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catholique, Église - religion.

Publié le 24/05/2013

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catholique, Église - religion. 1 PRÉSENTATION Le Pérugin, la Remise des clefs à saint Pierre Appelé à la décoration de la chapelle Sixtine en 1480, le Pérugin y peint trois scènes, dont deux en collaboration avec Pinturicchio (le Baptême du Christ et Moïse voyageant en Égypte). S'affranchissant peu à peu de l'exemple de Piero della Francesca, il privilégie dans ses compositions la clarté, l'équilibre et le classicisme des formes.Le Pérugin, la Remise des clefs à saint Pierre, 1481. Fresque, 335 × 550 cm. Chapelle Sixtine, musées du Vatican, Cité du Vatican (Rome, Italie). Vatican Museums and Galleries, Vatican City, Italy/Bridgeman Art Library, London/New York - religion. catholique, Église, Église chrétienne placée sous l'autorité suprême du pape, évêque de Rome. L'Église catholique compte plus de 981 millions de membres, principalement en Europe occidentale et en Amérique latine, mais aussi dans les autres régions du monde. Son influence sur l'histoire de la pensée -- tout comme sur l'histoire politique et l'histoire de l'art -- est considérable, en particulier en Europe occidentale. L'objectif de l'Église catholique (« catholique « signifiant « universel « en grec) est la conversion à l'enseignement et à la personne de Jésus-Christ en vue du Royaume de Dieu. À cette fin, elle administre des sacrements qui, selon elle, dispensent la grâce de Dieu aux hommes et prêche l'Évangile de Jésus-Christ. Elle ne se présente pas comme une Église parmi d'autres, mais comme l'Église instituée par Dieu pour sauver tous les hommes (voir aussi théologie et salut). Elle a élaboré sa doctrine au cours des conciles à partir de la Bible (Ancien et Nouveau Testaments), commentée par les Pères et les docteurs de l'Église. Elle propose une vie spirituelle et une règle de vie à ses fidèles inspirées de l'Évangile et définies de façon très précise. Régie par le code de droit canonique, elle se compose, outre sa structure propre, de plusieurs mouvements apostoliques, qui comportent notamment les ordres religieux. 2 HISTOIRE L'Église catholique se présente comme l'héritière de la première Église chrétienne, elle-même issue du judaïsme. Son histoire est inséparable de l'histoire du christianisme. Ses rites et ses croyances sont fondés sur la personne et l'enseignement de Jésus-Christ. Elle se considère voulue et conduite par Dieu, « instituée par le Christ «. Elle trouve toutefois plus précisément son origine historique dans l'Église chrétienne latine qui s'est développée en Occident à partir du IIe siècle. L'histoire de l'Église chrétienne est marquée par de nombreuses ruptures. Les plus importantes sont le Grand Schisme entre les Églises d'Orient et d'Occident en 1054, et la Réforme protestante au XVIe siècle. Elles ont contribué à la définition de l'Église catholique, par opposition aux Églises orthodoxes et protestantes. Bien entendu, l'histoire de l'Église relève autant de l'histoire économique, sociale et politique que de l'histoire religieuse ou de l'histoire des doctrines. C'est néanmoins principalement sous ces deux derniers angles que nous l'étudierons ici, avant d'en dessiner la structure interne actuelle. Pour une vue plus générale et plus développée de l'histoire chrétienne, il convient de se référer à l'article christianisme. 2.1 Origines latines de l'Église catholique L'Église primitive latine a subi plusieurs persécutions. Ainsi, en 64, l'incendie de la ville de Rome donne à l'empereur Néron le prétexte d'une violente persécution contre les chrétiens, qu'il prend pour responsables ; Pierre semble avoir été l'une des victimes de la répression. Paul est exécuté à Rome en 65. Cependant, l'Église primitive latine profite du cadre de l'Empire pour sa première extension. Elle bénéficie de la paix intérieure, la pax romana. Rome voit se développer une communauté importante de chrétiens. Le christianisme intègre le langage philosophique de l'époque. Au cours des trois premiers siècles du christianisme, apparaît la première génération de penseurs chrétiens, appelés Pères de l'Église. Dans le feu des controverses, leur réflexion mûrit et donne les bases de la recherche et de l'expression théologiques. L'âge d'or des Pères de l'Église est le Ve siècle, et notamment l'épisode de la crise arienne (voir arianisme), lorsque les Pères tentent de rendre compte théologiquement de la divinité du Christ (niée par Arius). En 313, l'empereur Constantin accorde, par l'édit de Milan, la liberté de culte aux chrétiens. Il se présente comme un empereur chrétien, et construit les premiers grands monuments, comme la basilique Saint-Jean-de-Latran ou Saint-Pierre de Rome. 2.2 L'Église latine médiévale Alors que l'Occident vit une période troublée lors des invasions germaniques et l'effondrement de l'administration romaine, l'Église connaît un important développem...
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« Au XVIIIe siècle, la philosophie des Lumières s’en prend à l’Église qui n’est toutefois pas totalement étrangère à ce mouvement.

Nombreux sont les authentiques savants parmi les croyants, jusqu’au pape Benoît XIV.

Mais intervient une fracture.

La plupart des philosophes opposent la raison à la foi ou tout au moins à la révélation ; lecatholicisme n’est pas prêt à reconnaître à la science son autonomie. 2.4 L’Église catholique contemporaine Concile Vatican IIDécidé par le pape Jean XXIII dès 1959 dans le but de moderniser l'Église catholique romaine et de lui donner de nouvellesorientations, le Concile de Vatican II, 21e concile œcuménique, se déroule de 1962 à 1965, en quatre sessions de deux à trois moisdurant la saison d'automne.

Dès la première session, Paul VI succède à Jean XXIII décédé en 1963.

Plus de deux mille pèresparticipent au Concile, accompagnés d'observateurs non catholiques et d'une minorité de laïcs.Archive Photos La Révolution française met aussi à mal l’Église.

La Constitution civile du clergé, en 1790, donne à l’État le contrôle absolu de l’Église de France.

Le pape Pie VI condamnecette constitution en mars 1791.

La Terreur essaie d’annihiler toute vie chrétienne ; à Nantes, des massacres sont organisés contre les catholiques.

Des pressions et desmenaces s’abattent sur le clergé.

En 1864, Pie IX condamne la modernité.

Le Syllabus énumère quatre-vingts « erreurs modernes ». Le second concile du Vatican (1962-1965) renverse cette perspective et donne à l’Église une nouvelle relation au monde ( voir concile Vatican II). Ce second concile reconnaît également la liberté religieuse dans le décret Dignitatis humanae. L’exercice de la religion repose sur des actes intérieurs volontaires qui ne peuvent être imposés, la dignité humaine fonde la liberté de conscience.

Dans le décret Nostra aetate, le concile reconnaît la valeur des religions non chrétiennes.

Il affirme la présence de valeurs spirituelles et morales dans les autres religions.

Il rappelle les antécédents juifs de l’Église et condamne les persécutions antisémites.

Le concileencourage par ailleurs l’œcuménisme.

Bien que l’Église catholique n’appartienne pas au Conseil œcuménique des Églises, elle maintient des contacts avec cet organisme. Une minorité d’évêques dirigée par Mgr Lefebvre s’oppose au concile Vatican II.

Ce mouvement, intégriste, demeure un moment au sein de l’Église avant d’en être exclu,lors du schisme de 1988, qui survient du fait de la nomination illicite d’évêques par Mgr Lefebvre. 3 ORGANISATION ET STRUCTURE L’unité de base de l’Église catholique est le diocèse présidé par un évêque.

Il existe environ 1 800 diocèses, et l’église principale dans un diocèse est la cathédrale où officiel’évêque. 3.1 L’Église diocésaine L’évêque est le premier responsable du diocèse et doit jouir de tous les pouvoirs nécessaires à l’accomplissement de sa fonction pastorale.

Il est parfois aidé par un évêquecoadjuteur ayant droit de succession, ou un évêque auxiliaire sans droit de succession.

Il a le pouvoir de conférer les ordres majeurs.

Il assigne les prêtres dans leurparoisse ou les charge de toute autre fonction.

Il délègue souvent les taches administratives à son vicaire général, à son chancelier ainsi qu’à d’autres responsables.

Ildispose de divers conseils, parmi lesquels le conseil presbytéral. La paroisse a vocation de rassembler tous les catholiques habitant le même territoire.

Le prêtre est responsable de sa paroisse et travaille en collaboration étroite avec deslaïcs. Les diacres sont des collaborateurs directs de l’évêque ; ils ont une mission particulière dans l’Église comme l’aide aux malades, le service de tel ou tel secteur.

De nosjours, des hommes mariés peuvent être ordonnés diacres. 3.2 Le pape Jean-Paul II, premier salut aux fidèles (16 octobre 1978)C'est en octobre 1978 que le cardinal polonais Karol Wojtila a été élu pape, succédant à Jean-Paul Ier dont le pontificat n'avait duréque 33 jours.

Auteur de très nombreuses encycliques, Jean-Paul II réaffirme avec force les positions doctrinales de l'Église ; il s'inscrità contre-courant d'une certaine modernité tout en s'attachant à remplir un magistère en phase avec les bouleversementsinternationaux.Extrait du premier discours du pape Jean-Paul II, à la suite de son élection le 16 octobre 1978 : « Et maintenant, leséminents cardinaux ont choisi un nouvel évêque de Rome.

Ils l'ont fait venir d'un pays lointain.

Aussi, je ne sais pas si je pourrais bienm'exprimer dans votre langue, dans notre langue, l'italien.

Si je me trompe, vous me corrigerez !.

»« Ed ecco, gli eminentissimicardinali hanno chiamato un nuovo vescovo di Roma.

Lo hanno chiamato di un paese lontano.

Anche non so se potrei bene spiegarminella vostra, la nostra lingua italiana.

Se mi sbaglio, mi corrigerete ! »Hulton Deutsch/Courtesy of RAI Trade S.p.A.

Tous droits réservés. Le pape est le chef suprême de l’Église catholique.

Il institue les évêques dans leur diocèse et ordonne leur transfert d’un diocèse à l’autre.

Le 15 septembre 1965, le papePaul VI a créé le synode des évêques, organe représentatif de tous les évêques que le pape peut consulter à tout moment sur les questions les plus importantes.

Le premierde ces synodes s’est tenu au Vatican en 1967, suivi de plusieurs autres depuis.

Les synodes diffèrent des conciles œcuméniques, convocations solennelles de tous lesévêques du monde.

La longue histoire de l’Église catholique ne compte que 21 conciles.

Le dernier en date est le concile Vatican II. 3.3 Les cardinaux Les cardinaux sont les plus hauts dignitaires ecclésiastiques après le pape.

Nommés par ce dernier, ils forment pour partie le conseil suprême de l’Église, le Sacré Collège,qui se réunit en conclave à la mort d’un pape pour procéder à l’élection de son successeur.

La plupart des cardinaux sont des évêques de diocèses du monde entier.. »

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