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La procession funéraire : les danses en l'honneur des défunts

Publié le 26/09/2018

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« On te fera un cortège funèbre le jour de l'inhumation, des bœufs te traînant et des musiciens marchant devant toi. On fera la danse des mouou à la porte de ta tombe. » Ce passage du « Conte de Sinouhé », datant du Moyen Empire (XIIe dynastie), décrit les principaux moments des funérailles égyptiennes, dans lesquelles la danse tient une place de premier plan. L'allusion de Sinouhé à ces danses funéraires trouve un écho non seulement dans l'iconographie des tombes égyptiennes, mais aussi dans le premier corpus de textes religieux de l'humanité : les Textes des Pyramides. Ces derniers font en effet plusieurs fois allusion aux danses qui étaient exécutées en l'honneur du pharaon défunt lors de ses funérailles. « Les âmes de Pé dansent pour toi, affirme-t-on au souverain, elles se frappent la poitrine, claquent leurs mains, secouent leur cheveux et battent leurs cuisses pour toi. » Dès la plus haute époque, les funérailles étaient donc le théâtre de démonstrations dansées. S 'agissant du souverain, on les imagine particulièrement spectaculaires. 

« néraire, de la statue qui doit servir de substitut corporel au défunt au cas où la mom ie se­ rait détériorée.

Dans leur cé­ lèbre tombeau de Saqqarah, Ti et sa femme président à di­ verses réjoui ssances organi ­ sées en leur honneu r : le par ­ tage de la nourriture entre les participants aux funé­ railles se fait au son de la mé­ lopée entraînante des musi ­ ciens et des chanteurs qui ac­ compagnent un groupe de danseuses .

On retrouve des scènes com­ parables dans les tombes du Moyen Empire et de la XV III' dynastie.

Les danseuses sont représentées les bras levés en arc au-dessus de la tête , les paumes et les coudes tournés vers l 'extérieur .

Des jeunes gens -jeunes femmes mais surtout jeunes hommes -ac­ compl issent aussi parfois à leur s côtés des jeux gym ­ niques, pirouettes et acroba­ ties di verses .

Le statut des danseuses, en revanche, est un peu mysté­ rieux.

On avance en général qu 'elles étaient peut-être les recluses d'une i nstitution par ­ ticulière .

Ce s danses fémini­ nes avaient en tout cas lieu tant pendant la procession qu 'à l'arrivée devant la sépul - ture .

Bien que leur symbo ­ lique soit difficile à établir, les légendes de ces scène s mon­ trent clairement qu'elle s étaient en relation ave c la déesse Hathor, div init é de la joie et de l'ivresse , qui chas ­ sait le deuil.

Le s danseur s « mouou » D epuis l'Ancien Empire jus­ qu 'au Nouvel Empire , on trouve à côté de ces quelque s hommes et femmes ex écu ­ tant des danses , de s danseurs d'un type bien particul i er, que. »

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