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Le ramadan : sens et déroulement

Publié le 17/01/2022

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Neuvième mois du ca­lendrier musulman, situé entre « chaaban « et « chaouâl «, le ramadan est « le mois au cours duquel le Coran a été envoyé sur terre «. Ce temps fort de la dévo­tion musulmane n'est pas fait que d'abstinen­ce. Une fois la nuit tom­bée, le repas de l'« iftar « donne lieu à une intense vie sociale. Et, lorsqu'il s'achève, le fidèle doit s'acquitter de l'aumône de rupture du jeûne, le « zakat al-fitr «.

« actes de dévotion dans les mosquées.

» Il s'agit d'un mois de purification, riche de grâces, pendant lequel les portes du ciel sont légère­ ment entrouvertes pendant l'une des dernières nuits impaires appelée « nuit du destin » (laylat a/-qadr).

Le jeûne est en général précédé d'un repas léger )(souhour), pris peu avant l'aurore pour affronter la journée.

Comme la prière (sala~le jeûne n'est valable que s'i est précédé de la « formuléltio d'intention » (niyya) par laquelle débute tout acte du culte.

Après l'avoir prononcée, on commence à jeûner à peu près un quart d'heure avant le début de la prière de l'au­ be.

Le jeûne prévoit que l'on s'abstienne de toute nourritu­ re ou boisson, mais aussi de rapports sexuels et de mau­ vaises pensées ou actions jus­ qu'au crépuscule.

Les fidèles ne doivent ni se quereller, ni mentir, ni calomnier.

Règles du ramadan L es bases de la prescription légale du jeûne sont don­ nées par le Coran .

Plus tard, elles furent fixées par la cha­ ria.

Pour les sunnites, les rè­ gles juridiques ont été défini­ tivement codifiées au x• siè­ cle, tandis que pour les chiites les dires des imams ont valeur de préceptes.

Par ailleurs, la loi admet et recommande le jeûne volontaire pendant cer­ tains jours de l'année.

Deuxième acte fondamental du culte, le jeûne pendant le mois sacré du ramadan est obligatoire pour tous les mu­ sulmans, sauf quelques excep­ tions : les mineurs, les vieil­ lards, les malades y compris mentaux ou chroniques, les voyageurs, les soldats, les fem­ mes enceintes ou allaitantes ; il est également interdit aux femmes pendant les mens­ truations ou si elles relèvent de couches.

Quand les causes justifiant l'abstention ou l'in­ terdiction cessent, les intéres­ sés sont tenus de récupérer les jours durant lesquels ils n'ont pas jeûné .

Le Coran a aboli le mois intercalaire, qui permet­ tait au calendrier lunaire pré­ islamique de « rattraper » le calendrier solaire en ces ter­ mes : « Le mois intercalaire constitue un surcroît d'impié­ té, par quoi s'égarent les im­ pies, qu'ils le banalisent une année, ou l'interdisent une autre année, afin de retomber juste sur le nombre des mois interdits par Dieu, et, en défi-. »

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