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La Roue de la Vie La Roue de la Vie inscrit visuellement les diverses étapes des existences.

Publié le 05/04/2015

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La Roue de la Vie La Roue de la Vie inscrit visuellement les diverses étapes des existences. On en trouve généralement peintes sur un mur ou sur papier voire sur tissu, dans tous les monastères. Elle rappelle à tous les êtres sensibles que le but suprême demeure l'Éveil. Reproduite ou recréée sans relâche, elle a accompagné des générations de rudes nomades ou de fins lettrés sur les voies multiples de la recherche ou de la dévotion, remémorant à chacun le temps qui passe et les Quatre Nobles Vérités : l'existence de la souffrance, son origine et ses causes, sa cessation et la voie pour y atteindre. Traditionnellement, le Seigneur de la Mort au regard courroucé, les crocs proéminents et le front ceint d'une couronne macabre, tient solidement entre ses bras puissants un grand disque où s'inscrivent quatre cercles concentriques de dimensions codifiées. Pourvu d'ongles griffus, d'une peau de tigre dont on aperçoit la queue et les pattes arrière, ce personnage terrifiant porte de riches bijoux serpentins. Il est censé figurer le destin, ce qu'on appelle d'ordinaire le karma, et sy...

« extérieur.

L’homme et la femme enlacés figurent le contact, conséquence des perceptions. Les émotions viennent ensuite ; ainsi, la femme offrant à boire à l’homme éveille le désir, symbole de la soif de vivre nourrie de perceptions.

Il en résulte l’attachement sensuel, la tendance à s’attacher à l’objet du désir : un homme lorgne les fruits de l’arbre.

À la case suivante la jolie fille suggère la procréation, une nouvelle vie en train de germer.

Puis c’est l’accouchement, une vie nouvelle.

La dernière étape terrestre, enfin, est sanctionnée par la mort, et la préparation à une prochaine naissance dans l’un des six mondes qui constituent notre univers. Entre le cercle extérieur des saisons humaines et la double voie blanche ou noire, s’étendent les six mondes où l’être doit renaître en fonction de ses propres actes du corps, de la parole et de la pensée. C’est d’abord, au milieu de la partie supérieure, le paradis temporaire des dieux : car les dieux meurent aussi, faute d’entendre la mise en garde implicite du Bouddha contre la vanité des plaisirs.

Parfois, des échos de lointains combats leur parviennent depuis l’empire voisin des Titans, qui bataillent ferme pour satisfaire d’irrépressibles ambitions.

Parmi eux, le Bouddha porte l’épée. Dans la moitié inférieure, trois espaces où il ne fait pas bon revenir : des lieux lugubres où de malins esprits s’acharnent à multiplier les tourments.

À droite, des monstres avides que torturent la soif et la faim ne peuvent apaiser leurs désirs en raison de difformités physiques rédhibitoires.

Leur ciel pourtant est éclairé par un Bouddha porteur d’une cassette débordant de joyaux de l’esprit.

Un peu plus bas, ce sont les séjours infernaux, où règnent le feu et la glace pour châtier les coupables de mauvais coups perpétrés sous l’empire de la haine ou de la colère.

Ce monde épouvantable est surveillé par un acolyte du Seigneur de la Mort, qui mesure le poids des actions de chacun.

Le Bouddha ici est porteur d’une flamme, celle de l’espoir, car nulle vie où que ce soit n’est éternelle. Le dernier palier inférieur, à gauche, est peuplé d’animaux, esclaves du bon vouloir d’autres êtres, et le Bouddha y témoigne de sa présence par le livre.

Entre ce règne animal et le séjour des dieux, l’espace est celui des hommes avec toute leur diversité.

C’est à l’être humain qu’échoit en définitive le plus grand privilège, car dans ce kaléidoscope bariolé à l’infini, il est le seul à pouvoir faire son choix, à prêter consciemment l’oreille à l’enseignement du moine mendiant qui. »

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