5 résultats pour "schuller"
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Baruch SPINOZA: LIBERTE ET NECESSITE LIBRE
Le texte présenté est extrait de « Lettre à G. H. Schuller » (1674), traduite par Robert Misrahi, dans Œuvrescomplètes, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1954, lettre LVIII, p. 1251. Remarques pédagogiques On identifie souvent la contrainte et la nécessité. Or, dans ce texte, Spinoza oppose ces deux notions. La référenceà Dieu, être nécessaire, qui n'est pas déterminé par une cause extérieure à exister et à agir, nous fait comprendrece que Spinoza entend par « nécessité »....
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Je vais aujourd’hui vous présenter un texte célèbre de Baruch Spinoza, qui est tiré de ses Correspondances, Lettre 58 qu’il a adressé à Schuller.
pierre roule encore. Bien entendu, la pierre roule à cause de l’effet de la poussée et donc roulera jusqu’à ce que cette force s’épuise dans le roulement de la pierre. Pourtant quand nous observons la pierre, personne ne se dit que cette pierre s’est déplacée toute seule ! qu’elle a décidé de rouler par elle-même ! Nous savons évidemment qu’elle a du recevoir une force (le vent, un choc) pour se déplacer et nous serions fous si nous p...
- Lettre à Schuller (extrait) Baruch de Spinoza Définition du conatus J'appelle libre, quant à moi, une chose qui est et agit par la seule nécessité de sa nature ; contrainte, celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir d'une certaine façon déterminée.
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Pourquoi voulons-nous être libres ?
Cf. le Sous-sol : Dostoïevski s'engouffre ici dans la voie ouverte par Descartes (mais Descartes n'allait pas jusquelà) : si la liberté suppose la capacité de choisir A quand j'ai toutes les raisons de choisir B, alors le libre-arbitre peutnous conduire à commettre des actes gratuits, sans motifs, pouvant aller jusqu'au crime sans mobile, au crime quel'on commet alors même qu'il va à l'encontre non seulement de la loi morale, mais aussi de notre intérêt. On retrouvecette idée chez Gide, dans Les...
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Pourquoi voulons-nous être libres ?
bien d'attester par là notre libre-arbitre ». Je peux donc sacrifier mon intérêt, mon bonheur, mon avantage, pour(me) prouver que je suis libre.Cf. le Sous-sol : Dostoïevski s'engouffre ici dans la voie ouverte par Descartes (mais Descartes n'allait pas jusquelà) : si la liberté suppose la capacité de choisir A quand j'ai toutes les raisons de choisir B, alors le libre-arbitre peutnous conduire à commettre des actes gratuits, sans motifs, pouvant aller jusqu'au crime sans mobile, au crime quel'o...