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L'Église et les Juifs : du peuple déicide aux « frères aînés»

Publié le 04/12/2018

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Alors que les tortionnaires de la solution finale vont déferler sur l’Europe, le cardinal Gerlier affirme, le 31 août 1940 : « Il peut paraître légitime de la part d’un État d’envisager un statut légal particulier contre les Juifs. » (Cité par le Nouvel Observateur, 25.9.1997). Après la disparition des partis politiques, les églises restaient les seules forces organisées. Elles sauront en Allemagne, l’été 1941, amener Hitler à suspendre l’opération « Euthanasie ». Mais elles se turent devant le génocide juif. Et après la guerre elles aidèrent la fuite des criminels de guerre.

En préparation du Jubilé de l'an 2000, l’Église catholique, à tous les niveaux de sa hiérarchie, multiplie les actes de repentance pour ses responsabilités dans la Shoah et la persécution des Juifs à travers l’histoire. « Comment a-t-il été possible, dit le théologien du pape, Georges Cottier, que des chrétiens, évêques, papes, et même parfois des saints, aient pu rester passifs, tolérer et peut-être même entreprendre des persécutions à l’égard des Juifs, en les justifiant avec des raisons de foi ?»

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