne se traduisent pas forcément par des mouvements de fuite ou une inunob i­ lisation : ils peuvent s'orienter vers l'attaque préventive , vers la • pos ture de combat » ••• 3· - La curiosité.

(Sous sa forme la plus rudimentaire) ...

Bon nombre de psycho­ logues y rattach ent, on comprend bien pourquoi, le goO.t de détruire ••• et de construire : sorte de curiosité d'un «résultat ».

Nous dirions, à condition de ne pas trop intell ectualiser les termes, le plaisir de se. »

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