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L'ÉGLISE CATHOLIQUE

Publié le 17/01/2022

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L'achèvement de l'Unité Italienne a privé le Pape de son pouvoir temporel. Son pouvoir spirituel est menacé par le mouvement rationaliste et le libéralisme de la Société moderne.

« 2.

- Les opposants « libéraux » s'inclinent.

Seuls Dôllinger et quelques « Vieux-Catholiques » quittent l'Eglise Romaine.

Mais si clergé et fidèles se rapprochent du Pape, l'attitude intransigeante de Pie IX amène des conflits avec les gouverne­ ments (Kulturkampf en Allemagne par exemple).

II.

- LE PONTIFICAT DE LÊ:ON XIII (1878-1903) Un style plus souple.

Léon XIII défend les mêmes principes que Pie IX, mais avec plus de souplesse et de modération.

Il réussit à détendre les relations du Saint-Siège avec les gouvernements allemand et italien.

Il tente même un rapproche­ ment avec l'Eglise Anglicane.

Les problèmes 1.

- En 1891, Léon XIII, par l'Encycli- sociaux.

que Rerum Novarum, attire l'attention sur les problèmes sociaux.

2.

- En France, il appuie le mouvement de « ralliement > des catholiques au régime républicain et encourage les efforts d'A.lbert de Mun (création des cercles ouvriers catholiques).

III.

- LE PONTIFICAT DE PIE X (1903·1914) R'etour à 1.

- Le nouveau Pape et son Secrétaire l'intransigeance.

d'Etat, Mgr Merry del Val, sont farouchement hostiles au < modernisme ».

Pie X dissout les mouvements sociaux catholiques tels que le Sillon de Marc Sangnier.

2.

- Son intransigeance se révèle également dans les rapports avec les gouvernements.

En particulier, il condamne la Sépara­ tion de l'Eglise et de l'Etat en France par les Encycliques Vehe­ menter nos et Gravissimo Officii (1906).

L'Eglise Catholique, groupée autour du Pape, plus indépen­ dante des Etats, demeure une grande force morale.

-141. »

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