Humanae Vitae

« de laisser aux epoux le fibre choix selon leur conscience. Paul VI choisit l'avls de la minorite. 4 « On peut prevoir que cet enseignement ne sera peut- etre pas facilement accueilli par tout le monde : trop de voix, amplifiees par les moyens modernes de propagande, s'opposent a la voix de l'Eglise ecrivait Paul Vi.

Les protestations et les reserves ont ete encore plus nom- breuses que ne le prevoyait le Souverain Pontife.

Une parties seulement de la hierarchie catholique, variable selon lespays, aapprouve totalement l'encyclique. L'Eglise des Pays-Bas a exprime de telles reserves que Ia presse d'information laTque a pu faire croire, un moment, a des possibilites de schisme.

Selon les sondages (1968), 45 p.

100 des catholiques allemands et 62 p.

100 des catholiques americains ne comptaient pas observer les instructions de I'encyclique.

Les savants et les medecins, a qui I'encyclique s'adresse formellement, ont Me en gene- ral tres reticents. 5 La doctrine affirmee par « Humanae Vitae a ralenti pendant un temps les efforts cecumenlques.

Le secretaire du Conseil mondial des Eglises a exprime sa deception. Les adversaires de l'encyclique estiment qu'on y decou- vre une indifference pour les problemes socio-economi- ques d'un monde 00 des millions d'etres humains sont menaces de mourir de faim.

Hans Kung, theologien suisse, a declare dansl'effervescence dumoment qu' « Humanae Vitae p pourrait conduire a une nouvelle « affaire Galilee Cependant, d'autrestheologiens affirment que l'Eglise ne peut se departir hativement d'un principe aussi (Habil que la reference a Ia « lot natu- relle inais que de nouvelles orientations de recherche theologique pourraient, a la longue, faire tomber I'ency- clique « Humanae Vitae en desuetude. de laisser aux époux le libre choix selon leur conscience.

Paul VI choisit l'avis de la minorité.

4 « On peut prévoir que cet enseignement ne sera peut- être pas facilement accueilli par tout le monde : trop de voix, amplifiées par les moyens modernes de propagande, s'opposent à la voix de l'Église », écrivait Paul VI.

Les protestations et les réserves ont été encore plus nom­ breuses que ne le prévoyait le Souverain Pontife.

Une partie seulement de la hiérarchie catholique, variable selon les pays, a approuvé totalement l'encyclique.

L'Église des Pays-Bas a exprimé de telles réserves que la presse d'information laïque a pu faire croire, un moment, à des possibilités de schisme.

Selon les sondages (1968), 45 p.

100 des catholiques allemands et 62 p.

100 des catholiques américains ne comptaient pas observer les instructions de l'encyclique.

Les savants et les médecins, à qui l'encyclique s'adresse formellement, ont été en géné­ ral très réticents.

5 La doctrine affirmée par « Humanae Vitae » a ralenti pendant un temps les efforts œcuméniques.

Le secrétaire du Conseil mondial des Églises a exprimé sa déception.

Les adversaires de l'encyclique estiment qu'on y décou­ vre une indifférence pour les problèmes socio-économi­ ques d'un monde où des millions d'êtres humains sont menacés de mourir de faim.

Hans Kiing, théologien suisse, a déclaré dans l'effervescence du moment qu' « Humanae Vitae » pourrait conduire à une nouvelle « affaire Galilée ».

Cependant, d'autres théologiens affirment que l'Église ne peut se départir hâtivement d'un principe aussi établi que la référence à la « loi natu­ relle », mais que de nouvelles orientations de recherche théologique pourraient, à la longue, faire tomber l'ency­ clique « Humanae Vitae » en désuétude.. »