Devoir de Philosophie

La nouvelle Tobi

Publié le 28/04/2024

Extrait du document

« Chemin de Vérité Jésus dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie.

Nul ne vient au Père que par moi.

Jean 14.6 Vol.

5, No.

2 publié par des Églises du Christ 7 Questions sur le divorce et le remariage « L’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui… L’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme.

Et l’homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! on l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.

» (Genèse 2.18,22-24) En instituant le mariage, Dieu a offert à l’homme une grande bénédiction.

Il savait que l’homme aurait besoin d’une compagne pour partager sa vie afin d’éloigner la solitude et jouir d’un bonheur plus profond.

Il a donc créé la femme, voulant que l’homme et la femme soient unis pour toute leur vie dans l’amour mutuel.

Il accordait à l’humanité quelque chose de beau et de précieux : le cadre idéal pour vivre l’amour, s’exprimer sexuellement, éduquer des enfants et se réfugier des difficultés et des incertitudes de la vie dans les bras d’une personne qui offre inconditionnellement son amour, sa présence et son soutien moral, quelle que soit l’épreuve. Malheureusement, les hommes n’ont pas toujours respecté la volonté de Dieu en ce qui concerne ce don précieux.

L’égoïsme, le manque de respect mutuel, l’infidélité, et bien d’autres péchés ont eu leurs effets dans de nombreux foyers.

Parfois ces mariages subsistent, mais dans une ambiance sans affection et tendresse, sans confiance, sans communication, sans paix et sans bonheur.

Ces mariages pourraient être sauvés et rendus heureux si les deux conjoints s’engageaient à mettre en pratique les conseils de la Bible.

Mais d’autres mariages ont déjà terminé par le divorce.

Certaines personnes sont passées par le mariage, le divorce et le remariage plusieurs fois. Il est vrai qu’il y a souvent des questions épineuses en ce qui concerne le mariage, des situations réelles qui sont très complexes et difficiles à démêler.

À cause de l’éga- rement du dessein originel de Dieu, on ne sait pas toujours comment procéder pour retrouver, si possible, une situation saine et acceptable devant Dieu.

Nous essayerons, néanmoins, de répondre, à l’aide de la Bible, à plusieurs questions relatives au mariage et au divorce afin de dégager les principes divins qui régleront la majorité des cas. 1.

Qui a le droit de se marier ? La première catégorie de personnes ayant le droit de se marier est composée de celles qui n’ont pas encore été mariées.

Les « vrais » célibataires ont la possibilité de se marier.

Ce n’est pas du tout une obligation, et il peut y avoir des situations où il serait nettement mieux de rester célibataire (1 Corinthiens 7.8,9,25-27), mais le fait d’imposer le célibat obligatoire est identifié en 1 Timothée 4.1-3 comme une fausse doctrine, voire une « doctrine de démons ».

L’apôtre Paul lui-même n’était pas marié, mais il affirmait son droit de se marier et de se faire accompagner par sa femme au cours de ses voyages missionnaires (1 Corinthiens 9.5).

À l’homme qui n’avait pas d’épouse, Paul dit : « Si tu t’es marié, tu n’as pas péché ; et si la vierge s’est mariée, elle n’a pas péché » (1 Corinthiens 7.28). La deuxième catégorie est composée des veufs et des veuves : « Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant ; mais si le mari meurt, elle est libre de se marier à qui elle veut ; seulement, que ce soit dans le Seigneur » (1 Corinthiens 7.39).

Romains 7.2,3 et 1 Corinthiens 7.8,9 affirment ce même droit à ces personnes dont le conjoint est décédé. Les personnes divorcées qui avaient bibliquement le droit de divorcer constituent une troisième catégorie ayant le droit de se marier.

Ce qui nous amène à une deuxième question : 2.

Qui a le droit de divorcer ? En Matthieu 19.3 les pharisiens demandèrent à Jésus : « Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour un motif quelconque ? » Après leur avoir rappelé le passage de Genèse par lequel nous avons commencé cette étude, Jésus déclara : « Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint.

» (Déjà dans l’Ancien Testament Dieu avait dit par le prophète Malachie : « Je hais la répudiation [le divorce] », Mal.

2.16.) Les pharisiens poursuivirent en demandant pourquoi Moïse avait autorisé de renvoyer une femme en lui donnant une lettre de divorce.

Jésus leur répondit : « C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; au commencement, il n’en était pas ainsi.

Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère.

» Le mot grec traduit « infidélité » par Louis Segond est le mot porneia, d’où nous avons le mot, fornication (et aussi le mot, pornographie).

Il s’agit du péché sexuel, toute relation sexuelle en dehors du mariage.

D’autres traductions sont : « union illégale » – TOB, « fornication » – Darby, et « adultère » – Ostervald.

Selon Jésus, cette action est la seule cause de divorce reconnue par Dieu.

Si votre conjoint a eu, après votre mariage, des relations sexuelles avec toute autre personne que vous, la parole de Dieu vous autorise de divorcer d’avec lui et de trouver un autre conjoint qui vous sera fidèle.

(Il devrait aller sans dire que si vous avez été infidèle vous-même envers votre mari ou votre femme, vous n’avez pas le droit de divorcer d’avec l’autre et de vous remarier.

Autrement, un homme qui veut changer d’épouse pour n’importe quelle raison pourrait tout simplement commencer ouvertement une relation avec une autre femme.

Quand son épouse jalouse le répudie, il se marie à celle qu’il a choisie en disant que son divorce est « biblique » puisqu’il eut pour cause la fornication – la sienne ! Une telle conclusion est manifestement fausse.) Étant donné que Jésus ne cita que cette seule exception à l’interdiction de divorce, les nombreux arguments que les gens avancent pour justifier leurs décisions de divorcer ne sont pas valables aux yeux de Dieu.

Si votre femme est stérile, si votre mari est devenu impuissant, si votre femme vous semble trop querelleuse, si votre mari est au chômage depuis longue date, si vos parents mettent une pression sur vous de changer d’époux, vous n’avez quand même pas le droit de divorcer.

Nous pouvons certainement sympathiser et peut-être suggérer des moyens de résoudre Édition bimestrielle CHEMIN DE VÉRITÉ, éditeur Barry Baggott s/c Crieve Hall Church of Christ 4806 Trousdale Drive Nashville, TN 37220 USA Abonnements gratuits ; anciens numéros disponibles à www.chemindeverite.com certains problèmes, mais nous ne pouvons pas autoriser le divorce là où Dieu ne l’a pas autorisé. Certains croient trouver une deuxième cause biblique pour le divorce en 1 Corinthiens 7.15 qui parle des mariages entre chrétien et non-chrétien.

Paul avait dit aux versets 12 à 14 que le chrétien dont la conjointe, qui n’est pas croyante, accepte de vivre avec lui ne doit pas la répudier (la répudier parce qu’elle n’est pas chrétienne, bien sûr).

Il doit rester avec elle et garder l’espoir qu’elle se convertira.

La même règle s’applique à la sœur en Christ dont le mari non chrétien consent à habiter avec elle.

Au verset 15 la situation contraire est envisagée : Que faire si le non-croyant ne veut pas rester avec un conjoint chrétien ? « Si le non-croyant se sépare, qu’il se sépare ; le frère ou la sœur ne sont pas liés dans ces cas-là.

Dieu nous a appelés à vivre en paix.

» Beaucoup de personnes disent que, selon ce verset, si l’on est abandonné par son mari ou sa femme, on peut se remarier.

Mais ce n’est pas là le sens des propos de l’apôtre.

D’abord Paul dit que si le non-croyant se sépare, qu’il se sépare.

Le mot utilisé en grec dans ce verset, chorizo, signifie se séparer, quitter.

Il ne suggère pas l’idée de se rendre à la cour de justice pour terminer le mariage (ou de rembourser une dot) pour avoir ainsi le droit de se remarier.

Le mot pour « divorcer » est apoluo, qui n’est pas utilisé ici.

Ni le divorce ni le remariage ne sont mentionnés dans ce verset.

Ensuite, Paul dit que le frère ou la sœur ne sont pas liés dans ces cas-là.

Ici il faut examiner le sens du mot « lié ».

Paul se sert du mot grec dedoulotai (du verbe douloo).

C’est un mot qui se réfère à l’esclavage ou au fait d’être asservi, la servitude.

Selon la forme du verbe employée, le.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles