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Le rayonnement missionnaire de Charles de Foucauld chez les Touaregs

Publié le 28/03/2019

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foucauld

1916

Le rayonnement missionnaire de Charles de Foucauld chez les Touaregs

En 1905, l'ancien officier de l'armée française, Charles de Foucauld part s'établir comme ermite chez les Touaregs. Il cherche à convertir les hommes à la foi qui est la sienne par l'exemple qu'il donne de sa vie chrétienne.

Des chrétiens, bienfaiteurs de l'humanité

Un chef de tribu touareg dans son costume traditionnel

C' est un petit village de quelque vingt cahutes, perdu dans les montagnes. Il semble que là-haut il ne pourra jamais y avoir de garnison, pas plus que de radio ou de présence européenne, sans parler de l'impossibilité d'entrevoir à court terme l'éventualité d'une implantation missionnaire. Je me suis résolu à venir m'installer dans ce lieu solitaire et je prie Jésus de bénir ce lieu perdu abandonné par Dieu, où je vais vivre comme Lui vivait à Nazareth ... >> Telles sont les lignes que Charles de Foucauld inscrit le 11 août 1905 dans son journal, en vue de décrire le refuge que les Touaregs appellent Tamanrasset. Il s'est décidé d'y vivre en ermite, afin d'apporter aux hommes la Bonne Nouvelle du Christ.

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« Un chef de tribu touareg dans son costume traditionnel Le ray onnement missionnaire de Charles de Foucauld chez les Touaregs En 1905, l'ancien officier de l'armée françai se, Charles de Foucauld part s'établir comme ermite chez les Touaregs.

Il cherche à convertir les hommes à la foi qui est la sienne par l'exemple qu'il donne de sa vie chrétienne.

C ' est un petit village (( de quelqu e ving t cah utes, perdu dans les montagnes.

Il semble que là-haut il ne pourra jamais y avoir de garnison, pas plus que de radio ou de présence européenne, sans parler de l'imp ossibil ité d'entrevoir à cour t terme l'éventualité d'une implan­ tation missionnaire.

Je me suis résolu à ven ir m'i nstaller dans ce lieu solitair e et je prie Jésus de bénir ce lieu perdu abandonné par Dieu, où je vais vivre comme Lui vivait à Naz areth ..

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>> Te lles sont les lign es que Charle s de Fouca uld inscrit le 11 août 1905 dans son journal, en vue de décrire le refuge que les Touaregs appellent Tamanr asset.

Il s'est décidé d'y vivre en erm ite, afin d'a pporter aux hom mes la Bonne Nouvelle du Christ.

Né à Strasbourg le 15 septembre 1 B5B, cet enfant d'une famille aisée perd ses parents à l'âge de huit ans.

Il est élevé par sa gran d-mère et devint un jeune homme paresseux, qui s'adonne aux plaisir s et qui pourtant réussit, non sans peine, à entrer à l'École militaire de Sai nt-Cyr.

Lorsq u'il est promu sous-lieutena nt, il re joint un régiment de hussards à Pont-à-Mousson, où il continue de mener joyeuse vie.

En 1BB1, une révolte en Algérie lui donne l'occasion de découvrir le désert du Sahara qui le fasci ne.

En 1B B3/1 B84, il voyage, déguisé en rabbin, à travers le Mar oc; il consigne ses découv ertes dans le livre Reconnai ssance au Maroc, qui pa raît en 1888 accompagné d'un atlas.

A son retour à Paris il renc ontre l'abbé Huvelin, ancien él ève de l'École Normale Supérieure, vicaire à la parois se Saint-Augustin.

Cette rencontre l'amène au printemps 1888 à se conver tir.

Deux ans plus tard, il se fait moine au monas tère de Notre- Dame-des­ Neiges en Ardèche.

Les dix années qui suivent, il passe la plup art de son temps à Naza reth où il trav aille comme jardinier dans un monas tère de clarisses.

Charles de Foucauld, missionnaire, vivant chez les Touaregs En 1901 l'év êque de Viviers l'or donne prêtre et Char les de Fouca uld décide alors d'aller ann oncer la Parole du Chri st chez les musulmans.

Il ne cherche pas à faire de s conver sions directes, mais il entend plutô t vivre une vie chr étienne dans des conditions modestes au cœur d'une des parties les plus isolées de l'Afri que du Nord.

Il s'inst alle d'abord à Beni Abbès.

La visite que lui rend un de ses camarades de Saint-Cyr, le comman­ dant Laperri ne, le persuade de gagner le sud montagneux du pays.

Le chef de tribu des Touar egs de cette région, Mussa ag Amastan, l'accu eille amicalement et l'autorise à s'ét ablir dans le village reculé de Taman rasset.

Il vit dans une hutte en bois très primitive, se nou rrissant de dattes et buvant de l'eau, passant la plus grande partie de son temps à prier et à venir en aide aux personnes de son entourage.

Il y demeure neuf années jusqu'à la déclaration de la Première Guerre mond iale.

En 1914, sa présence à Ta manr asset contribue d'abord à maint enir la paix , du fait de sa gr ande réputation auprès des membr es de la tribu des Touaregs.

Pourtant, le 1" décembre 1916, un gr oup e de rebelles, appartenant à des bandes senoussistes, attaque son ermitage et tue par balle celui qui avait consacré sa vie aux Touaregs.

Des chrétiens, bie -nfaiteurs de l'humanité Arnold Janssen 18 37-1 909 Ce théologien catholique alle mand fonda en 1875 la Société de la Parole divine dont les membres portèrent le nom du lieu de la fonda­ tion, qui se trouve en Hollan­ de, « les missionnair es de Steyler >>.

Quatorze ans plus tard, Janssen fonda la branche féminine des Sœurs de Steyler.

Ja nsen, qui a été béatifié, mourut à Steyl en 1909.

1875-1965 Albert Schweitzer L'Alsacien Albert Schweitzer met ses capacités et ses connais sances de médecin, de théologien protestant et de mu sicien au service d'une cause humanitaire, à savoir l'édification et l'entretien de l'hôpital de Lambaréné qu'il a fondé au Gabon en 1913 .

Son enga ger:nent lui vaut le prix Nobel de la Paix en 1952: Sa phi losophie du « respect de la vie » le pousse à interpeller l'huma nité à dénoncer l'arme atomique.

1910-1997 Mère Teresa De son vrai nom, Agnès Gonxha Bosaxjiu, cette religie use originair e d'Alba­ nie, est la fondatric e des mis sionnaires de la charité.

En 19 49 elle inaugure à Calcutta, en Inde, la première école pour les enfants vivant dans les taudis de la ville.

Depuis lors elle met sur pied dans le monde entier de nombreuses in stitutions en faveur des pauvres et des laissés pour compte.

En 1979, celle que l'on vénère comme « l'Ange des mourants » reçoit le prix Nobel de la Paix.

Elle meurt en 1997.

Né en 1912 Abbé Pierre Religieux capucin, ancien député, l'abbé Pierre fonde en 1949, à Neui lly, la commu­ nauté d'Emmaüs.

Au milieu des années 50, au cours d'un hiver particul ièrement rigou­ reux, l'organisation crée dans Paris des foyers pour les sans domicile fixe.

La communauté s'est développée dans plus de cinquan te pays.

L'abbé Pierre, ancien Résistant, est élevé au grade d'officier de la Légion d'Honneur en 1981.

19 16 13 7. »

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