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La synagogue est d'abord un lieu de rencontre La structure architecturale de la synagogue est simple et sobre.

Publié le 05/04/2015

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La synagogue est d'abord un lieu de rencontre La structure architecturale de la synagogue est simple et sobre. En fait le lieu n'est pas important en soi. Si dix hommes se réunissent ensemble, c'est cette réunion qui constitue la synagogue. Il y a trois prières journalières, le matin ou Chaharit, l'après-midi ou Minha, et le soir ou Maariv. La synagogue constitue, avec le Bèt haMi-drach (la Maison d'étude), le lieu central de la vie communautaire juive. C'est dans la synagogue que se réunissent trois fois par jour au moins dix hommes afin de prier ensemble. L'origine de la synagogue n'est pas très précise historiquement, mais l'idée d'une rencontre régulière entre plusieurs membres de la communauté existe depuis toujours. Elle s'est concrétisée plus particulièrement à l'époque de l'exil de Babylone et du prophète Ezéchiel, après la destruction du premier temple de Jérusalem en 586 avant l'ère courante. Mais c'est après la destruction du second temple que le rôle de la synagogue devient central. Les sacrifices élevés au temple sont remplacés officiellement par les prières qui sont

« L’objet essentiel de la synagogue est le Sefer Tora, le livre de la Tora.

Il repose dans le Arone Haqodèche, l’arche sainte, qui se trouve au fond, occupant tout ou une partie du mur oriental.

Le Arone est tourné vers la ville de Jérusalem, sur un sol généralement surélevé par rapport au reste de la synagogue, comme une scène. Juste devant le Arone, on trouve la Bima, l’estrade du lecteur de la Tora et de la prière.

La Bima est placée plus au centre que le Arone.

Les fidèles sont placés de part et d’autre de la Bima et devant le Arone, sur des bancs ou des chaises. La place des femmes à la synagogue, influen-cée par le contexte sociologique, diffère selon les communautés et leur degré d’orthodoxie. Traditionnellement, les femmes sont placées derrière les hommes, séparées d’eux par une Me’hitsa : objet faisant séparation, comme un rideau, des petits barreaux, des grilles, un paravent amovible, une porte coulissante.

Elles sont aussi souvent à l’étage au-dessus des hommes, les surplombant de façon circulaire et ayant une vue sur le Arone et la Bima essentiellement. De nos jours, compte tenu des revendications grandissantes (et à notre avis justifiées) des femmes concernant leur participation aux rites de la synagogue, certaines communautés ont établi la Me’hitsa au milieu en bas, c’est-à-dire que si les hommes sont à gauche, les femmes occuperont l’aile droite de la synagogue.

D’autres communautés, réformées et conservatrices, permettent aux femmes de s’asseoir à n’importe quelle place dans la synagogue et leurs donnent les mêmes droits liturgiques que les hommes. II.

Le Minyane Il faut au minimum dix hommes de plus de 13 ans pour constituer un Minyane.

Cette assemblée est nécessaire pour toute prière communautaire : Quaddich, lecture dans la Tora, Queddoucha (lors de la bénédiction silencieuse qui se prononce debout), etc. III.

La structure de la prière. »

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