LA RÉVOCATION DE L'ÉDIT DE NANTES
Publié le 22/02/2012
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(18 octobre 1685) Au milieu du XVIIe siècle, les protestants constituent une communauté d'environ 120 000 membres, surtout répandus dans le Midi (Languedoc, Cévennes) et dans le Poitou. S'ils fournissent à l'État quelques serviteurs de marque comme Turenne ou Duquesne, ils ne sont guère appelés aux fonctions publiques et se consacrent surtout à l'industrie et au commerce. Avec Louis XIV, les protestants, qui ont perdu leur puissance politique sous Louis XIII, vont perdre leur liberté religieuse et connaître une véritable persécution. Au début du règne, celle-ci est déguisée. Personnellement, Louis XIV déteste les huguenots, qu'il soupçonne de sympathies pour les Provinces-Unies et l'Angleterre. Cette animosité est partagée par l'opinion publique et aussi par le clergé, qui souhaite l'extinction progressive de l'hérésie. Jusqu'en 1680, toute une série de mesures violent l'esprit de l'Édit de Nantes.
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