5 résultats pour "châtel"
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L'attentat de Jean Châtel contre Henri IV
«celui qui a des gants fourrés », puis s'est faufilé au milieu des gentilshommes et, discrète ment, s'est glissé jusqu'au pre mier rang. « Il y a si peu de mal » La foule s'écarte pour laisser le passage à deux seigneurs venus présenter leurs hommages à Henri IV. L'un d'eux fait sa révé rence et, alors qu'il se penche pour le relever, le roi perçoit comme un geste furtif, suivi d'un bruit étouffé et d'une légère sensati...
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La Curée
Par grâce, dit-il, finissons-en avec cette désagréable question d'argent.
Il s'oubliait. Il parla longtemps ainsi avec un cynisme railleur qui perçait par instants sous son air bonhomme. Il mit en avant son frère le député, son père le receveur particulier de Plassans. Il finit par faire la conquête de la tante Elisabeth, qui voyait avec une joie involontaire, sous les doigts de cet habile homme, le drame dont elle souffrait depuis un mois, se terminer en une comédie presque gaie. Il fut convenu qu'on irait chez le notaire le lendemain. Dès que Mme Aubertot se...
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VOLTAIRE, Dictionnaire philosophique portatif, Article « Fanatisme ». Commentaire composé
l'Antiquité, sont abominables dans le temps présent; ils puisent leurs fureurs dans la religion même qui les condamne. Les lois sont encore très impuissantes contre ces accès de rage; c'est comme si vous lisiez un arrêt du conseil (8) à un frénétique. Ces gens-là sont persuadés que l'esprit saint qui les pénètre est au- dessus des lois, que leur enthousiasme est la seule loi qu'ils doivent entendre. Que répondre à un homme qui vous dit qu'il aime mieux obéir à Dieu qu'aux hommes, et qui,...
- Émile Zola LA CURÉE (1872)
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I
Au retour, dans l'encombrement des voitures qui rentraient par le bord du lac, la calèche dut marcher au pas.
mondaines envoiture découverte, menaçaitdeseterminer parune soirée d’unefraîcheur aiguë. Un moment, lajeune femme restapelotonnée, retrouvantlachaleur deson coin, s’abandonnant aubercement voluptueux de toutes cesroues quitournaient devantelle.Puis, levant latête vers Maxime, dontlesregards déshabillaient tranquillement lesfemmes étaléesdanslescoupés etdans leslandaus voisins : – Vrai, demanda-t-elle, est-cequetulatrouves jolie,cette Laure d’Aurigny ? Vousenfaisiez unéloge, l’autre jour,lorsqu’o...