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Le christianisme

Publié le 17/01/2022

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Religion la plus largement répandue dans le monde d'un point de vue géographique, et qui rassemble plus de 1,7 milliards de personnes sur tous les continents. Doctrine et pratique: L'élément principal qui pourrait définir le christianisme est la position centrale de la personne de Jésus-Christ. C'est une caractéristique commune à toutes les variétés de croyances et de pratiques chrétiennes. Les chrétiens ne sont pas tous d'accord sur ce qui fait que le Christ est unique mais ils affirment tous que sa vie et son exemple doivent être suivis et que ses enseignements sur l'amour et sur l'amitié doivent être les fondements des relations humaines. C'est le prédicateur suprême, même si de grandes parties de son enseignement ont leur équivalent dans les enseignements des rabbins, de Socrate ou de Confucius. Ce que l'on connaît historiquement de Jésus est raconté dans les Evangiles. D'autres parties du Nouveau Testament résument les croyances des premiers chrétiens. Paul et les autres auteurs des Ecritures pensent que Jésus est à la fois le révélateur de l'existence humaine dans sa perfection et de la réalité divine elle-même. Le mystère suprême de l'Univers, que les différentes religions appellent de différents noms, est appelé "Père" dans les paroles de Jésus, et les chrétiens appellent Jésus lui-même "Fils de Dieu." Son langage et sa vie révèlent une intimité avec Dieu et la promesse que, par tout ce que le Christ est et fait, ceux qui le suivent pourront partager la vie du Père dans les cieux et devenir eux aussi les enfants de Dieu. Les premiers chrétiens parlent du Christ comme de celui qui a réconcilié l'humanité avec Dieu (par la crucifixion et la résurrection) et font de la croix le centre de la foi Les chrétiens enseignent que Dieu est tout-puissant, infaillible dans son jugement du bien et du mal, au-dessus du temps et de l'espace et immuable. Mais le principal attribut de Dieu est l'amour. La création du monde et de l'homme sont des expressions de cet amour, ainsi que la venue du Christ. Le baptême "au nom du Père, du Fils et du saint Esprit" est depuis le début une formule initiatique rituelle qui marque l'entrée dans le christianisme. L'autre rituel universellement accepté est l'eucharistie, ou repas du Seigneur, pendant laquelle les chrétiens partagent le pain et le vin et expriment à travers eux la réalité de la présence du Christ tandis qu'ils le commémorent dans une communion de croyants.

« le Nouveau Testament ne constitue par un écrit indépendant mais il est ajouté à l'Ancien.

A la fin du IIème siècle, lenombre des chrétiens commence à excéder celui des juifs.

L'influence de Paul y est pour beaucoup.

D'abord juif, ilcroit après sa conversion être "l'instrument choisi" qui doit apporter le message du Christ aux Gentils.

Appelé"premier théologien chrétien," c'est lui qui, dans ses épîtres (qui font aujourd'hui partie du Nouveau Testament),formule la plupart des idées et des termes qui seront au coeur de la foi chrétienne.

Les épîtres à Timothée et àTitus montrent les débuts d'une organisation fondée sur la transmission des responsabilités de la génération despremiers apôtres à des "évêques." Au IIème siècle, l'autorité de l'évêque comme lien direct avec les apôtres estreconnue, à condition que dans sa vie et dans son enseignement il adhère à l'enseignement des apôtres tel qu'il estexposé dans le Nouveau Testament et dans le "dépôt de la foi" transmis par les églises apostoliques.

Conciles etcredo: Une clarification de ce "dépôt" devient nécessaire avec la naissance de nouvelles interprétations du messagechrétien qui semblent dévier de la norme.

Les déviations les plus importantes (hérésies) ont à voir avec la personnedu Christ.

Certains théologiens cherchent à protéger son caractère sacré en niant le fait que son humanité étaitsemblable à celle des autres humains; d'autres cherchent à protéger la foi monothéiste en faisant du Christ un êtremoins divin que Dieu le Père.

En réponse à ces tendances, une série de conciles tentent aux IVème et Vème sièclede spécifier le divin dans le Christ, en relation à la fois avec le divin dans le Père et avec l'humain dans le Christ.

Leconcile de Nicée en 325 et de Chalcedoine en 451 formulent la doctrine de la Trinité et des deux natures du Christ,sous une forme toujours acceptée par la plupart des chrétiens.

Pour arriver à ces formulations, le christianisme doitaffiner sa pensée et son langage, créant une théologie philosophique, en grec et en latin, qui deviendra le systèmeintellectuel dominant en Europe pendant plus de mille ans.

Le principal architecte de la théologie occidentale estsaint Augustin avec ses "Confessions" et "La Cité de Dieu".

Les persécutions: D'abord secte juive, la première églisechrétienne a le statut du judaïsme dans l'Empire romain.

Avant la mort de Néron en 68, elle est pourtant déjàdésignée comme ennemie.

La loyauté des chrétiens à Jésus, le Seigneur, ne peut pas être réconciliée avec le cultede l'empereur romain.

Ces empereurs, comme Trajan et Marc-Aurèle, reconnaissent dans le christianisme unemenace pour l'unité romaine et entreprennent de l'éliminer.

Pourtant, comme le déclare l'épigramme de Tertullien, le"Sang des Martyrs" devient "la graine de l'église." Au début du IVème siècle, le nombre des chrétiens est devenu siimportant que les empereurs romains doivent soit les éradiquer, soit les accepter.

Dioclétien tente la premièresolution et échoue.

Constantin préfère la seconde et crée un empire chrétien.

Reconnaissance officielle: Laconversion de Constantin assure à l'église une place privilégiée dans la société et il devient plus facile d'êtrechrétien que de ne pas l'être.

En conséquence, certains commencent à ressentir un relâchement de la disciplinemorale chrétienne et décident de fuir le monde pour devenir moines.

Après ses débuts dans le désert égyptien avecl'ermite saint Antoine, le monachisme chrétien s'étend à l'Empire, de la Grèce à l'Asie, au cours des IVème et Vèmesiècles.

Les moines se consacrent à la prière, à l'ascétisme et au culte.

Pendant les périodes byzantines etmédiévales, ils seront la force la plus puissante de la christianisation, du renouvellement du culte, du prêche et dudéveloppement de la théologie.

Christianisme oriental: L'empereur Constantin décide en 330 de quitter Rome etd'installer la capitale de l'Empire dans la "Nouvelle Rome," sur le territoire de Byzance.

La nouvelle capitale,Constantinople (aujourd'hui Istanbul), à l'extrémité orientale de la Méditerranée, devient le centre religieux etintellectuel du christianisme oriental.

Alors que le christianisme occidental est très centralisé avec un systèmepyramidal au sommet duquel se trouve le pape, les centres principaux du christianisme oriental se développent defaçon autonome à Constantinople, à Jérusalem, à Antioche ou à Alexandrie.

A Constantinople, l'empereur tient uneplace particulière dans la vie de l'Eglise.

C'est lui qui convoque et qui préside aux conciles, qui sont les organeslégislatifs suprêmes.

Cette relation particulière entre l'Eglise et l'Etat favorise une culture chrétienne dans laquelleles entreprises les Mais cette culture peut également provoquer l'asservissement de l'Eglise à la tyrannie de l'Etat.Au VIIIème siècle, la crise au sujet de la légitimité de l'utilisation d'images pieuses dans les églises chrétiennes estégalement une crise entre l'Eglise et le pouvoir impérial.

L'empereur Léon III interdit les images et déclenche unconflit au cours duquel les moines chrétiens orientaux prennent la défense des icônes.

L'usage des icônes finit parêtre rétabli et avec lui une certaine indépendance de l'Eglise.

Pendant les VIIème et VIIIème siècles, trois desquatre centres chrétiens orientaux sont pris par les musulmans.

Constantinople est prise par les Turcs en 1453.

Si leconflit au sujet des images pieuses est si intense, c'est parce qu'il menace le point le plus vital de l'église orientale:sa liturgie.

Le christianisme oriental est une façon d'aborder le culte et également une façon de vivre et une façonde croire.

Le mot grec "orthodoxie", tout comme son équivalent slave "pravoslavie", se réfère à la façon correcte delouer le Seigneur, elle-même inséparable de la façon de vivre en accord avec la volonté divine.

C'est ce qui donneaux yeux des observateurs occidentaux cette qualité mystique au christianisme oriental, qualité soulignée par lecourant néoplatonicien de la philosophie byzantine.

Le monachisme oriental est souvent hostile à ce courant depensée mais vit sous l'influence des écrits de théologiens comme saint Basile de Césarée, qui absorbe un hellénismechrétien dans lequel on retrouve l'influence de ce courant.

Ces traits distinctifs du christianisme oriental (manqued'autorité centralisée, liens affirmés avec l'Empire, tradition mystique, continuité avec la langue et la culturegrecque et isolation forcée en conséquence de l'expansion musulmane), finissent par provoquer le schisme Est-Ouest.

Certains historiens donnent 1054 comme date du schisme, au cours duquel Rome et Constantinoples'excommunient mutuellement; d'autres donnent la date de 1204, année au cours de laquelle les Croisés attaquentet ravagent Constantinople.

La séparation est toujours effective en dépit de tentatives de réconciliation répétées.L'évangélisation des Slaves, qui commence au IXème siècle, est un des points de contentieux entre Constantinopleet Rome.

Quelques tribus passent sous l'influence de l'Eglise occidentale (les Moraves, les Tchèques, les Slovaques,les Croates et les Slovènes), mais la grande majorité des peuples slaves finissent par devenir chrétiens de l'Egliseorientale (ou byzantine).

De ses premières bases de Kiev, en Ukraine, cette orthodoxie slave pénètre en Russie ets'y implante fermement.

L'autorité du tsar moscovite rappelle le césaropapisme byzantin et le monachisme russeremplace l'ascétisme et la dévotion cultivés par les monastères grecs du mont Athos.

L'accent mis sur l'autonomieculturelle et ethnique signifie que depuis ses débuts, le christianisme slave a son propre langage (le slave de lavieille Eglise) et adapte à ses besoins les styles architecturaux et artistiques importés des centres orthodoxesimplantés dans les territoires de langue grecque.

Dans l'église orientale se trouvent également des slaves des. »

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