4 résultats pour "booz"
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La Legende des Siecles
BOOZ ENDORMI
Booz s'était couché de fatigue accablé;
Il avait tout le jour travaillé dans son aire,
Puis avait fait son lit à sa place ordinaire;
Booz dormait auprès des boisseaux pleins de blé.
Et Booz murmurait avec la voix de l'âme 'Comment se pourrait-il que de moi ceci vînt? Le chiffre de mes ans a passé quatre vingt, Et je n'ai pas de fils, et je n'ai plus de femme. 'Voilà longtemps que celle avec qui j'ai dormi, O Seigneur! a quitté ma couche pour la vôtre; Et nous sommes encor tout mêlés l'un à l'autre, Elle à demi vivante et moi mort à demi. 'Une race naîtrait de moi! Comment le croire? Comment se pourrait-il que j'eusse des enfants? Quand on est jeune, on a...
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Analyse Booz endormi
jalousie envers les jeunes gens, pour qui les matins sont triomphants (strophe 13). On peut voir dans le 2ème vers de la strophe 12 que Ruth se donne à booz « s’était couchée aux pieds de booz ». On remarque que les personnages sont en harmonie avec la nature cela indique que la nature donne sa bénédiction à l’accouplement de Ruth et Booz : « les frais parfums sortaient des touffes d’asphodèle » (strophe 17 vers 3), « l’ombre était nuptiale, auguste et solennelle» (strophe 18 v...
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Booz ENDORMI (v. I - 24) (V. Hugo, Légende des Siècles.)
spontanément cette vision populaire. Dans cette strophe il ne cherche point à éviter les répétitions (« il n'avait pas») pour mieux suggérer le dépouillement intérieur du personnage. III. - LA GÉNÉROSITÉ D'UN PATRIARCHE (V. 9-18) Dans les trois strophes suivantes, le poète insiste sur la générosité, vertu rare chez un riche propriétaire. Mais leplan n'a aucune rigidité. Pour mieux imiter la naïveté biblique, Hugo se permet un savant désordre. Tantôt une vision poétique (v. 9 et 14)interrompt l'é...
- Le personnage de BOOZ